Bonsoir,

je vous contacte car mon compagnon et moi sommes un peu perdus.
Mon compagnon est divorcé depuis 3 ans maintenant. Son fils aîné âgé de 6 ans et demi
présente de forts troubles du comportement qui se manifestent tant par la violence, le vol, la provocation et la mise en danger. Sa maman le maltraitait sous forme physique et morale. Le juge a demandé a ce que ses droits de visites et d'hébergements soient suspendus. Le petit a complètement décrocher de l'apprentissage scolaire et à la maison c'est l'enfer. Nous avons essayer plusieurs méthodes passant de la punition jusqu'au permis à point de conduite... Il est triste et a besoin d'être rassuré malgré ce que nous mettons en place, nous ressentons pas le sentiment de l'aider et de l'accompagner du mieux. Le cmpp nous dit que nous faisons les choses correctement et qu'il nous faut prendre notre mal en patience et continuer à lui fixer des limites même s'il les accepte difficilement. En attendant c'est le petit qui souffre et qui est souvent sanctionner tant ses actes dépassent les limites.

Auriez vous des conseils pour que nous puissions l'aborder différement que par des punitions ??

Merci d'avançe

1/ il se pourrait que le juge ait ...mal jugé! il existe une autre solution qui s'appelle les visites médiatisées. Essayez de lui en parler. Si malgré ce genre de rencontres  (en présence d'un tiers) l'enfant en revient très perturbé alors oui, il faut l'éloigner d'une mère toxique
2/ je n'ai pas d'autre conseil à vous donner sauf un: s'il est physiquement violent: dans une crise, votre mari doit le contenir, par la force, en le tenant serré tant qu'il gesticule, par-terre s'il le faut, jusqu'à ce qu'il se calme

Bonjour,

je vous remercie de votre réponse.

Voici quelques explications.
La juge s'est prononcé ainsi car la maman maltraitait également le frère âgé de 5 ans de mon beau fils qui est atteint d'une trisomie 21. De plus elle a mit au monde une petite fille début octobre 2009 dans des circonstances pas très favorables...

Les maltraitances ont durées quatre ans et , c'est seulement cette année qu'on a pu intervenir. Le papa lors de l'audience a demandé à ce qu'il y est des visites médiatisées mais hélas la juge a refusé catégoriquement et a demandé l'intervention du procureur en vue du dossier très lourd ainsi qu'une enquête judiciaire. Après différentes interventions de médecins pédopsychiatres, psychologues, médecins scolaires il s'avère que mes beaux fils ont des souffrances dues à tout ça.

Voilà à peu près les éléments. Il présente une grosse carence affective et un besoin perpétuel d'être rassuré et de s'approprier des choses matérielles afin de se rassurer lui même. Nous allons faire du mieux que nous pouvons pour palier et répondre à ses attentes, et je me permettrai de vous recontacter pour vous tenir au courant si vous me le permettez.

Cordialement

merci (pour chacun de nos lecteurs) de ces précisions.Les juges ne sont pas tous obtus. Que pouvez-vous faire d'autre si ce n'est permettre à cet enfant d'exprimer sa souffrance dans un lieu ad hoc (psychothérapie individuelle ou familiale, utilisation de l'animal -poney?-, théâtre, cirque, terre...)? Mais vous semblez pleins de ressources. Oui, n'hésitez pas à décharger un peu de votre "trop" ici !