phenix — 23-06-2009 12:31 |
Tout d'abord désolée mais j'ai été obligée de lancer un nouveau sujet car je n'arrivais pas à répondre directement :( Votre question est très interessante et je vais vous dire comment je l'ai vécu. J'ai su que j'étais homo très jeune mais il faut savoir que je n'ai rien contre les hommes contrairement aux clichés que l'on se fait des lesbiennes. Par contre j'ai mis très longtemps pour l'accepter je voulais être comme "les autres" et à cause de ça j'ai énormément souffert. Je refusais tellement que j'ai essayé avec des hommes et ça n'a forcément jamais marché. Après j'ai eu de longues années de solitude du genre "si c'est pas un homme comme tout le monde ça sera rien" et bien vous savez quoi ? Et bien ça m'a permis de découvrir que l'être humain n'est pas fait pour être seul en tout cas moi c'est sûr! Ah je suis aussi passée par la drogue car je tournais en rond je souffrais d'etre seule et en meme temps ça correspondait pas à l'image de la société.J'ai passé de longues années de ma vie à le refuser et à me faire du mal et bien maintenant je regrette j'aurais du vivre ma vie comme j'étais et puis c'est tout. Ensuite on a toujours une souffrance, vous savez lorsqu'on aime quelqu'un des fois on a des attentions des caresses des baisers que nous on ne peut pas faire dans la rue et c'est difficile il faut toujours se contrôler. Je dirai que la société nous accepte mais ne nous intègre pas encore. Au travail, j'ai pris la décision et ma compagne aussi de ne rien dire car on a peur des réactions et que ça empiète sur notre travail. Donc encore une fois obligées de se cacher. Pour les enfants, ma compagne aimerait en avoir mais c'est moi qui ne veut pas. Pas que je n'aime pas les enfants mais surtout que c'est difficile à vivre au jour le jour pour nous et je pense qu'on a pas le droit d'infliger ça à un enfant. On est obligée de vivre à moitié cachée alors comment faire avec un enfant ?
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georgesN — 23-06-2009 12:46 |
merci beaucoup de votre réponse courageuse! Puis-je préciser ma question? Avez-vous à certaines périodes de votre vie ressenti un besoin viscéral d'avoir un enfant dans votre ventre? Et si oui, quelles ont été vos pensées? Si non, vous êtes-vous sentie différente, sur ce plan là aussi, des autres femmes?
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georgesN — 23-06-2009 12:49 |
"je n'arrivais pas à répondre directement :(" ce n'est pas normal!-?- si vous ne pouvez toujours pas, vous devriez signaler la chose à Mme Moreau
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georgesN — 23-06-2009 12:57 |
"vous savez lorsqu'on aime quelqu'un des fois on a des attentions des caresses des baisers que nous on ne peut pas faire dans la rue et c'est difficile il faut toujours se contrôler. Je dirai que la société nous accepte mais ne nous intègre pas encore."Histoire personnelle: J'ai vu devant moi, il y a peu de temps, deux jeunes femmes s'embrasser tendrement en public: une fois dans la file d'attente d'un ciné art et essai à Lyon et l'autre fois sur un campus à Lyon2. Je vais vous dire: les deux fois(surtout la 1ère!) j'ai été étonné, un peu choqué puis amusé! Je me suis traité de vieux con mais j'ai été choqué! Pourtant j'ai des amis et des patients homo !!! Donc si je m'estime libre penseur, je dois conclure sur votre idée: la société n'est pas prête à intégrer les homosexuels!
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phenix — 23-06-2009 14:00 |
Ah bin maintenant que c'est moi qui ait lancé le sujet je peux répondre! :) Je n'ai jamais eu le désir de porter un enfant par contre d'avoir un enfant oui... ma compagne c'est différent elle a le désir de porter un enfant et de le mettre au monde.. Je sais que ça choque les gens de voir des homos s'embrasser. Vous savez je ne suis pas provocatrice je demande juste qu'on me laisse vivre ma vie. Mais quand on doit en permanence se controler en public la ou tout être humain voudrait crier l'amour qu'il a pour l'autre c'est difficile. Surtout que je suis quelqu'un de contact avec ma compagne j'ai besoin de la toucher ou de la caresser. (d'ailleurs faut que j'aille vous en parler dans l'autre topic) . Quand je vais dans une bijouterie acheter des bijoux ou chez un fleuriste acheter des roses rouges pour ma compagne pour la saint valentin et qu'on me regarde de travers ou bizarrement car que je dis que c'est pour offrir. Je dis que là la société est injuste car je fais du mal à personne. Il faut voir aussi que je suis d'une plus petite ville que Lyon et du très sud de la france! et je pense que ça y fait aussi...
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phenix — 23-06-2009 14:30 |
merci beaucoup de votre réponse courageuse!
Je pense qu'il est très facile d'être courageuse derrière un écran d'ordi...
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georgesN — 23-06-2009 14:30 |
"Si non, vous êtes-vous sentie différente" Sans vous gêner: sauriez-vous répondre complètement à ma question? ?
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georgesN — 23-06-2009 14:38 |
"Je pense qu'il est très facile d'être courageuse derrière un écran d'ordi..." bien sur, l'anonymat... mais pour beaucoup, même cela est insurmontable!
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phenix — 23-06-2009 15:07 |
Ca ne me gêne pas du tout de parler de mon homosexualité à des gens prêts à entendre sans juger. Ce que je regrette souvent c'est que les homos sont souvent prêts à revendiquer mais pas à expliquer. Comment voulez vous qu'on nous comprenne si on n'explique pas ? Oui je me suis sentie différente et même en marge de la société. C'est difficile à expliquer on y vit dedans mais un pied dedans et l'autre dehors et on doit vivre comme ça. Par exemple à mon boulot je suis amenée à être invitée à des repas d'affaires ou autre on invite toujours mon copain. Vous comprendrez qu'il est difficile d'amener ma compagne. Alors je suis obligée de m'inventer une vie d'hétéro pour rentrer dans le moule et là c'est meme pas en marge que je me sens c'est rejetée. Car ma vie privée n'a rien à voir avec le professionnel : on ne juge pas un hétéro ce qu'il fait au lit pour sa vie professionnelle et bin nous oui. Car à mes yeux la seule chose qui différencie un homo et un hétéro ce sont ses choix de lit...
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phenix — 23-06-2009 18:05 |
et pour finir sur le plan d'enfanter oui je me sens différente car je n'ai pas le réel désir d'enfanter par contre avoir un enfant oui si ce n'est le problème que j'ai évoqué plus haut qui est a-t-on le droit d'imposer cette vie à un enfant ? Par contre comme je vous l'ai dit plus haut ma compagne oui a le désir de porter un enfant et le mettre au monde. (pourtant dans la vie de tous jours je suis apparement la plus féminine des deux). Donc j'en déduis qu'il peut y avoir les deux cas..
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phenix — 23-06-2009 18:22 |
Par ailleurs vous evoquez mon courage sur le topic d'Enora, mon courage n'est pas forcément un exemple car a été induit par de nombreuses souffrances dans mon enfance hormis l'acceptation de mon homosexualité. Je ne m'en plains pas et je m'en suis fait une force pour affronter la vie... (dsl je ne peux toujours pas répondre aux sujets lancés par les autres). Ce qui fait que j'ai mon caractère assez fort on va dire mais etant très vulnérable coté sentiment..
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phenix — 23-06-2009 20:11 |
"J'ai vu devant moi, il y a peu de temps, deux jeunes femmes s'embrasser tendrement en public: une fois dans la file d'attente d'un ciné art et essai à Lyon et l'autre fois sur un campus à Lyon2. Je vais vous dire: les deux fois(surtout la 1ère!) j'ai été étonné, un peu choqué puis amusé! Je me suis traité de vieux con mais j'ai été choqué! " Il faut savoir que certaines lesbiennes cultivent l'art de la provocation... c'était certainement fait pour choquer leur façon à elle de dire qu'elles existent... Personnellement je pense que ce n'est pas en choquant les gens qu'on arrivera à nous intégrer.. Et je fuis les provocatrices! Moi la seule chose que je demande c'est de pouvoir vivre mon amour. On reste discrète meme avec nos familles respectives qui nous ont acceptée.
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phenix — 23-06-2009 20:46 |
Mr GeorgesN j'espère avoir été assez claire pour le désir d'enfanter. De toute façon en règle générale je me sens différente des autres femmes car je suis une femme qui aime les femmes et pas les hommes (du moins dans mon lit lol) c'est déja un grand point de divergeance! Par contre en amitié je prefere les hommes bizarre hein? Je les trouve plus direct et plus facile en amitié que les femmes. Par contre j'ai une question pour vous si vous voulez bien car il y a très longtemps que je me la pose j'ai juste un avis perso mais aucune réponse : Est ce que l'on nait homo ou est ce qu'on le devient ?
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georgesN — 23-06-2009 23:55 |
j'ai un début d'opinion, mais avec des doutes: pour prendre le cas d'un garçon (j'ai moins réfléchi aux filles, faute de clinique suffisante, mais je pense que c'est semblable), je pense que la génétique transmet un codage légèrement défectueux sur le plan endocrinien au fœtus: il y a un déséquilibre entre les diverses hormones sexuelles.Des manques et des excès. C'est un déséquilibre mineur, mais si l'enfant est élevé par un père présentant les mêmes carences(ce qui au passage explique la transmission génétique défectueuse au fils), et donc plutôt effacé, et un mère plutôt dominatrice,étouffante (ce qui s'associe bien avec le père peu sexué) la tendance -qui pourrait ne rester qu'un tendance!- devient une orientation marquée.
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georgesN — 24-06-2009 00:05 |
Cette question s'apparente au vieux débat "inné-acquis" totalement abandonné depuis longtemps par les scientifiques au profit de la notion d'épigénèse interactionnelle. C'est en gros ce que je décris pour l'homosexualité: il y a des données génétiques, variables selon les individus, et l'interaction de l'individu -du bébé- avec son milieu -essentiellement sa mère- va infléchir le cours des choses dans un sens ou dans l'autre. Pour Freud, Léonard de Vinci devait à son attachement à sa mère et l'absence de père son homosexualité, mais aujourd'hui on peut penser autrement et il devait un fort aspect féminin. Par parenthèse, son "inversion" est pure hypothèse et on doute même qu'il ait fait vraiment un passage par l'acte; car il l'aurait peut-être payé de sa vie: on ne plaisantait pas avec les "bougres" à l'époque! et encore aujourd'hui dans certains pays!
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phenix — 24-06-2009 09:31 |
Tout d'abord merci de votre réponse. Pour ma part et par mon vécu je pense que l'on nait homo et qu'après suivant les aléas de vie ça se renforce. D'aussi loin que je me souvienne j'ai tout le temps était attirée par les femmes. Etant enfant je n'avais pas des attitudes de petite fille. Je pleurais toutes les larmes de mon corps lorsque ma mère me mettait des robes ou lorsqu'elle m'achetait des chaussures que je trouvais trop féminine je m'empressais d'aller jouer au foot avec les garçons avec pour les casser au plus vite !! Par contre en devenant adulte j'ai mieux assumé ma féminité et d'ailleurs je pense l'être assez et je ne veux absolument pas ressembler ou avoir les attitudes d'un garçon. J'aime ma féminité et je veux la garder.
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georgesN — 24-06-2009 09:52 |
c'est exactement ce que je décris,mais avec des termes plus compliqués! votre expérience me donne donc raison! pour compléter ma réflexion, il me serait précieux d'avoir un aperçu de vos parents, de leur caractère, de leur rapports entre eux et avec vous?
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georgesN — 24-06-2009 10:03 |
je reviens un instant sur la maternité. Ça vous fait quoi, profondément,aujourd'hui, d'avoir en vous tout ce matériel un peu "inutile", pardonnez-moi: utérus, ovaires, seins, règles... Est-ce que votre perception en a évolué depuis vos premières règles? Et, symétriquement, le fait de savoir que vous ne vous survivrez pas à vous même par l'enfantement ne vous trouble pas ? Puis-je savoir votre âge ? Si vous trouvez mes questions trop dures, n'y répondez pas. (Je vais être peu présent pendant deux jours, ne pas vous inquiéter si je réponds peu)
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phenix — 24-06-2009 10:23 |
Pour ma part quand je vous répond en journée je vous réponds de mon boulot alors c'est pour ça que des fois mes reponses sont morcelées ! Car des fois je n'ai pas le temps d'écrire des dissertations lol Mais par contre pour répondre à vos dernières questions je vais attendre d'avoir un peu plus de temps car la réponse va être un peu longue.
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phenix — 24-06-2009 12:53 |
Voila je vais maintenant essayer de répondre à vos questions le plus clairement possible! Je vais commencer par le plus simple => j'ai 35 ans (pour info ma compagne a 10 ans de moins que moi...). Maintenant ce qui va m'être le plus long c'est le sujet de mes parents. Je ne sais même pas par quel bout commencer ! Je vais commencer par le début ma mère m'a eu très jeune : 18 ans c'est mariée avec mon père pour divorcer quelques mois après car mon père était violent. Mais 6ans après il se sont aperçus qu'ils s'aimaient toujours alors ils se sont remis ensemble et ont eu ma soeur et que pour encore 6 ans après il décide que ça allait bien et qu'ils se remarient et ont eu mon frère. En fait, etant jeune j'ai toujours eu une relation difficile avec mon père. Il était très strict et très dur du genre " c'est pas en pleurant qu'on avance dans la vie" ou "tant que tu seras sous mon toit tu te plieras aux règles d'ici"et était le patriarche de la maison..... Comme je lui ai toujours tenu tete ça n'arrangeait pas du tout les choses et des fois ça en venait aux mains. Mon père ne violentait plus ma mère mais était resté très colérique. Il faut savoir que j'ai toujours eu un souci avec l'autorité et les règles ça me bute et je bloque. Ma mère a toujours gardé une peur de mon père mais ne l'a jamais dit mais ça se voyait. Leur dispute était très régulière et même des fois chacun partait de son coté et ça pouvait durer quelques jours me laissant seule avec mon frère et ma soeur que je devais m'occuper. Quand cela arrive à l'adolescence c'est pas forcément le bon moment et ça n'a pas donné sur des choses très agréables pour moi. Ensuite mon père est tombé malade (cancer + epilepsie) et là il a beaucoup changé. Je pense que la maladie l'a fait remettre en question. Il n'est pas guéri mais est stabilisé depuis des années et reconnait maintenant de lui meme sans que j'y en parle que je n'aurais jamais du vivre ce que j'ai vécu. J'aime beaucoup mes parents mais ma relation avec eux ne va bien que lorsque je suis un peu éloignée. J'habite actuellement à 200 km, on se voit de temps en temps et tout va bien. Mais lorsque je suis trop près à nouveau ça marche plus. Par contre je leur ai imposé mon homosexualité je leur ai dit quand je me suis mise avec ma compagne actuelle car je savais que là c'était sérieux. Et je leur ai dit que j'étais avec une femme et que s'ils voulaient me voir s'était ensemble ou pas du tout. Ma mère m'a dit qu'elle s'en doutait mon père a tourné les talons en faisant la tete. Ma mère m'a dit "t'inquiète pas je vais lui parler", quelque temps après ils nous ont invitées à manger et ça s'est bien passé. Il faut savoir que mon père était très proche de l'homophobie et quand il parlait des homos il n'était pas tendre du tout. Donc voila en résumé pour mes parents.
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phenix — 24-06-2009 13:13 |
Maintenant la réponse sur la maternité : beaucoup plus simple à répondre pour moi. Tout d'abord, "tout ce matériel inutile" n'est pas inutile à mes yeux car c'est ce qui symbolise ma féminité à laquelle je tiens énormément. Meme si je n'ai pas le désir de porter un enfant je tiens à rester femme et je ne veux nullement ressembler à un homme ou avoir les attitudes d'un homme. Je ne peux pas dire que le fait de ne pas avoir d'enfant ne me trouble pas, je sais très bien qu'un jour ou l'autre je risque de le regretter car comme je vous l'ai dit j'ai pas le désir de porter un enfant mais d'en avoir un déja fait oui. Je n'en veux pas car je me demande comment il peut évoluer dans une société qui ne nous intègre pas et je pense qu'il est difficile d'imposer ça à un enfant. Est ce si important que ça de survivre soit même si on doit procréer pour faire un malheureux ? Ce sujet me fait penser à mon père. Pour lui le plus important était mon frère car s'est lui qui transmettrait le nom..
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georgesN — 25-06-2009 08:03 |
je ne vois rien-mais c'est très prudent- dans votre histoire de vie quelque chose qui explique ou justifie votre orientation sexuelle. Sauf 2 choses: la violence paternelle vous a sans doute prévenu contre les hommes; et: un homme proche de l'homophobie est -sans qu'il le sache évidemment!- très proche de l'homosexualité (le fait d'être violent avec les femmes est un argument de plus: le sexe féminin effraye encore plus). Reste l'hypothèse génétique: un petit bug dans les chromosomes. Ce qui est caractéristique dans votre autoportrait c'est que vous revendiquez fort votre féminité et jusqu'aux attributs sexuels souvent rejetés par les lesbiennes ! Question: vous est-il arrivé de fantasmer sur un homme doux et patient comme une femme mais "équipé" comme un mâle? Et enfant, jouiez-vous au papa et à la maman?
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georgesN — 25-06-2009 08:10 |
"ce matériel inutile" n'est pas inutile à mes yeux car c'est ce qui symbolise ma féminité à laquelle je tiens énormément" votre position est très intéressante sur ce point: on a l'impression qu'on est à mi-chemin entre deux choses... Avez-vous imaginé ayant un bébé garçon ou fille? Votre amie n'est pas moins paradoxale, puisque, dites-vous, elle a des traits plutôt masculins mais qu'elle aimerait beaucoup porter un enfant... J'incline à penser que l'homosexualité féminine est beaucoup plus "polymorphe" que la masculine...
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phenix — 25-06-2009 09:45 |
On est peut être "polymorphe" mais je pense que cela est normal car on est à mi chemin on est pas totalement femme on est pas homme car des fois je me surprends avec des attitudes d'hommes comme regarder une belle femme dans la rue.. A l'adolescence lorsque j'ai vraiment compris ma situation et que je l'ai rejetée en bloc ça a été une solution que j'ai envisagée d'ailleurs les quelques hommes que j'ai eu étaient très effeminés. Mais bon ça n'a rien changé.. je préfère les femmes.. Enfant je jouais au foot et aux jeux de garçons je ne me souviens pas d'avoir joué au papa et à la maman. Il faut que vous sachiez aussi que j'étais souvent seule je m'isolais dans mon monde étant jeune d'ailleurs ma mère me poussait souvent à aller vers les autres. Je suis toujours assez solitaire j'avais une amie qui m'a insultée lorsqu'elle a su que j'étais homo. Et j'en ai une autre que j'ai encore mais qui est loin et qui a sa vie on se contacte de temps en temps mais on se voit rarement. D'ailleurs mes relations avec l'extérieur est souvent un grande discussion avec ma compagne qui elle au contraire a besoin d'amis. Il est très difficile de m'approcher on me dit souvent " tu es adorable quand on te connait mais pour t'aborder c'est très difficile tu es glaciale". Sur la question des bébés c'est très difficile je ne sais pas moi même.
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georgesN — 25-06-2009 10:28 |
en disant :"que l'homosexualité féminine est beaucoup plus "polymorphe", en fait je voulais dire qu'il existe de grandes différences d'une lesbienne à une autre (et non pas dans vous même), certaines -comme vous- revendiquant votre féminité, d'autres ayant une haine de l'homme (alors que par exemple les hommes homos, généralement adorent la compagnie des femmes) certaines ayant un look féminin, d'autres cultivant leur apparence virile. Encore un point de divergence: un homo s'identifie presque instantanément à la voix, une femme homo, non -me semble-t-il! Tout ceci pour nous demander si la cause "génétique" est la cause centrale chez les hommes alors qu'elle le serait moins chez les femme?...
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phenix — 25-06-2009 10:53 |
Peut être... ou simplement le fait qu'on soit des femmes fait que l'on n'a pas la même réaction que les hommes...
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georgesN — 25-06-2009 11:39 |
ça c'est sur, mais on enfonce une porte ouverte ! :)
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phenix — 25-06-2009 11:53 |
oui c'est plus facile !!! lol
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phenix — 26-06-2009 09:52 |
a écrit:Votre amie n'est pas moins paradoxale, puisque, dites-vous, elle a des traits plutôt masculins mais qu'elle aimerait beaucoup porter un enfant..
Je voulais revenir sur ça. Il est vrai que ma compagne a des attitudes plus masculine que moi mais elle ne touchera jamais un tournevis pour bricoler chez nous ou ne portera pas des charges importantes ça sera pratiquement tout le temps moi. Notre couple ne renvoit pas l'image homme femme mais vraiment 2 femmes d'où des ambiguités comme ma compagne aimerait enfanter mais ne bricolera pas ou autres et moi je m'occupe de la popote lol mais ça me dérangera pas de passer sous la voiture pour faire une vidange.
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