Bonjour,
J'ai 36 ans et j'attends mon premier bébé pour mi-septembre.
J'ai eu des crises de boulimie dans le passé (non vomitives) mais cela s'était stoppé ses dernières années surtout depuis que j'ai rencontré mon mari.
Depuis le début de ma grossesse en janvier, je fais des crises de chocolat et de gâteaux, je ne contrôle rien et j'ai pris 16 kilos environ.
J'ai vu une nutrionniste, cela a été un échec. J'ai vu deux fois un psychiatre spécialisé en trouble alimentaire, il m'a dit de tenir un carnet mais c'est encore pire qu'avant.
Je me sens très seule et incomprise.
J'étais jusqu'à présent sous seroplex 0.5 mg et j'ai pris rdv chez mon généraliste demain pour qu'il me mette sous un traitement antidépresseur plus fort, afin de stopper ces pulsions qui m'empêchent de vivre. J'ai envie de me foutre en l'air tellement j'ai peur de finir obèse.
Est-ce que j'ai raison de penser à un traitement plus lourd antidépresseur ??
Merci de votre avis, de votre aide.

Agathe

J'ai oublié de préciser que en ce moment je dois gérer la vente de mon appartement et l'achat d'un autre et prochainement la recherche d'un autre emploi. Comme mon mari ne peut pas m'aider, c'est moi qui gère tout.
C'est peut-être pour ça que je me venge sur la nourriture ?
Je me sens si seule, c'est terrible.

à ce que j'en sais, rien ne garantit qu'un psychotrope ne franchisse pas la barrière placentaire. l'urgence serait plutôt de trouver un psychothérapeute chez qui déposer votre trop plein d'angoisse, de vous faire "accompagner".

C'est bien gentil mais ça va pas résoudre le schmilblick.
L'idéal serait de pouvoir gober quelque chose qui m'écoeure afin de ne pas aller au bout de mes pulsions mais je ne pense pas que ce type de solution existe à ce jour.

Par contre, je vous informe que de nombreuses femmes enceintes sont sous traitement anti dépresseur (pas n'importe lequel) et qu'il n'y a eu aucun effet néfaste pour le foetus prouvé/recensé.

si vous comptez sur la chimie pour avancer le shmilblick pourquoi poser la question ici et nous fournir la réponse?
Les médecins sérieux ne vous fourniront des AD qu'en cas grave et vous conseilleront tous un soutien psychothérapique . Ce qui interroge d'emblée est que vous mettez en avant l'échec de votre nutritionniste, celui de votre psychiatre "spécialisé" et celui de votre généraliste. Puis vous venez nous dire que nous sommes "bien gentils". Je suis très sérieux et pas ironique: vous avez un sacré chantier devant vous lorsque vous aurez trouvé le psy qui supportera, comprendra vos attaques et vous aidera à y trouver du sens.