averty — 01-07-2009 13:11

Lorsque l'on a traversé son propre fantasme, que l'on s'est rendu compte de la supercherie, que l'on a enfin compris ce qu'est réellement le désir de l'analyste et que, malgré cela, on continue à s'accrocher à la jouissance, au mépris de ce réel si difficilement découvert... est-on définitivement pervers ou doit-on simplement se filer un grand coup de pied au cul?

Matrix. Ce film vaut ce qu'il vaut, néanmoins il comporte une scène qui a une forte valeur métaphorique, pour moi en tout cas, et qui représente assez bien le choix que je crains d'avoir fait. Une fois la réalité (sombre dans le film) découverte, à chacun s'impose un choix: pilule bleue ou pilule rouge. La première efface tout souvenir de la découverte et de sa quête, c'est le retour à la jouissance (à mon sens). La seconde ancre le sujet dans cette réalité fraîchement révélée, avec tout ce que ça comporte de renoncement, de courage, d'authentique investissement dans le lien social.
J'ai bien l'impression d'avoir choisi la pilule bleue, comme cet enfoiré de Cypher...

Excusez la forme et le ton de mon post, c'est sorti comme ça.

averty — 01-07-2009 13:15

Et voilà, j'ai posté au "mauvais" endroit. Dans la rubrique "théorie et pratique" plutôt que là où ça s'y prêtait évidemment: "vos questions".

Désolé.