peaubleue — 02-07-2009 20:07

La vie, c'est depuis que j'ai coupé le cordon qui me relie à la souffrance passée de ma mère, l'endroit où je perd mon repère, ce père que j'ai tenté de déchiffrer pour me substituer au désir maladif de ma mère: Cet homme était selon moi,
celui à qui elle proposait de revenir in-utéro.
Je suis comme au centre d'une pièce (ou Moi-fictif), cernée de portes entre-ouvertes sans jamais décider laquelle vais-je ouvrir en grand et franchir.... comme figé dans une complaisance à ne pas bouger, à laisser mon imaginaire passer dans ma conscience comme étant ce qui est.
Je me planque dans le cercle vicieux ma logique... Alors que je la sens bien être là pour m'épargner d'être simplement moi, comme si c'était le plus grand danger que du point de vue de mon sujet, je puisse encourir.

peaubleue — 02-07-2009 20:30

oups .....
"Je me planque dans le cercle vicieux DE ma logique"

penau xavier — 02-07-2009 23:34

Et ? :)

peaubleue — 03-07-2009 15:49

Et je me demande combien de temps il se peut que je reste dans mon petit malheur...
jusqu'à :
-Ce qu'il me soit totalement inconfortable?
-Ce que je trouve en lui une saveur que je n'avais jamais pu percevoir, et qui sera la connexion entre moi et mon véritable désir?
-Ma mort?
-Ce que je me force, comme le dit Averty, me mette un coup de pied au cul pour cesser ce laisser-aller destructeur à long terme, et ce avant même de savoir ce que je vais faire de l'espace-temps ainsi libéré?


... En synthèse, jusqu'à la mort de mon moi fictif, accélérée par l'analyse (=mon avènement en tant que sujet)? Et auquel cas je n'ai plus qu'à accepter mon impatience pour ne pas agir de manière à compromettre l'issue positive de cette analyse

Merci Xavier   :O