angèle — 17-06-2010 21:49

Bonjour,
Début février j'ai commencée une psychanalyse, en vue d'en faire ma future profession.
Les séances se sont déroulées les 5 premiers mois une fois par semaine et la séance me revenait à 25 euros l'heure et demie ( tarif fixé entre le thérapeute et moi-même en fonction de mes ressources).
Durant ces 5 mois j'y ai évoqué pas mal de choses sur mon enfance et j'ai vidé mon sac. Soit dit en passant je ne pense réellement pas avoir besoin d'une psychanalyse, simplement des choses à expliquer et à clarifier mais puisque pour rentrer en formation il faut passer par là eh bien allons-y!
Ce psychanalyste m'a écouté ( parfois baillait, regardait son horloge ou même somnolait..), m'a préconisé certaines lecture pour améliorer mes connaissances en la matière ( Winnicott, Klein, Freud et autres..), il allait même jusqu'à me dire qu'il fallait que j'évite de me faire contrôler, alors que de plus en plus j'avais l'impression que c'est lui qui me manipulait en me disant de faire telle chose ou pas.
Il y a un mois je lui annonce le désir de continuer l'analyse mais en ne venant que 2 fois par mois, notamment pour des difficultés financières (un seul salaire pour 3 avec un enfant en bas âge et un conjoint au chômage et en reconversion professionnelle),il est d'accord, puis cette semaine ça été le summum, je lui annonce que je ne travaille plus en tant qu'intérimaire et que je recherche un contrat plus stable et que je ne pourrais venir encore que tous les 15 jours.
Lors de cette séance je lui parle de mes difficultés d'adaptation à la région et de l'hostilité des gens, il me répond qu'il faut absolument que je retravaille, que j'ai besoin d'un contact social, ensuite j'évoque certaines choses concernant mon manque de confiance en moi etc...et là je vois qu'il en a marre de mon radotage, il souffle, me répond avec agacement que je n'ai pas à  culpabiliser, que j'ai des qualités etc et bla bla bla. Enfin son téléphone fixe de son domicile (les séances ont lieu dans une pièce de son domicile temporairement pour raison de travaux de son futur cabinet) sonne, son conjoint semble t-il, il répond, papote, il est question de teinte, de couleur, enfin bref 2 minutes ou ce thérapeute n'aurait pas laissé son téléphone sonner car il est en consultation et tout simplement cela ne se fait pas.

En fait je suis un peu choquée par son comportement, je me demande si j'avais vraiment d'une psychanalyse pour rentrer en formation et également si je suis tombé sur le bon!!

Christelle Moreau — 18-06-2010 10:24

Parfois il faut savoir pousser plusieurs portes avant de rencontrer LE bon...Le sien...
Le fait "seul" que vous vous posiez les questions de sa bonne déontologie, de ses bonnes pratiques, de sa bonne écoute, peuvent être déjà une réponse en soi.
Vous êtes en tout début de travail et ne semblez pas répondre à une résistance mais plutôt à un transfert qui n'opère que peu.

Lorsque l'on rencontre SON/SA thérapeute, on sait tout simplement que c'est lui/elle et pas un(e) autre.

angèle — 18-06-2010 11:58

Faut-il réellement que je fasse moi même une psychanalyse avant de rentrer en formation? Ce thérapeute me satisfaisait très bien il y a un mois et puis je vois bien que tout se tarit entre nous et j'ai également de moins en moins de choses à lui dire..aussi, j'ai bien l'impression qu'il essaye de me contrôler et pour le coup, il y a des choses que je ne lui dit pas..

Thérapeute — 18-06-2010 20:07

bonjour,

a écrit:

Faut-il réellement que je fasse moi même une psychanalyse  avant de rentrer en formation?

oui, c'est dans la déontologie une condition incontournable pour éviter tout risque de contre transfert entre-autre.. et cela vous permettra également de rester dans une écoute neutre sans y méler VOS ressentis pouvant être liés à Votre histoire..