Bonjour,
Tout d’abord j’aimerais préciser que ce qui suit est un peu bizarre, je vous demanderais donc d’être indulgent, c’est la première fois que j’en parle ouvertement à quelqu’un.
Bon, depuis quelques mois déjà et sans aucune raison apparente, je me masturbe régulièrement en pensant à des femmes que je sodomise tout-en les égorgeant avec un couteau. J’ignore pourquoi, mais imaginer leurs vies s’évanouir frénétiquement entre mes mains pendant que je les sodomise goulument par derrière me procure une très grosse excitation sexuelle qui se mêle à une sorte de sentiment d’omnipotence pervers et jubilatoire, à tel point qu’avec le temps ce qui n’était peut-être qu’un sentiment morbide passager sans importance est devenu un réel fantasme que je convoite assidument a travers mes rêves et mon imagination.
Cela a fini par se répercuter dans mes rapports sexuelles avec les filles, je suis devenu plus rapide, plus violent, plus agressif (sexuellement parlant). Je m’imagine même parfois en train d’égorger mes partenaires pendant l’amour, et c’est toujours très existant que de les imaginer ainsi, en train de mourir, la gorge béante. Je sais néanmoins que cette pulsion malsaine ne connote rien contre mes partenaires ou la gente féminine en générale, ça je le sais : j’avais jadis déjà fait un rêve ou j’égorgeais trois hommes avec un couteau, ce qui m’avait procuré une abondante érection que je m‘étais empressé de soulager en pensant à des choses plus conventionnelles (je n’éprouve aucun désir sexuel envers les hommes, cela me répugne). Mais quand j’ai commencé à mêler cette excitation morbide de l’égorgement avec celle de la "perversion" sexuelle et de mon orientation sexuelle, j’ai découvert là des sentiments interdits, presque idéals, ou se mêle liberté, plaisir, et domination absolue.
Je précise enfin que ces filles je ne les viole pas dans mes pensées, je ne fais que leur ôter la vie d’une façon un peu spéciale, mais noble, et ce toujours respectueusement, jamais sans haine ni contrainte, seulement de la passion : une passion de folie au-delà de toute convention. La douleur de l’égorgement est présente bien sûr oui, mais c’est une douleur authentique et délicieuse qui pousse a son apogée l’excitation sexuelle.
J’aimerais avoir l’avis de la psychanalyse là-dessus.
Cordialement.
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