Je n'attend pas forcement de réponse pour une fois, comme si je l'avais déjà... ma rupture analytique (c'est comme ça que je l'appelle) ne s'est pas faite en commun accord. Ca a été déchirant pour moi, comme dans les plus belles chansons d'amour, c'était la première fois que cela m'arrivait, j'ai clos l'histoire il y a deux jours symboliquement en lui envoyant une lettre d'"adieu" et étrangement mais pas tant que ça j'ai choisi un thérapeute qui porte le même prénom aujourd'hui... La question que je me pose tout de même est, est ce que le temps fera son affaire? On ne guérit jamais vraiment disait Saint Ex...

Ruse

Ce qui questionne dans cette "fin" de cure c'est que vous n' avez pas dit a l'autre, l'analyste, mais ecrit. Savez-vous pourquoi vous avez agi ainsi? Etait-ce vraiment un point final?

Carole Diaz, psychanalyste, Toulouse

www.carolediaz.com

Bonjour Madame Diaz,

Rigolo que vous répondiez maintenant.

Pour répondre à votre question au sujet du fait d'écrire plutôt que dire, ce n'était pas un choix de ma part à l'époque, mon thérapeute refusait catégoriquement de me parler, j'ai essayé de l'appeler pendant de long mois régulièrement après avoir envoyé cette lettre et pendant ces long mois il ne voulait pas entendre me disant qu'il n'était plus mon thérapeute (soit, mais j'avais des choses à exprimer sur cela) ou tout simplement en ne décrochant pas.
Cela a duré plus d'un an... une éternité quand j'y repense... et aujourd'hui je peux simplement dire que c'était un point final à la thérapie oui. Il n'est plus mon thérapeute je ne suis plus sa patiente... un respect incroyable perdure, une autre forme de relation s'est installée qui n'est pas forcément claire dans sa nature... en effet nous ne sommes pas amis, ni patient-thérapeute, ni amant bien sur. J'ai un autre thérapeute depuis quelques mois.
Voilà un très joli lien est né depuis.
Merci d'avoir répondu! :)