Voila, depuis plusieurs mois, je me sens de plus en plus déprimée, avec comme apogée du comportement, une obsession du suicide et une envie irrésistible de mettre fin à mes jours. Je n'ai plus de travail, plus d'amour, je vis dans un enfermement total avec comme seul ligne de mire la présence de mon fils de 10 ans que je n'ai qu'une semaine sur deux, en garde altérnée. Un ami à qui j'ai fais très peur en communiquant par mail, m'a pris rv lundi dernier chez un psy, celui la même qui lui a sauvé la vie quelques années auparavant. Je suis donc allée à ce rendez vous. Sans vraiment trop y croire, je ne savais pas comment la séance allait se passer. Enfin bref, un homme courtois, un peu timide m'a demandé de résumer ma vie. Je me suis mise à parler pendant une heure non-stop avec des larmes parfois. A la fin, il m'a dit que je n'avais pas besoin de lui, que je connaissais l'origine de mon mal être, que j'avais parfaitement analysé mes causes de mon comportement et m'a prescrit PROZAC 10mg par jour.... mais à quoi cela me sert de connaitre les raisons qui me font sentir si mal? est ce la le seul rôle du psy? De vous aider à trouver la cause? alors que moi je veux des solutions et je n'ai pas eu ce que j'attendais. Qui peut me dire son experience positive avec un psy, cela m'interesse vraiment. Merci d'avance

en ayant désactivé votre e-mail, nul ne peut vous répondre en privé, et seul ...un psy! ..peut le faire ici.
Les psychiatres (c'était un psychiatre que vous avez vu) sont parfaitement débordés et il semble avoir paré au plus pressé en vous prescrivant du Prozac.
Pouvez-vous dire ces causes dont vous parlez? Sont-elles si évidentes !?

désolée si j'ai désactivé mon e mail, je ne l'ai pas fais exprès je suis nouvelle donc c'est parfaitement involontaire. Quant à votre très gentille réponse, je vous remercie de prendre en compte mes questions. En fait, quand je fais le bilan de ma vie à 44 ans, je n'ai eu en gros que des échecs. La mort de ma mère dans un accident de voiture alors que j'avais 13 ans, me semble le point de départ de tous mes maux, à savoir, la peur d'etre heureuse, le fait de tout abandonner sans aller jusqu'au bout des choses (études, sport de haut niveau, mariage, travail), le besoin irrépressible de quitter un endroit aussitot que j'y suis sauf lorsque je suis seule, cet attirance compulsive pour la solitude.... c'est en fait que avant le décès de ma mère, j'étais une enfant tellement heureuse, tout était parfait dans le meilleur des mondes. Cet disparition brutale a fait comme un couperet : le bonheur se termine dans la mort. Si je suis heureuse