peaubleue — 23-06-2009 05:48

Tout simplement, votre questionnement est génial!!!! Merci!!!! Car vous éclairez avec un point d'interrogation les déplacements où s'affirme habituellement ce problème.
Et si le mal-être vécu venait de l'instinct de procréation!? Car " se perpétuer" est ce qui a, à un moment donné et qlq part, induit un mode de reproduction, sexué!

Y'aurait-il la possibilité d'une réminiscence des stades antérieurs à l'apparition de la différenciation sexuelle, chez les êtres sexués?.... Car les seuls acteurs véhiculant des traces de vie des premières formes de vie, sont les êtres actuellement vivants !!!!
Chaque être vient attester par sa vie, de la survivance de l'espèce de l'être élémentaire dont il est l'évolution.

LOL ce serait pour ça chef qu'on entend souvent "Sa(e)ns ton bac-té-rien!"?

peaubleue — 23-06-2009 05:52

Erreur,
le titre tel que j'aurais vraiment voulu le formuler était:

"Sujet sur l'homosexualité, d'après GeorgesN"

peaubleue — 23-06-2009 05:54

:o

georgesN — 23-06-2009 08:11

"Erreur,
le titre tel que j'aurais vraiment voulu le formuler était:

"Sujet sur l'homosexualité, d'après GeorgesN""


ahhh!!! OUF!

georgesN — 23-06-2009 08:22

sérieusement: votre proposition d'expliquer l'homosexualité de façon phylogénétique n'est pas dépourvue d'intérêt. Mais je crains qu'elle reste invérifiable et infalsifiable!
Mon approche est plus clinique: il y a aporie entre le refus d'utiliser son sexe dans sa fonction "naturelle": le "coït" (aller ensemble, en latin) et le désir de se survivre à soi-même en donnant la vie.
Cette aporie, ce conflit, donc, engendre une souffrance.
Être stérile est une castration majeure.
Quels destins à cette castration ?

peaubleue — 23-06-2009 12:49

* "il y a aporie entre le refus d'utiliser son sexe dans sa fonction "naturelle": le "coït" (aller ensemble, en latin) et le désir de se survivre à soi-même en donnant la vie"

Et s'il n'y avait aporie que parce que l'on cherche à comprendre ce que du moins les moyens et l'époque ne permettent pas (de comprendre)? Je veux dire et si sous ce qui semble être le fond pensable du problème (et dont vous donnez la formulation très judicieuse, que j'ai reporté *) était tapis encore et toujours la nature, que l'on ne pourra que s'acharner indéfiniment à appréhender puisqu'elle nous fait?

Cela rejoindrait l'éternelle question, à savoir: Est-ce que l'univers ne sera jamais totalement lisible, ou sommes nous vraiment un de ses "organes" par lequel finalement il pourra se comprendre (on pourrait donc presque dire lui-même)?

Attention, je ne remet nullement en question votre expérience et votre raisonnement, je serais même très tenté d'y adhérer, et ce en quoi je reste certain, c'est sur l'intérêt pour l'homosexuel de brasser son éventuel malaise par le type d'interrogation que vous avez soulevée: Transférer l'énergie de son mal-être dans l'interrogation, c'est déjà un pas vers un mieux être..
D'autres que moi j'espère prendront part à tout cela, ne sommes nous pas tous concernés de près ou de loin? En tout cas par le fait de s'interroger oui, je le crois.