Thérapeute — 19-11-2007 16:48

Recherche de témoignage ,merci d'avance.
ABD

Thérapeute — 21-11-2007 19:28

wahh, personne ne connaitrait personne souffrant d'hyperactivité , de près ou de loin ??
L'idée de ce post est d'établir par le biais de témoignage et autre une liste de piste de travail ayant pour but une classification présice, en effet les psychiatres sont souvent distants vis à vis de cette pathologie, ne sachant pas vraiment "l'étiqueter" ce qui fait que les soins ou aide apportés ne vont pas toujours dans le bon sens. Surtout si cette hyperactivité a engendré des troubles addictifs.
Merci d'avance

Thérapeute — 24-11-2007 10:19

Est ce un sujet qui dérange ??

Christelle Moreau — 24-11-2007 15:29

Bonjour Alain,
en ce qui concerne l'hyperactivité, j'aurais beaucoup à dire, mais que recherchez vous au juste et que souhaitez vous étudier ?
J'ai travaillé près de 5 années en IRP ( institut de rééducation psychologique et pédagogique), IR...IME, IMPRO et foyers. J'ai donc travaillé aux cotés de jeunes hyperactifs et pourrais peut-être vous être utile à quelque chose.

Christelle Moreau — 03-12-2007 14:36

Pour ce qui est des jeunes en institution, tout ce que je peux vous confirmer, c'est qu'ils sont effectivement bourrés de médocs...
au programme :
théralène, tranxen , didipéron et j'en passe et des meilleurs...
Le but est de réduire les angoisses dûes à l'accumulation de "trop" ou de "pas assez", car l'hyperactivité génère forcement des carences, mais aussi se révèle être un trop plein de beaucoup qui en génère un autre.

Bref, le vase déborde de tous les côtés mais il est sous le robinet ouvert et y'a personne pour le fermer.

Pour ce qui est du "dérangement", c'est logique, avez vous déjà essayé de parler à un hyperactif, je veux dire plus de trois minutes et cela sans qu'il se déconcentre ? Si oui, alors vous avez de la chance, car c'est un moment rare.
Bref, c'est épuisant, mais passionnant, mais vraiment passionnant, et lorsque l'on arrive à apaiser la quantité de neurones (dont on a l'impression) qu'ils s'entrechoquent à l'intérieur de la boîte crânienne et ceci dans un espace de partage, c'est le bonheur, mais cela ne dure pas, malheureusement.

Alors malheureusement certains thérapeutes ou travailleurs sociaux, usés, désabusés, en institution baissent considérablement les bras devant ces êtres, ultra sensibles ( éponge haute qualité ), bourrés de sentiments "trop" confus et ne tenant pas en place ( mais ça c'est un constat perso), "c'est TROP fatiguant et c'est démotivant" ! Je l'ai entendu des centaines de fois !
Mais heureusement, tout le monde ne réagit pas de la même façon, mais je comprends tout à fait que vous posiez la question.