Monsieur Pain — 10-06-2007 19:32

Le message précédent m'inspire cette question qu'il ne faut pas prendre comme homophobe mais comme le constat que : chez les hommes homosexuels, il y a une grande part de revendication de leur sexualité qui met un peu en relief leur différence soit, pour les mettre en valeur, soit décrier une ghettoïsation presque fantasmée. Il n'est pas rare de lire dans le regard d'un couple homo une malsaine fierté à espérer que l'on soit le prétendu gros **** d'homophobe qui ne les accepte pas. Je pense que la plupart des hétéros voient de quelle situation je parle. Alors, pourquoi toujours ce besoin de se différencier si, soi disant, c'est un chois affectif/sexeul, soit un choix privé et donc intime ?

Galaad — 11-06-2007 11:41

Désoler de vous reprendre, mais la sexualité n'est pas un choix, ni de mon point de vu un problème génétique. Ce qui signifie que je donne tord aux Etats-Unis et à la France là-dessus (et sûrement à toute l'Europe). Il ne faut pas oublier que les Nazies prenaient celà comme une tarre génétique, mais lorsqu'il castrait les détenu homosexuels, rien n'y faisait. Ce n'est pas un choix, un problème génétique, juste un comportement.

PIliPIli — 14-06-2007 22:21

Il paraît que certaines personnes se sentent homosexuelle, à un moment donné pendant leur analyse. C'est arrivé à une copine qui a viré sa cuti pendant 2 ans. Et elle a compris après tout ce temps que c'était un manque de sa mère morte quand elle avait 12ans.
C'est possible ?
ça fait franchment peur quand même de plus se contrôler à se point là !

Christelle Moreau — 19-06-2007 16:00

PIliPIli a écrit:

Il paraît que certaines personnes se sentent homosexuelle, à un moment donné pendant leur analyse. ..
ça fait franchment peur quand même de plus se contrôler à se point là !

J'ai noté surtout dans ce post, votre stupéfaction sur le manque d'un éventuel contrôle, mais il n'y a pas de manque , si il n'y a pas de besoin et il s'agit là bel et bien d'un besoin et d'une demande de réponse à un besoin. Le mot : "contrôle" est extrêmement important dans votre message contr -rôle...

Lorsque l'on fait une analyse, on ne joue plus de rôle, on devient enfin soit même et les pulsions et les stades par lesquels nous passons pour parvenir à se comprendre sont souvent très complexes et vont souvent à l'encontre de ce que l'on aurait pu penser de nous-même, quant à la part de narcissique là dedans, elle est très importante. OttO Rank , et surtout Françoise Dolto avaient écrit d'excellentes choses sur ces sujets passionnants.
Aux plaisirs de vous lire :)

Xeric — 05-07-2007 22:16

Faut bien l'avis d'un homo sur la question hein...

Personnellement, je suis homosexuel et je ne sais pas comment ni pourquoi je le suis devenu, et honnêtement, ça ne m'apportera rien de le savoir, c'est ce que je suis, point.
Pour moi ça fait partie de mon identité.

Pourquoi toutes les revendications ? parce que beaucoup d'homosexuels pensent comme moi et aimeraient bien qu'on cesse de les traiter comme des fous qui ont choisi leur sexualité ou qui ne se contrôlent pas, et qu'on commence un peu à les traiter comme des êtres humains normaux, parce que c'est ce que nous sommes, normaux.

Je tiens à préciser que si nous avions eu à choisir notre sexualité, on choisirait la voie la plus simple et celle qui occasionne le moins de souffrance : l'hétérosexualité. Le seul choix qui est fait, c'est d'assumer cette partie de nous.

Le problème c'est que cette histoire de choix, les gens n'arrivent pas ou ne veulent pas le comprendre, bien qu'on le répète sans arrêt (personnellement ma mère n'arrête pas de dire "t'as choisi cette vie là..." alors que je lui ai répété sans arrêt que ça n'était pas le cas).

Des homos non revendicatifs ? Ca existe, sauf qu'on les voit pas parce que justement ils ne se manifestent pas, ils vivent leur vie comme ils le veulent dans leur coin (ce n'est pas un reproche, chacun fait ce qu'il veut, je constate).

Christelle Moreau — 06-07-2007 16:02

Quelqu'un a t-il lu :
Le choix de l'homosexualité


Xeric, "faire un choix" ne veut pas dire qu'il soit conscient. On peut faire un choix parce que l'on ne peut pas faire autrement  : avec son vécu, ses armes, ses atouts et ses acquis .
Mais il s'agit tout de même d'un choix.
Qu'en pensez vous ?

Christelle-Moreau PSY — 08-07-2007 23:41

Suggestion : il serait peut être bon de lancer le débat "homosexualité : est-ce un choix ?" sur une nouvelle discussion et de tenter de répondre au sujet originel...

Jacques Prince — 01-02-2008 12:12

Pour moi, il n'y a pas de problème, on ne contrôle pas entièrement sa sexualité, le vagin m'a toujours semblé quelque chose de malpropre, je m'en suis servi (j'ai quatre enfants)  mais je constate qu'un pénis me semble plus attirant et le corps d'un homme plus agréable à caresser. Je n'aime pas la pénétration anale.
Mon courrier a pour seul but de donner un exemple de sexualité différente. Je me juge tout à fait normal et ma vie s'est déroulée sans complication.