Bernard64 — 01-05-2010 10:56

Bonjour,
Je suis, à plus de 50 ans, face à une sorte de mur. "Qu'est-ce qui m'empêche de m'ouvrir ?" J'ai le sentiment de plus en plus conscient avec l'âge d'être bloqué par... je ne sais exactement quoi. Blocage affectif dû à quelque chose qui s'est passé il y a très longtemps, sûrement. Qu'ai-je pris sur moi ? Qu'ai-je laissé filer ?
Une mère ayant fui le matriarcat de sa famille pour se marier. Un père absent, effacé et se réfugiant dans une passion lui prenant tout son temps, sans autorité et fuyant.
Et pour moi le sentiment aujourd'hui qu'il ne m'a pas apporté ce dont j'avais besoin pour affirmer ma personnalité et mon caractère. Rôle pris par ma mère, qui m'a transformé en gamin couvé, souffre-douleur des petits copains, toujours dans les jupes de sa mère. L'école, de la 8ème à la 2de (jusqu'au redoublement), quel calvaire ! Seul répit, les vacances avec des copains sans préjugés ni a priori sur la plage.
Pas d'éducation sexuelle non plus, peur des filles, timidité, sans doute entretenues par l'aspect "sale" de l'homme par des tantes célibataires vieilles filles et une grand-mère maternelle n'ayant jamais accepté le mariage de ma mère. Famille de mon père écrasée par celle de ma mère pour une différence de niveau social...
Pas mal comme "baluchon" pour entrer dans la vie !
Rajoutons à cela une maladie très grave à deux mois ayant justifié une hospitalisation de trois mois à Paris, et le compte doit y être !

Où dois-je chercher un réponse ? J'ai bien pris en compte tout ce que j'ai écrit. Mais je vois bien que tout ceci transpire de moi et pèse sur moi. Je voudrais m'en libérer.
Avez-vous des clés pour ouvrir la porte vers la liberté, pour couper ce qu'il y a à couper, car il y a sans doute quelque chose à couper.

Merci et au plaisir de vous lire.

Bernard64 — 01-05-2010 15:10

Pour poursuivre, j'ai l'impression que je suis vite pénible pour mes proches : je plombe petit à petit les ambiances ; manque de légèreté, etc.