Bonjour,
J'ai 40 ans et un long parcours d'états dépressifs en tous genres. Ceux-ci se sont concrétisés, de façon évidente, par une mise en échec scolaire et une première TS en fin d'adolescence ; une seconde TS, à 28 ans après une interruption de grossesse et depuis lors, j'alterne épisodes dépressifs avec traitement médicamenteux (deroxat, séroplex) et périodes de "rémission".
J'ai effectué un travail psychothérapeutique durant 4 ans avec un psychiatre et je l'ai interrompu, il y a 1an et demi, après un déménagement. En effet, suite à un licenciement économique, j'ai choisi de revenir dans ma région d'origine que j'ai fuie à l'âge de 18 ans.
Depuis 6 mois, je suis à nouveau sous séroplex et ma prise de conscience de la dépression débouche sur grand nombre d'inquiétudes. Outre de gros problèmes de mémoire, mes facultés intellectuelles sont ralenties mais aussi grandement diminuées. Je vis cela comme un handicap et me coupe petit à petit de toute vie sociale : je n'ai plus envie de parler et ai d'ailleurs de plus en plus de peine à le faire, si ce n'est pour entretenir les conversations superficielles de la vie quotidienne. De plus mon seuil de concentration est très réduit et engendre très rapidement un état de fatigue suivi d'un "bug" : je ne peux plus réfléchir.
Il est évident que le retour dans mon village d'origine est largement anxiogène et que le soutien d'un professionnel m'est nécessaire. Mais une question me taraude : ces différents épisodes dépressifs n'auraient-ils pas laissé des séquelles ? Si tel est le cas, que puis-je espérer récupérer de mes facultés et comment ?
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