choco — 04-08-2009 01:13

Le soulèvement du lien possible entre l'homosexualité et le refus inconscient de procréer proposé par le Dr Georges, m'interpèle et me fait me poser des questions sur mon propre parcours. Outre le fait, que je n'ai pas les capacités pour comprendre le débat et les echanges sur ce sujet entre le Dr et Peaubleu, je peux apporter, à mon échelle, mon expérience personnelle. En effet, je vis depuis cinq ans une relation amoureuse avec une femme et ce après une longue période de latence, sans relation intime avec personne ( A 30 ans, par conformisme tardif et par "conscience/peur" d'être différente, je me suis décidée, forcée à entrer en relation intime et sexuelle avec des gens d'une manière expérimentale : tout d'abord, par élimination, avec des hommes ( ces quelques expériences se sont révélées infructueuses et insatisfaisantes aussi bien sur le plan sexuel qu'affectif...beaucoup de blocage de ma part ) et puis une fille (idem); puis j'ai rencontré ma compagne actuelle, avec laquelle je ressens un profond attachement amoureux mais avec laquelle très vite, la relation sexuelle n'a plus été une nécessité, ni une envie pour moi.
J'en arrive, au sujet : ma compagne a depuis des années une envie d'enfant, et moi cela n'a jamais fait partie de mes projets et ça provoque chez moi une répulsion, ce sujet a été longtemps tabou entre nous...Je n'ai jamais voulu la présence d'enfant dans ma vie ( excepté le fait que je sois instit de PS de maternelle...), l'idée de transmettre  et  d'élever m'est étranger...En ce moment même, mon amie est en train de faire une F.I.V.E et n'étant toujours pas prête ( malgré 3 ans de psychanalyse), j'ai été incapable de l'accompagner (moralement et physiquement).D'où mon intérêt pour ce sujet et l'urgence qu'il y a pour moi de trouver des réponses personnelles. Est ce cette peur de procreer qui m'a conduit à l'homosexualité et qui finalement revient en lame de fond?

georgesN — 26-08-2009 14:39

"Dr Georges"
je précise que je ne suis pas médecin. Mais vous donne néanmoins une réponse "médicale"!
nous ne sommes pas tous égaux devant notre dotation génétique*; certains vont recevoir plus de ceci, plus de cela; je pense que ça vaut aussi pour les hormones sexuelles. Il se pourrait bien que vous ayez peut-être un peu moins de telle ou telle et que cela influe à la fois sur votre libido (très vite, la relation sexuelle n'a plus été une nécessité, ni une envie pour moi) ET sur votre instinct de reproduction (l'idée de transmettre  et  d'élever m'est étranger)
*pensez par exemple à ces femmes-vamps ou à ces hommes "consommateurs de femmes, comme Siménon!