louve-de-saphir — 25-07-2009 15:59

Bonjour,

Je souffre de phobie scolaire et j'aimerais beaucoup m'en sortir seulement ...

Disons que je suis sure que si je retourne au collége ou à l'internat médicalisé, je vais me sentir exclu, rejeter...

Je n'ai pas les mêmes préoccupations que ceux de mon age, je préfére parler avec des personnes adultes...

Cela à toujours été comme ça.

Que faire pour me sociabiliser un peu ? Que faire pour vaincre mon angoisse ? Dois-je aller dans un internat médicalisé ou mon collége ?

Merci :(

Jean le Guennec — 27-07-2009 13:27

Bonjour,
Comment est-ce que cela se manifeste, précisément, votre phobie ?

Comment expliquez-vous votre manque d'intérêt pour les gens de votre âge ?
Cordialement .

louve-de-saphir — 28-07-2009 01:39

Bonjour,

Par une sorte de boule au ventre...A chaque fois que je m'avance du collége, elle devient de plus en plus forte et me bloque totalement.
Je pleure...Je deviens presque incontrolable.

Comment l'expliquer ? Dur...
J'ai jamais réussi à m'intégrer. On s'est toujours foutu de ma gueule.
Je les trouve bien trop immature, leur gout enfantin ...Je ne sais pas si vous comprenez.

Une solution ?

Bonne nuit.

Jean le Guennec — 28-07-2009 06:08

a écrit:

Je les trouve bien trop immature, leur gout enfantin ...Je ne sais pas si vous comprenez.

Oui, bien sûr. Mais après tout, il y a tellement d'adultes qui nous paraissent enfantins à certains moments.
Bon, soit. Ce sont des enfants...
Mais pourquoi être angoissée par des enfants ??
Bonne journée.

Jean le Guennec — 28-07-2009 06:11

Louve-de-saphir a écrit :

a écrit:

On s'est toujours foutu de ma gueule.

Que vous a-t-on dit ? Que vous a-t-on fait ?
Cordialement.

louve-de-saphir — 28-07-2009 22:29

Des adultes enfantin ? Oui...Il y'en a.

Pourquoi être angoissé par des enfants ? Parce que tout bonnement, je n'arrive pas à m'incruster dans leur "groupe". Si je disparais, on ne remarquera pas ma présence.
De toute façon, la solitude fait mal.

Qu'est-ce qu'on m'a fait et dis ? Me traiter de moche, se moquer de mon nom de famille.  Me foutre un coup de pied aux fesses en sport. Me jeter dans du crachat. Aussi quand tu les vois te regarder en se moquant.
T'humilier devant les profs, t'humilier au tableau alors qu'ils savent que c'est dur pour moi. Te faire jeter des projectiles....

Jean le Guennec — 29-07-2009 14:30

Bonjour,
Pourquoi diable vous maltraiter comme ça ?
Vous leur aviez fait du tort ?

Vous humilier au tableau ... c'est dur pour vous : Vous n'êtes pas "bonne élève" ?

Comment réagissez-vous à ces humiliations ? Par la colère, la violence, la riposte spirituelle, le retrait, la fuite ?
Allez, courage.

louve-de-saphir — 29-07-2009 14:42

Bonjour,

a écrit:

Pourquoi diable vous maltraiter comme ça ?
Vous leur aviez fait du tort ?

En plus, non.
J'étais une nouvelle qui était arrivée en cours d'année et ils ont commencé à m'embêter.
J'ai rien fais. D'ailleurs, j'étais renfermée sur moi-même.

a écrit:

Vous humilier au tableau ... c'est dur pour vous : Vous n'êtes pas "bonne élève" ?

Je ne sais pas si je suis bonne élève. Je me suis toujours poser la question.
Disons, que j'ai toujours eu peur de passer au tableau, c'était carrément une phobie.
Je préférais que le prof me mette 0 que de passer au tableau.

a écrit:

Comment réagissez-vous à ces humiliations ? Par la colère, la violence, la riposte spirituelle, le retrait, la fuite ?

Je pleurais. J'aurais bien voulu leur en filer une mais vu mon gabarit et le nombre qu'ils étaient, je m'aurais fais défoncer.
Les dénoncer, ça n'a servi à rien.
Une fois, j'ai peter un plomb. J'ai voulu en tapper un mais comme j'étais en période de jeune, ça faisait longtemps que je n'avais pas mangé un repas consistant. Une fille m'a retenu et je suis tombée dans les pommes.

Jour aprés jour, la vie me montre que je n'aurais jamais du vivre...

A bientot et merci.

Jean le Guennec — 29-07-2009 18:39

Oui.
Mais en lisant "Louve-de-saphir", on s'attendrait plutôt à quelqu'un de déterminé, prête à se défendre, à aller jusqu'au bout. Non ?
Pour avoir adopté ce surnom, il faut bien que vous ayez en vous une énergie cachée, vous ne croyez pas ?

Vous en avez parlé à quelqu'un de ces problèmes de relation ? A vos parents ?

Et pourquoi est-ce que vous jeunez jusqu'à l'épuisement ?

louve-de-saphir — 29-07-2009 22:24

a écrit:

Mais en lisant "Louve-de-saphir", on s'attendrait plutôt à quelqu'un de déterminé, prête à se défendre, à aller jusqu'au bout. Non ?

Bah :o
J'avoue que vous me prenez au dépourvu.
Disons que je ne suis pas non plus suicidaire. Si j'ai envie d'aller massacrer quelqu'un qui m'emmerde, je vais me faire défoncer.

Une energie cachée ? Oui surement.

Mes parents ? Ils le savent mais voila ne comprennent pas. Je dois retourner au collége ou à l'internat. C'est tout.

a écrit:

Et pourquoi est-ce que vous jeunez jusqu'à l'épuisement ?

Bah, c'est que je n'ai pas forcément faim enfin si mais j'ai pas envie de me nourrir.
Pour moi, un aliment qui rentre dans mon corps, c'est comme des clous ou du poison. Je culpabilise de manger et notamment de grossir.
Pour moi la nourriture est à la fois fade mais aussi bizarre.
Je ne sais pas si vous comprenez.

Bonne nuit.

Jean le Guennec — 30-07-2009 08:36

Louve-de-saphir

a écrit:

Pour moi la nourriture est à la fois fade mais aussi bizarre.
Je ne sais pas si vous comprenez.

Non, pas très bien.
Qu'est-ce que cela évoque pour vous ?

Une louve n'est pas suicidaire non plus ; elle a ses stratégies à elle.
Vous avez sûrement les ressources vous aussi, mais les stratégies vous font défaut, semble-t-il. Il ne serait sans doute pas inutile de travailler là-dessus avec un psychanalyste. Par le courrier on ne peut pas tout régler.
Bien cordialement.

louve-de-saphir — 30-07-2009 13:14

a écrit:

Non, pas très bien.
Qu'est-ce que cela évoque pour vous ?

Comment dire ? Cela m'évoque un certain dégout de manger. Pour moi, jeuner c'est quelque chose qui me donne une certaine fierté. Et manger, c'est juste de la culpabilité.

a écrit:

Une louve n'est pas suicidaire non plus ; elle a ses stratégies à elle.
Vous avez sûrement les ressources vous aussi, mais les stratégies vous font défaut, semble-t-il. Il ne serait sans doute pas inutile de travailler là-dessus avec un psychanalyste. Par le courrier on ne peut pas tout régler.

Sauf que je dois me reconstruire par rapport au psy.
J'ai été hospitalisée dans un centre psychiatrique et que ils ont détruit tout ce que j'avais comme ressource. Vous n'êtes pas là pour juger une institution donc voila.

Je consulterais peut-être...

Bien à vous.