georgesN — 22-06-2009 22:06

un peu en écho à la remarque de phénix, je voudrais faire une remarque en forme de question:
il semble que la vie d'un(e) homo en France, en 2009, soit, d'un point de vue social, plus facile; le regard des autres pèse moins.
Et pourtant.
Pourtant il semble que beaucoup d'homo souffrent, quand même.
Alors de quoi?
J'invite tous les homos susceptibles de répondre avec la plus grande franchise:
autant la sexualité peut parfaitement se vivre dans l'épanouissement le plus total, autant il me semble qu'ils finissent toujours par buter sur la question de l'enfant, de la paternité ou de la maternité qui sera forcément barrée, même s'il y a des accommodements. La sexualité peut être invertie et être vécue normalement. Soit. Et l'instinct de reproduction ? Ou, en termes familiers: le besoin de transmettre, d'enfanter?
N'est-elle pas là, cette souffrance indicible? Souffrance qu'on écarte, qu'on dénie ("même pas mal") et qui vous rattrape au détour d'une crise?
Merci de vos réponses