Bonjour,
Tout d'abord merci pour ce site qui est une véritable mine d'informations et de pistes de recherche intérieure.
J'ai une petite fille de presque deux ans que j'allaite encore. Voici deux mois j'avais décidé de la sevrer en douceur ...mais sans succès.
Je l'allaite juste pour l'endormir le soir et maintenant lorsque je vais la coucher elle me réclame la tétée...évidemment.
Je lui ai expliqué maintes et maintes fois que nous allions arrêter car je souhaitais qu'elle grandisse bien, que j'éprouvais énormemment de plaisir dans ces moments que nous avions mais qu'elle n'était plus un bébé et que nous avions d'autres moments aussi beaux que le moment de la tétée à partager . Je vois bien qu'elle comprend et qu'elle est d'accord, d'ailleurs elle répéte tout ce que je lui dit mais, lorsque vient l'heure du coucher, elle ne veut rien entendre.
Hier soir elle pleurait désespérément et elle a appelé son père à la rescousse pour lui dire, entre deux sanglots, que maman ne voulait pas lui donner la tétée ! je n'y ai pas résisté et j'ai (encore) cédé.
Mon mari me dit de la laisser pleurer mais je souhaitais trouver une façon plus douce ...
J'avais lu que des enfants, arrivés à un certain âge, s'arrêtaient d'eux-même, voici l'idée que je m'étais faite du sevrage, et aujourd'hui j'ai impression qu'il faut que je mène une lutte (difficile) afin de faire grandir ma fille.
Merci pour vos réponses
Anima
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Bonjour!
votre problème se situe là:"que j'éprouvais énormément de plaisir dans ces moments que nous avions"
il n'y a pas d'autre règle que de sentir en vous ce qui s'y passe: lui donnez-vous le sein pour elle ou pour vous? j'ai pour mon compte l'impression que le plaisir, que vous dites éprouver, signifie quelque chose. Ne soignez-vous pas quelque manque en vous?
"Mon mari me dit de la laisser pleurer" il a raison et tort: c'est en effet à lui de lui expliquer que le sein c'est pour les tout-petits et ...pour les maris !
Mais c'est aussi à lui d'être tendre et attentif à sa fille: elle doit sortir de l'oralité pour entrer dans l'œdipe.
Maintenant que je vous ai dit tout ça, vous l'oubliez et vous faites ce qui vous parait le mieux: c'est VOUS qui connaissez lemieux ce qui est bon pour votre fille.
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