mxxx — 13-11-2007 13:30

En bref, je souffre de TCA depuis l'âge de 16 ans. Au début une anorexie très sevère en 1999 jesuis hospitalisée à 34kgs pour 1,68mètre.

Je ressors  45kgs avec des tonnes d'antidépresseurs et autres médocs que je ne vais quitter qu'en oct 2006 seule, car ma psy persistait à me dire que j'en avais besoins. Sevrage difficile mais fait.

Depuis c'est crise d'anorexie et boulimie à répétition.

Au plus fort de ma boulimie, environ en 2001 je dirais, j'ai préféré faire une TS plutôt que de re-subir la boulimie. PLusieures tentatives ont suivient. Environ 8 en 4années. Toujours avec des médicaments. Il ya eu aussi des scarifications, de nombresees hospitalisations.

Et mon poids monte et descend. je suis la plupart du temps autour de 52, ce qui est enorme pour moi. Je suis allée en 2003 (à cause de l'hyperphagie) à 60.

je suis droguée aux laxatifs, pillulles miracles et diurétiques.

Aujourd'hui mon seul succès est l'arret du traitement AD.

J'ai 27 ans et à l'heure actuelle je suis de nouveau victime de boulimie. Des crises qui ne sont en rien comparables à d'autres que j'ai pu faire.

Quand il faut que je crise, je suis capable de tout: vol, sortir en pleine nuit en pyjama avec un manteau long, faire les poubelles, dévaliser des distributeur dans le métro,....

Là j'attend une rechute pour maigrir. Et pourtant je sais bien que c'est pas une solution.

Je ne souhaite que ça.

Car à 54 aujourd'hui, je pleure et je fais des crises d'angoisses à la vue de mes seins, mon ventre , mes cuisses,....

J'ai fais 10ans de psychothérapie, beaucoup d'hospitalisation, j'ai eu des problmes de santé graves (RGO, les dents, le coeur,...) , fais des thérapies plus douces, sophrologie, yoga, emdr, psychologies,... et j'en passe.

je fais beaucoup d'effort nutritionnels. J'achète des petits pains individuels, je fais beaucoup de poissons que je cuisine (et pas de poissons maigres), j'essaye de mettre un peu d'huile d'olve dans mes salades, de me faire des flans, des pates de temps en temps,m'autorise des plats plus riches: hoummous, caviar d'aubergine, fromage  blanc non zero%.... ce que je n'avais jamais fais auparavant.

MAis malgré tout mes efforts et le volonté que j'ai eu ces derniers temps à "manger normalement" rien ne fait. Tôt ou tard je me retrouve au dessus des Wc à vomir.

Alors je me dit que malgré tous mes effort si de toute façon je vais revivre une de ces crises, à quoi bon.

Je suis aussi très dépressive, ne sors que très peu, vit seul, travaille beaucoup,... J'ai quelques loisirs,....

Et quand je vois ma situation actuelle, je me demande si je vais osciller toute ma vie entre anorexie et boulimie??? je ne garde pas 6 mois le même silhouette, c'est très perturbant.

Et je ne vois pas l'interet de continuer ainsi, je souhaite mourir plus que tout au monde. je n'aime pas la vien ,ne m'aime pas tout court.

j'ai eu un an de répis depuis tout ce temps. Suite à une rechute ano, j'ai passé 1 ans sans crises (mais toujours un rapport conflictuel avec la nourriture). j'étais bien dans ma peau et ne pesais que 42. Je n'envisage la vie qu'en étant en phase avec moi-même, bien dans ma peau. Et ce stade passe par la maigreur. Pour avoir eu toutes sortes de silhouettee sais que je ne veux pas vivre grosse. je ne le peux pas de toute façon.

Mes tca s'accompgnent de toutes autres sortes de problèmes du comportement: impossiblité de manger normalement "en société", comptage de calories excessif, prise excessive de madicaments, beacoup de dégouts, une orthorexie flagrante,...

JE ne sais plus quoi faire, et je souhaite juste savoir si je suis destinée à ça toute ma vie. A 80 ans serais encore en train de vomir mes excès???

Si il doit en être ainsi ça n'en vaut pas la peine.

Et aujourd'hui je préfèrerait me jeter sous une rame de métro plutot que de re-criser.

merci de votre réponse.

leeloup — 13-11-2007 14:21

Les tca font parties integrantes de notre vie et meme une personne dite guerie restera sujette a certaines periodes de sa vie a des retours de crises.Es tu encore suivi par quelqu un,peut etre n as tu pas eu l aide adequate car 10ans de psychotherapie c est long et finalement ou ça t a mené?essaie de voir un autre psy ,il faut des fois en faire quelques uns pour trouver celui qui nous correspond,peut etre n as tu pas trouvé encore le bon,ne te decourage pas.
Ne te focalise pas seulement sur tes tca,car finalement c est un symptome depressif.Tu as peut etre d autres problemes a regler avant qui t empeche d avançer,et aussi as tu reelement envie de t en sortir?c est une question qui faut se poser car pour ma part je pense sais que la reponse est non.Qu est ce qui t arrete ,qu est ce qui te freine?

mxxx — 13-11-2007 16:03

merci leeloup de ta réponse et je dois avouer que ta reponse ne me rejouis pas, à savoir que les tca sont parti intégrante de nous.

Comment puis-qje envisagé des enfants qe je vais hair pour avoir grossi, à qui je vais volerla bouffe, vomir leur gouters,....

jamais e n'ai pu vivre avec un homme en toute serenité car a chaque fois, dans le secret ou en le lui disant, vanais des crises ou des bloquages face à un grain de riz.

Ma psychothérapie à été longue et avec plusieurs psy des bbons, des moins bons, des que j'ai choisi, d'autre que j'ai vu de force. J'ai avec moi des années de carnets alim et impossible d'établir des liens de causalité entre les crises.

D'autres prob à regler surement, mais je n'ai pas non plus connu de viol, abus divers,..... juste des moqueries de gamins etc...

Au mois de mais 2007 rien, absolument rien ne m'aurait freine de guerrir, je faisais du sport, je m'efforcaais de mener une vie sociale, d'aller au ciné, de prévoir des vacances, de revoir des amis, une nutritionniste, une psychologue géniale... j'avais envie d'en finir, j'vais la volonté MAIS j'ai passé les 6 derniers mois la tete au dessus des chiottes. le matin je me reveillais epuisée et je mangeais de laxa. J'étais fatiguée,..... Horrible. Et par dessus tout cette vie "normale" que je menais à coté m'a beaucoup déçue. Pas de satisfaction a en tirer, pas de plaisir. Je ne me sentais plus moi-même. Comme une etrangère dans mon corps.

Aujourd'hui si je ne conais plus qu'une crise par semaine en moyenne, j'en suis pas pour autant heureuse.

j'ai largué mon mec car je souhaitais faire mes crises d'ano "tranquille".

Aujourd'hui ce qui me freine c'et la déception de ce que peut m'aporter le vie au quotidien, tout ce travail contre moi-même pour ça!!!! Et bien ça n'en vaut absolument pas la peine.

6 mois de lutte interne pour quelques malheureuses minutes de pseudo bonheur? Non merci. Et aujourd'hui si je n'avais pas une mère, une soeur et un chat et bien il y a longtemps que je me serais jeté par le fenetre.

leeloup — 13-11-2007 17:19

je comprend ta souffrance,tes desirs dans finir,cette maladie nous detruit interieurement,et la denutrition ne nous aide pas a reflechir toujours comme il faut.Ne perd pas espoir,accroche toi a un but,met en route un projet.Quelque chose qui pourrait t aider a entrevoir l avenir.Tu dis vouloir etre maman,donc connaitre ce bonheur d enfanter,c est un beau desir et tu te projete dans l avenir donc tu as ce desir de t en sortir.Tu veux ,tu as espoir alors ne le perd pas.Tu peux devenir maman,tu peux t en sortir ,mais tu n as pas trouvé encore les bonnes clees pour pousser les portes de la guerison.Mais ça viendra,car au fond de toi tu ne veux pas rester comme cela.Continue de te battre,certains jours sont plus durs que d autres mais voit deja un point positif,tu fais moins de crises,ne voit pas que les mauvais jours ,les jours a crise,regarde aussi ceux ou tu en a pas fait,tu en fera sans doute moins avec le temps et peut etre plus du tout a l avenir mais tu as encore besoin de temps et cette maladie demande beaucoup de patience.C est le maitre mot pour pouvoir esperer guerir!

geispe — 14-11-2007 12:35

mxxx bonjour,
si cela t'intéresse je peux te passer mon hypothèse qui vaut ce qu'elle vaut... et elle repose sur une idée à moi que nous fonctionnons au moyen de cycles naturels...
alors...
Ta description me parle et je vais citer les choses que j'ai notées :
si tu as 27 ans tu es née en 1980 ou pas loin.

a écrit:

Au plus fort de ma boulimie, environ en 2001 je dirais, j'ai préféré faire une TS plutôt que de re-subir la boulimie. PLusieures tentatives ont suivient. Environ 8 en 4années. Toujours avec des médicaments. Il ya eu aussi des scarifications, de nombreuses hospitalisations

là c'est pour moi la "période critique septennale des 21 ans qui va de 20 ans et demi à 22 ans, dans certaines conditions au-delà (si on ne "sait pas" s'arrêter). Période périlleuse, selon les personnes, bien entendu...
ensuite :

a écrit:

J'ai 27 ans et à l'heure actuelle je suis de nouveau victime de boulimie. Des crises qui ne sont en rien comparables à d'autres que j'ai pu faire.Quand il faut que je crise, je suis capable de tout: vol, sortir en pleine nuit en pyjama avec un manteau long, faire les poubelles, dévaliser des distributeur dans le métro,....

or selon ma théorie, à 27 ans et demi environ on entre dans la période critique des 28 ans... et tu le décris apparemment bien :

a écrit:

Au mois de mais 2007 rien, absolument rien ne m'aurait freine de guérir, je faisais du sport, je m'efforçais de mener une vie sociale, d'aller au ciné, de prévoir des vacances, de revoir des amis, une nutritionniste, une psychologue géniale... j'avais envie d'en finir, j'vais la volonté MAIS j'ai passé les 6 derniers mois la tete au dessus des chiottes. le matin je me reveillais epuisée et je mangeais de laxa. J'étais fatiguée,..... Horrible. Et par dessus tout cette vie "normale" que je menais à coté m'a beaucoup déçue. Pas de satisfaction a en tirer, pas de plaisir. Je ne me sentais plus moi-même. Comme une etrangère dans mon corps.

et je relève encore autre chose :

Aujourd'hui si je ne connais plus qu'une crise par semaine en moyenne, j'en suis pas pour autant heureuse.

là tu pourrais vérifier si crises (et TS d'ailleurs) arrivent ou sont arrivées le même jour ou au même moment de la semaine. D'après moi nous avons un jour de débrayage hebdomadaire lors duquel on peut "craquer" si on est fragile, ou on a des problèmes. Cela devrait d'ailleurs faire ressortir un "lien de causalité" lorsque tu dis :"J'ai avec moi des années de carnets alim et impossible d'établir des liens de causalité entre les crises." donc peut-être vérifier s'il y a la périodicité dont je parle.


voilà pour l'instant ce que j'ai trouvé au moyen des données que tu cites : si çà t'inspire tant mieux... sinon passe dessus...
juste encore pour répondre à ta question :
<<JE ne sais plus quoi faire, et je souhaite juste savoir si je suis destinée à ça toute ma vie. A 80 ans serais encore en train de vomir mes excès???>>
d'après moi c'est clairement non car tout se maîtrise et s'organise, tout évolue...
ton problème actuel par contre, c'est que selon ma théorie tu es dans un passage difficile jusqu'à 29 ans et il faut que tu t'accroches... si tu veux t'en sortir par toi-même (le sachant on peut parfois gérer : çà dépend du caractère des personnes) mais si c'est trop difficile et c'est souvent le cas il faut se faire aider.
Tu dis par ailleurs que tu travailles beaucoup : indiscret de demander dans quel domaine ?

mxxx — 14-11-2007 21:05

merci geispe de ta réponse. Tout est bon à prendre, je suis ouverte à tous les discours SAUF les trucs du genre "c'est pas bien compliqué quand même de manger un morceau de pain!!!! etc... ou bah faut arreter de se gaver!!!".

Mon ex me disais parfois "arrête de te gaver, tu va ressembler à une baleine" lui aucourant de rien j'vais envie de lui cracher mon venin, ma rage, ma haine à la figure.

Ta théorie??? C'est à base de données psychologique?? plus précisemment elle dit quoi???

Sinon pour ce qui est des crises et ts, j'ai bien sur chercher à savoir si les lundis plus que les mercredis ou le soir plus que le matin Mais rien trouvé à partir de ça.

La seule chose serait peut-être au début d'une "décompression", le vendredi soir, le premier jour de vacances,....
En général, Ca viens vraiment quand ça veut, ça me tombe vraiment du ciel. C'est le plus souvent le soir, car seule. Mais c'est déjà arrivé tôt le matin: tournée de boulangerie à 07h30. Parfois en pleine nuit, à 2h00 du mat, je ressors en transe et j'achète tout ce qui peut se manger. Suis dans un quartier touristique et populaire, donc ya toujours à manger quelquepart.

Sinon j'essaye de me demener dans mon travail (dont je ne parlerais pas, la parano d'être eventuellemnt reconnue!!) mais c'est dur même très dur quand il faut bosser et que ma tete ne pensequ'au prochain repas. Parfois un plat m'obsède et je ne me concentre plus, si j'ai des perles de coco asiatiques dans la tête, plus rien à faire.

geispe — 14-11-2007 21:39

a écrit:

Ta théorie??? C'est à base de données psychologique?? plus précisemment elle dit quoi???

de l'observation et la découverte de différents cycles de l'humeur et des émotions (voir fil cycles de l'émotion dans la rubrique dépressions) et de plein de concordance trouvées dans le quotidien...

a écrit:

Sinon pour ce qui est des crises et ts, j'ai bien sur chercher à savoir si les lundis plus que les mercredis ou le soir plus que le matin Mais rien trouvé à partir de ça.

tu peux vérifier d'après ma théorie et d'ailleurs si tu fais une trouvaille çà m'intéresse beaucoup : le jour où l'on craque c'est simplement le jour de la semaine où on est né (faut vérifier avec la date de naissance) : né un dimanche on a tendance à craquer le dimanche. Mais attention dès la veille au soir donc ici le samedi soir 18H  Et avec la routine on la sent venir, cette journée souvent de mélancolie et/ou de blues. De suicide dans les cas extrême (vérifie tes TS avec ton jour de naissance par exemple)... et je ne raconte pas de lubies : j'ai vérifié plein de suicides.

a écrit:

travail (dont je ne parlerais pas, la parano d'être eventuellemnt reconnue!!)

no problem :-)

a écrit:

mais c'est dur même très dur quand il faut bosser et que ma tete ne pensequ'au prochain repas

tu penses au prochain repas dans quel sens ?
il t'abhorre, tu es impatiente, tu en as peur ou tu en as envie ? scuses mes questions peut-être bêtes mais je n'ai pas eu trop à faire à des expériences d'anorexie/boulimie ...
mais j'aimerais mieux comprendre...
à +

mxxx — 15-11-2007 13:30

je vais donc te donner certains ages et evenements pour voir s'ils peuvent conforter ta théorie, et l'idée de cycles....

Début de l'amaigrissement =18
Stade critique, le plus bas= 19
Première TS=20
Dernière TS= 25
Poids le plus fort= 23
Rechute ano à 23/24 pui à 25/6 de nouveau à27 mais très bref.
Le plus fort de la boulmie= 19 à 21 après je ne sais plus, juste voulu tout oublier puis reprise à 26 = premmière crise après un long moment de repis.

Quand je dis que je pense au prochain repas c'est de penser à ce qui est "bon pour moi". Quelquechose de sain, qui ne me fera pas grossir et me donnera suffisement d'énergie jusq'au suivant. C'et accompagné de calcul de calories de protéines, si jamais il est prévu que j'aille au resto, je pense au menu. Exp: un japonais, je peut passer la matinée à medire "juste des sashimi, c'est des protéines, la salade de choux pour les fibres, éventuellemnt une pomme si pas trop de sashimi et si la salade pas trop grasse, et puis non pas de pomme pas besoin, et pas de riz, en fait si, peu-être une pomme pour les fibres et la pectine, la soupe miso je ne la fin pas, c'est de l'eau salée donc= rétention d'eau...., et si jamais trop de sashimi et salade trop grasse alors faut prévoir des laxa et le soir que de la soupe, et si pas de pomme alors je m'en autorise une ce soir..." et c'et un dialogue sans findans ma tete. Alors imagine le samedi matin quand j'ai les 6 repas du week-end à réfléchir... C'est affreux.

Le repas ne me fait plus flipper, il fut un temps ou l'idée d'aller manger dans un café me terrifiait. Aujourd'hui ce n'est plus le cas mais je ne m'en réjouis pas non plus. Aujourd'hui je sais dire non, je n'ai pas de honte à demander un peu de salade verte avec des oeufs durs sans mayo et après m'acheter un fruit sur le trajet. La différence c'est qu'aujourd'hui je me moque de ce que les autres peuvent penser de mon alimentation. je dis toujoursque je prend un GROS pt dej (ce qui n'est pas toujours faux) et que donc pas trop faim au dej. J'apréhende les cartes que je ne connais pas, donc, les japonais, les asiatiques, le libanais, les couscous... la carte est toujours la même alors pas de soucis.

Mais parfois il y a de sale surprise. En vacances, je demande un potage de tomate en entrée ET.... horreur des grains de riz  dedans et bien là ce fut la paralysie totale, je l'ai echangé contre le potage d'asperge (sans riz) de ma soeur qui connait bien mes problèmes et a du penser très fort "elle est son regime fait chier..."

Tout ce que je menge doit être utile.Et beaucoup de chose ne le sont pas à mes yeux. Un fruit ou un legumes doit être riche en fibre, un laitage pauvre en graisse et riche en protéines, le poisson maigre ou gras (= oméga 3). Et en réalité je ne pourrait me nourrir que de substituts de repas, et de complément alimentaires (levure de bière, pollen, germe de bléé, son de blé, spiruline en grain, graines de lin,....).

Les repas j'ai peur et j'ai envie.

je ne sais pas ce que je peut te dire d'autre pour t'aider à mieux comprendre....

Et ton hypothèse??? C'est dans le cadre d'études?? Professionnel?? Un proche souffre de tca???? Sans indiscrétions bien sur.

Mary — 15-11-2007 14:11

Mxxx,

je vais être assez directe. Je me le permets car j'enfreins la promesse que je m'étais faite ici c'était de ne jamais parler de moi, du moins de mon anorexie, plutôt ancienne anorexie.

Je vais être directe plutôt et je vous ai lue de A à Z.

Vous dites dans votre dernière message qu'aujourd'hui, je vous cite :
"le repas ne me fait plus flipper, il fut un temps ou l'idée d'aller manger dans un café me terrifiait."

et vous ajoutez plus loin :
""Mais parfois il y a de sale surprise. En vacances, je demande un potage de tomate en entrée ET.... horreur des grains de riz  dedans et bien là ce fut la paralysie totale""

Je m'autorise à vous dire qu'après tout ce que vous avez enduré, il est temps que vous ne vous racontiez plus de salade. Il en va de la santé et du bonheur de votre famille.
Moi c'est comme ça que je me suis sortie, en pensant que je pourrissais la vie des miens.

Parce que se mentir à soi-même, c'est de bonne guerre pour l'anorexique puisqu'elle est incapable d'avoir une image construite. Alors, elle falsifie tout parce qu'elle est à la recherche d'un JE NE SAIS QUOI.
Vous NE TROUVEREZ RIEN de plus que cet "ici et maintenant".

Quand je dis que c'est de bonne guerre, cela veut dire que l'anorexique déteste l'imprévu, des grains de riz dans sa soupe qu'elle n'aura pas commandée, ordonnée, car elle contrôle tout autour d'elle, y compris sa famille qu'elle dirige de main de maître et dont elle pourrit la vie, bis, en les empêchant de vivre à leur gré.
Alors, si j'ai un conseil à vous donner, c'est de foutre en l'air tout ce qui est susceptible de vous tromper, de vous mentir à vous-même : pillule et autre.

Il vous faut passer à la vitesse supérieure, sans pillule et sans balance, et vous présenter nue à un psychanalyste ou psychothérapeute. Surtout pas à un psychiatre qui aura peut-être encore le geste compulsif de vous droguer.

Et là, vous contrôlerez vraiment votre vie plutôt que votre poids à coups de courbes et de statistiques.
54 kg pour 1 m 68 c'est effectivement énorme quand on est anorexique.
Gardez ce poids, et devenez une femme. Et ça ne sera plus énorme.

Je vous dis bon courage parce que c'est dur d'aller à l'encontre de mécanismes pulsionnels. Interrogez votre mère. C'est elle dont il s'agit d'abord, et ensuite votre père surtout.

Mary

geispe — 15-11-2007 14:56

merci de m'avoir répondu longuement.

a écrit:

Début de l'amaigrissement =18
Stade critique, le plus bas= 19
Première TS=20
Dernière TS= 25
Poids le plus fort= 23
Rechute ano à 23/24 pui à 25/6 de nouveau à27 mais très bref.
Le plus fort de la boulmie= 19 à 21 après je ne sais plus, juste voulu tout oublier puis reprise à 26 = premmière crise après un long moment de repis.

les moments à retenir et qui intéressent ma théorie (qui n'est pas du 100% mais qui est un objet de recherche pour moi) ce sont les périodes suivantes - qui peuvent concorder - un peu avec ce que tu décris :
20 ans et demi à 22 ans
puis 27 ans et demi à 29 ans...
ce sont là pour moi souvent des périodes de "fortes perturbations" qui peuvent se manifester d'un tas de façons diverses possibles.
Peut-être que cela pourrait expliquer ta reprise après un répit... l'avenir te le dira si tu observes la suite.
Ce qui m'aurait intéressé encore c'est de savoir si tu as trouvé un rapport avec "jour de crise ou ts" et jour de la semaine où tu es née. (ou la veille au soir de ce jour)

Sinon ton explication concernant la façon de percevoir tes repas me donne plutôt l'impression que tu es "normale" (poids/taille) mais que tu as une façon très intellectuelle et obsessionnelle de percevoir ce que tu manges (analyser lipides, protides, calories et omégas tout cela lié à un essai d'équilibrer son alimentation) c'est un apprentissage que l'on récupère à son profit, mais c'est aussi lié à la masse d'infos et d'inquiétudes qui sont véhiculées partout quand à la bonne santé et aux propriétés des aliments. En plus les renseignements que l'on peut trouver sont souvent contradictoires. (c'est un peu mon domaine d'épicier bio :-)
Il faudrait que tu arrives à accorder moins d'importance au sujet de l'alimentation : cela n'empêche pas d'y faire attention mais peut-être essayer de ne pas considérer le casse-croûte avec un ordinateur dans la tête... relaxer, déculpabiliser...
Peut-être plus facile à dire qu'à faire :-) mais avec un peu d'exercice essayer de percevoir différemment la vie (la peur superflue de maigrir et de grossir, de tomber malade, etc...)

a écrit:

Et ton hypothèse??? C'est dans le cadre d'études?? Professionnel?? Un proche souffre de tca???? Sans indiscrétions bien sur.

rien de tout çà : une passion... j'ai découvert il y a bien vingt ans que beaucoup de nos comportements sont conditionnés par divers cycles naturels qui démarrent à notre naissance et depuis je cherche et calcule (et trouve) plein de relations entre ces cycles et plein de choses comme la dépression, le suicide, les crimes, les psychopaties, les manies, et je les liste dans un forum (voir mon profil) et récemment un blog où j'analyse les faits de l'actualité.
Je me suis sincèrement inquiété lorsque j'ai vu qu'à 21-22 ans tu avais fait une série de TS... or pour moi la période "à risque" suivante démarre à 27 ans et demi... alors faut s'en rappeler si on est mal pour ne pas "se faire avoir"...

mxxx — 15-11-2007 18:27

sais tu comment je peux retrouver le jour de ma date de naissance????genre sur internet car je ne sais plus ou est mon acte de naissance.

vais quand même faire une recherche.

mxxx — 15-11-2007 18:35

il semblerai que se soit un lundi mais pas sure à 100% disons à 98%

geispe — 15-11-2007 19:17

tu cherches un calendrier de l'année en question avec google il te le dit.
http://5ko.free.fr/fr/year.php?y=1980 p.exemple...

georgesN — 15-11-2007 22:35

Monsieur Geispe, j'ai beaucoup de respect pour les épiciers. J'ai beaucoup de sympathie pour les professeurs Tournesol et ses émules quand ils vous annoncent fièrement que de la date de mariage de votre grand-mère ils vont pouvoir déduire votre note au bac.
J'en ai soudain beaucoup moins lorsqu'ils se prennent pour Nostradamus et écrivent, comme dans votre dernier post :"Je me suis sincèrement inquiété lorsque j'ai vu qu'à 21-22 ans tu avais fait une série de TS... or pour moi la période "à risque" suivante démarre à 27 ans et demi... alors faut s'en rappeler si on est mal pour ne pas "se faire avoir"..." Ceci me parait grave et je ne puis cautionner de pareils comportements avec les conséquences possibles que de telles affirmations peuvent avoir.
Amusez-vous tant qu'il vous plait avec vos correspondances chiffrées mais là vous pouvez nuire et je ne puis l'accepter.
Vous admirez W.Fliess, ami de Freud, et regrettez, dites-vous, qu'il n'ait pas été reconnu? Ça n'a pas de rapport avec les cycles mais vous n'êtes pas sans savoir qu'il a violé son propre fils à deux ans?

geispe — 16-11-2007 10:24

a écrit:

J'en ai soudain beaucoup moins lorsqu'ils se prennent pour Nostradamus et écrivent, comme dans votre dernier post :"Je me suis sincèrement inquiété lorsque j'ai vu qu'à 21-22 ans tu avais fait une série de TS... or pour moi la période "à risque" suivante démarre à 27 ans et demi... alors faut s'en rappeler si on est mal pour ne pas "se faire avoir"..." Ceci me parait grave et je ne puis cautionner de pareils comportements avec les conséquences possibles que de telles affirmations peuvent avoir.

mon intention ce n'est pas de venir après les pots cassés (sauf pour analyser) mais surtout de venir avant pour éviter qu'il y ait de la casse. Si j'avais pu dire au philosophe Gilles Deleuze qu'on a de sacrées envies de suicide lorsqu'on se trouve dans son jour critique émotionnel dans la période critique de son cycle septennal il aurait peut-être compris pourquoi il a des envies de suicide et ne se serait peut-être pas suicidé le 4 novembre 1995. (dans un jour critique émotionnel et dans la période critique de son cycle septennal) Idem pour Edouard Levé écrivain qui vient de se suicider à 42 ans période critique septennale : je ne fais que citer un cas connu et un cas récent mais ils sont très nombreux, et pris à l'avance cela changerait certainement les choses.

a écrit:

Vous admirez W.Fliess, ami de Freud, et regrettez, dites-vous, qu'il n'ait pas été reconnu? Ça n'a pas de rapport avec les cycles mais vous n'êtes pas sans savoir qu'il a violé son propre fils à deux ans?

non je n'admire pas Fliess : je fais le constat qu'il était sur la bonne piste lorsqu'il a découvert les biorythmes, mais qu'il s'est trompé d'un chouia ce qui peut arriver lorsqu'on fait une nouvelle découverte. Pour le viol de son fils jamais entendu parler mais je ne vois de toute façon pas de rapport... il a bien divagué sur le nez et le sexe des femmes mais c'était l'époque Freud a fait toute sa vcie la même chose... :-)

Christelle Moreau — 16-11-2007 10:40

Ce site est effectivement ouvert à tous, et là est le danger, surtout pour les utilisatuers fragile et fragilisé.

Nous ne pouvons faire taire Geispe et ses calculs insensés, car chacun à sa place ici et surtout dans la parole.

Par contre, nous sommes en mesure de dire à nos utilisateurs que nous n'approuvons en aucun cas ce genre de méthode farfelue et qu'elle est à notre sens, totalement dénuée de bon sens et dangereuse pour ceux qui s'y intéresse en délaissant les thérapies reconnues.

A bon entendeur.
Faites attention à vos lectures et aux beaux parleurs.

georgesN — 16-11-2007 10:51

J'ai connu Deleuze et l'idée qu'un philosophe de cette envergure puisse s'être tué parce que c'était écrit (dans le fond c'est ce que vous dites!) et non parce qu'il se savait très malade et que C'ÉTAIT SON CHOIX. me fait doucement rigoler.
Mais là où vous ne comprenez rien à ma remarque c'est que : à annoncer à quelqu'un:"attention, vous serez pas bien dans 5 ans et demi, faites attention à vous! gaffe à pas avoir des idées de suicide à ce moment parce que vous pourriez passer à l'acte" vous courrez le risque d'amener justement au passage à l'acte la personne que vous mettez en garde ! Vous avez entendu parler de la suggestion, j'espère ? Ou du marquage social?  C'est exactement l'effet qu'aurait eu sur des enfants de 3 ans la loi qu'avait voulu instaurer le dangereux ministre de l'intérieur de l'époque voulant éradiquer la délinquance dès la maternelle "oh là là, ce petit rouquin là il tire les couettes de ses copines, il pique les jouets : faut l'étiqueter "futur délinquant" et s'en occuper, nous devons faire de la prévention".
Pareillement, annoncer à une personne en difficulté" faites bien attention à pas penser à la mort dans 3 ans, surtout le jeudi après-midi si le temps est à l'orage" est un comportement de devin dangereux, limite sectaire.

geispe — 16-11-2007 11:13

a écrit:

à annoncer à quelqu'un:"attention, vous serez pas bien dans 5 ans et demi, faites attention à vous! gaffe à pas avoir des idées de suicide à ce moment parce que vous pourriez passer à l'acte" vous courrez le risque d'amener justement au passage à l'acte la personne que vous mettez en garde ! Vous avez entendu parler de la suggestion, j'espère ?

vous pensez bien que j'y ai réfléchi...
pouvez vous me dire quel est le pourcentage de risque de la suggestion de passer à l'acte, puis le risque de la suggestion de se prendre en charge et de ne pas passer à l'acte parce qu'on est mis en garde ?
par ailleurs je suis intéressé par toutes données : date de naissance et date de suicide ou tentative de suicide pour essayer de vous démontrer le lien avec les cycles dont je parle.

georgesN — 16-11-2007 11:34

Outre le danger que vous faites courir et que vous refusez de voir, votre attitude manque totalement de scientificité: le scientifique expérimente puis vérifie: c'est à dire qu'il cherche à trouver où est la faille, quand cela ne marche pas; vous, vous vous contentez d'entasser des données quand elles vont dans votre sens!. Vous émettez un postulat et ne mettez pas à l'épreuve vos théories.

Manon — 16-11-2007 12:14

Bonjour a tous et toutes,

Une fois encore je précise bien que je ne suis pas psy mais comme membre de ce forum je parcours tout les écrits et j’ai moi aussi ma propre opinion.

Oui Tout le monde a le droit de parole et d’écrit sur un forum public mais c’est justement a cette parole c’est écrit libre qu’il faut faire attention car moi perso je vois un danger pour des personnes influençable, en souffrance ou en trop grande demande d’être approuvée, comprise, prise sous l’aile bienveillante d’une personne qui pourrait être assimilée comme un  « parents ».

Quand je vois écrit  geispe; » vous pensez bien que j'y ai réfléchi...
pouvez vous me dire quel est le pourcentage de risque de la suggestion de passer à l'acte, puis le risque de la suggestion de se prendre en charge et de ne pas passer à l'acte parce qu'on est mis en garde ? »


Moi désolée du terme mes je m’en fiche du risque ou pas, du pourcentage ou pas, nous ne somme nous membres pas des sujet d’étude pas des cobayes de laboratoire.

Ou encore ceci : » Je me suis sincèrement inquiété lorsque j'ai vu qu'à 21-22 ans tu avais fait une série de TS... or pour moi la période "à risque" suivante démarre à 27 ans et demi... alors faut s'en rappeler si on est mal pour ne pas "se faire avoir"... »

Alors la non et non, moi perso a une période de ma vie, vous m’auriez écrit cela et bien je ne serais plus en vie aujourd’hui car je me serais suicidée avant mes 27ans pour justement ne pas entré dans cette mauvaise période.

Par contre geispe, quand vous écrivez » Il faudrait que tu arrives à accorder moins d'importance au sujet de l'alimentation : cela n'empêche pas d'y faire attention mais peut-être essayer de ne pas considérer le casse-croûte avec un ordinateur dans la tête... relaxer, déculpabiliser...
Peut-être plus facile à dire qu'à faire :-) mais avec un peu d'exercice essayer de percevoir différemment la vie (la peur superflue de maigrir et de grossir, de tomber malade, etc...) »


Là oui je suis en accord avec vous, ceci pour vous dire que je ne rejette pas tout vos écrit.

Bonne journée
Manon

geispe — 16-11-2007 12:20

a écrit:

Alors la non et non, moi perso a une période de ma vie, vous m’auriez écrit cela et bien je ne serais plus en vie aujourd’hui car je me serais suicidée avant mes 27ans pour justement ne pas entré dans cette mauvaise période.

bref si je vous dis que c'est une amanite phalloïde et qu'il ne faut pas la manger parce que c'est mortel... vous allez la manger et ce sera de ma faute ?

Manon — 16-11-2007 12:46

Non Geispe il n’y a pas de comparaison, car en ce qui concerne une amanite phalloïde, pour moi vous êtes comme un professionnel de par votre métier d’épicier et votre vie dans la forêt proche de cette nature que vous devez très bien connaître donc dans ce domaine je suivrais vos conseils a la lettre et même je vous en redemanderais.

Manon

geispe — 16-11-2007 13:28

je suis un peu embarrassé car ce fil n'est pas ma "bataille" mais celui concernant le problème de Mxxx : finalement je trouverais intéressant qu'on ne l'oublie pas et que les psys ici présents lui fassent part de leurs idées et propositions ?

Mary — 16-11-2007 15:47

J'avoue être effarée par tant de conneries.
Excusez-moi du terme, mais je crois que c'est le bon, ne nous leurrons pas, c'est justement ça le sujet : comment se leurrer encore plus pour ne pas voir la gravité du sujet
?

Bien à vous
Mary

georgesN — 16-11-2007 16:31

Bien vu Mary, mais si vous voyez un innocent dégoupiller une grenade et vous dire gentiment:"elle va  péter dans 7 secondes, prenez soin de vous", l'innocent n'est plus un innocent et vous devez agir ! (étymologie de "innocent": qui ne nuit pas)

mxxx — 16-11-2007 19:31

le débat est passionnant mais dans tout ça je ne voudrais pas que l'on oublie le msg d'origine (merci Mary de ton message), je suis dans la merde, et je ne sais plus quoi faire????

Je veux juste m'en sortir.

Et ces grains de riz dans mon potage à la tomate sont venu alors que je croyais aller mieux. il a fallut quelques grains de riz pour que j'ai envie de pleurer et me dire "mais bordel de xxx je ne serais donc jamais normale????"


Et là je suis à bout, hier encore alors que j'avais passé un "bonne journée" ila fallut que je fasses une de ces merde de crise. Et je vaus juste que ça cesse. je suis a bout.

Manon — 16-11-2007 20:08

Bonjour Mxxx,

J’ai envie de vous répondre dans votre langage c'est-à-dire de vous dire d’envoyez balader tous nos messages les miens y compris et de vous prendre par la peau du coup et de vous foutre un bon coup de pied ou je pense ;-)

Après cela trouvez vous un psy soit proche de chez vous ou sur ce forum ce qui a pour avantage d’être rapide et en ligne donc pas besoin de vous déplacé et de reporter a plus tard.

Une fois que vous aurez choisi ce psy, faite lui confiance, abaissez votre garde, cracher ou si je puis me le permettre vomissez lui tout votre mal être, vos colère, votre ras le bol de vos merde de crise comme vous les appelés et petit a petit avec le psy vous allé vous en sortir, je puis vous assurez que c’est possible, croyez moi je sais de quoi je parle.

Vous terminez votre message par ceci ; »Et je vaus juste que ça cesse. je suis a bout. »
Vous avez écrit « Et je vaus » au lieu je suppose de veux ? Je ne croie pas au hasard oui Mxxx vous le valez bien de vous en sortir et de vous sentir normale.

Bien a vous
Manon

mxxx — 16-11-2007 20:31

oui c'est bien "je veux". Marci Manon de votre réponses. N'y a t'il pas d'autre moyen que les psys???? J'en ai vu tant, pendant tant d'années, des bons, des très bons, et des mauvais. J'ai déjà fait un chemin enorme, et j'aimerais continuer sans psy. Je reçois l'aide d'une psychologue, qui peu à peu devient un "bonne amie neutre". Ma généraliste en qui j'ai toute confiance souhaite que je reprenne des AD. Mais je ne veux pas redevenir une larve. Pendant 18 mois environ, j'avais à peine le force de sortir du lit. Je le faisai pour travailler, faire le minimum de courses vitale et le restant du temps dans mon lit.... Soit du vendredi 19h00 au lundi matin 07h. La semaine idem sauf que je me levais travailler 8bonnes heures.
Alors le calcul est vite fait plus de 70% de ma semaine dans mon lit.
Aujourd'hui j'ai de nouveau de l'énergie, certe pas toujours très bien canalisée mais je me lève, je vis (pas encore à fond), je marche, je ne suis plus fatiguée la journée,... J'aime toujours autant mon lit mais je me lève sans aucunes difficultés le matin.

Cette avancée que j'ai fait: sortir de mon lit, faire quelques sorties, voir quelques amis, ne plus avoir aucun médicament que les complément alimentaire pour cheuveux et peau, pouvoir réfléchir, penser, rever, cuisiner (à l'occasion!!), lire, regarder les tv,.... Si tout ça ne me satisfait pas complètement, je reviens de si loin que c'est une victoire sur la psychiatrie, sur moi-même, sur mon passé.

Je trouve mon quotidien médiocre, ponctué de crises de nerfs et de boulimie, avec toutes sorte d'obsession alimentaires, crises d'angoisses à la vue de mon corps, et j'en passe, que l'idée de retourner voir un psy, re-re-reraconter ma vie après en avoir re-re -re essayé plusieurs, refaire du chemin, refaire confiance, re-y croire, reprendre des tranquilisants, .... BREF ce serait pour moi un atroce retour en arrière.

Voir un psy, je ne le souhaite pas mais je n'en ressens pas non plus le besoin ou l'envie.

Je crois que je suis proche de la fin, que j'ai évolué, que j'ai passé le plus dur,....Et j'ai l'intime conviction que ma solution se trouve ailleur que chez un psy. Alors je tatonne, je cherche, j'explore, et je patauge mais j'approche.  Effectivemnt du soutien m'aiderais, car ja vis tout ce calvaire seule, mais je ne sais pas vers qui/quoi me tourner.

Je perd pas complétement espoir jusqu'au jour ou viens une grosse boulimie, une "paralysie ano" (le syndrome grains de riz dans le potage de tomate), un crise de nerfs, un énième insomnie et LÀ je me dis que je ne suis peut être que destinée à ça et que s'il y a des mieux futurs, toute ma vie sera poncutée par les TCA.
Auquel cas la vie ainsi n'en vaut pas la peine.

georgesN — 16-11-2007 21:43

En quoi, en qui croyez-vous encore mxxx ? Ici vous avez des psys (pas des psychiatres, précision utile) des gens un peu branchés "psycho" mais amateurs plein de bonne volonté, des êtres qui souffrent et cherche des oreilles compatissantes, d'autres qui ont souffert et qui vont mieux et qui veulent faire profiter de leur expérience, ou certains qui on une salade à vendre.
Mais vous? Que voulez-vous tout au fond ? Ce serait déjà un premier pas d'essayer de nous dire ce que vous imaginez pouvoir tirer de quelques échanges ?

mxxx — 17-11-2007 09:47

Ce que je souhaite tirer de ces echanges???

Dans mes rêves les plus fous: la solution. Un petit déclic, une parole qui ferais que je me dise "mais oui biensur, c'est la solution, comment n'y ais-je pas pensé plus tôt"

Mais je sais bien que cette solution est en moi, que c'est à moi d'y travailler, des faire des eforts, de construire cette guérison...

Alors concrètement ce que je cherche ici se sont pas nécessairement des oreilles compatissantes, même si ça fait du bien de se sentir comprises.

Je cherche des témoignages de gens en ayant fini avec l'anorexie, d'autres de personnes sur la voie de la guérison, ou d'autres en pleine souffrance pous à mon tour faire part de mon expérience.

Je cherche des pistes, des explications. Des réponses à des tas de questions
-"Qu'est ce qui a mal tourné dans ma vie pour que j'en soit réduite à ça??"
-"Serais-je toute ma vie obsédée par mon poids et mon alimetation, ou est-ce qu'un jour je serais tout simplement une jeune femme active qui fait attention à sa ligne sans que ce soit obsessionnel???
-"Aurais-je un jour une vie de couple qui ne sera pas ternie par les tca??"
-"Suis-je destinée à ça??"
-"l'anorexie est elle une fatalité ou y a t'il de réél espoir d'en finir???"

Le dialogue est constructif, si je ne troube pas ici le "remède miracle", j'y trouverais des infos, des paroles, des mots qui me feront avancer, peut-être pas aussi vite que je le souhaite mais ce sera toujours quelques pas en avant.

Et si je me pose toutes ces questions, c'est qu'après plus de 10 ans de suivis de toutes sortes, je me retrouve à faire des crises comme celle que je faisait il y a 10 ans. Et mis à part ma profession RIEN n'a changé en 10 ans.

Rien ou très peu de chose.

Alors dans le fond je ne sais pas trop ce que je viens chercher ici, et je ne sais pas non plus ce que je vais en retenir, mais pourquoi se priver d'un forums tel que celui -ci???
Je passse beaucoup de temps dans les forums de TCA, souvent des jeunes filles (14 à 17) complètement désemparée face à la boulimie, mais qui refuse tout conseils censé. Beaucoup chercher comment vomir ou perdre du poids ou compenser une crise. Rien de péjoratif pour ces jeunes fille mais ce n'est pour moi que le cruel rappel qu'27 je me comporte comme une jeune fille de 14 et qu'à 40 il risque d'en etre de même si je ne fais rien. J'espère ici trouver un dialogue d'une autre qualité.

georgesN — 17-11-2007 10:03

vous devez savoir que l'anorexie est une maladie mortelle à + de 15%. (je l'écris pour ces toute jeunes filles qui vous liraient et dont vous parlez);
deux questions : savez-vous qu'un des premières mesures souvent prises pour soigner une anorexique est de l'éloigner de leur mère ? Si vous êtes une "ancienne" vous devez le savoir; mais avez-vous avancé sur la compréhension de cet éloignement ?
- souhaitez-vous que je me taise?

Petus — 17-11-2007 10:12

Bonjour ,

Si je puis me permettre, d'une part je suis d'accords avec Mr Georges N et Manon sur le fait, que les propos de Geispe, peuvent être très dangereux pour une personnes très sensible et très fragilisée, ce qui à l'air d'être le cas pour Mxxx.
Bien entendue que tout le monde ait droit à la parole, mais comme Manon la cité, nous ne sommes pas des cobayes de laboratoire .............
Je pense que certaines choses ne sont pas à dire à certaines personnes, surtout lorsqu'elles sont très vulnérables comme Mxxx.

Pour Mxxx, vous demadiez s'il y avait une autre solution que les psychologues, ou psychiatres ou psychothérapeutes ? Je vous répondrai que je ne pense pas, vu votre état, vous n'avez guère le choix malheureusement si cela vous est pénible, mais une chose est sûre , c'est que si vous voulez vraiment vous en sortir, il faut biensur consulter, mais il faut aussi le vouloir ! Vouloir s'en sortir, et non se complaire dans sa souffrance .
Si vous ne réagissez pas , vous ne vous en sortirez pas. C'est vrai , un travail thérapeutique n'est pas facile, personne ne le nie, mais il faut une dose de volonté et de courage pour pouvoir y arriver et vouloir s'en sortir, pour moi je pense que c'est la seule recette .

Bien à vous tous et toutes ,

Petus.

Petus — 17-11-2007 10:20

Mr Georges N,

Votre sujet à propos de l'éloignement de la mère vis a vis de l'anorexique, m'interresse, je connais les méfaits de l'anorexie, et je sais aussi que c'est une maladie très grave, surtout pour l'anorexie mentale, et qu'il y a de plus en plus d'anorexiques, et cela du aussi aux médiats qui n'arrangent rien, et qu'il y a aussi beaucoup de décès de cette maladie.
Certes beaucoup s'en sortent , et fort heureusement , mais sont elles guerient vraiment définitivement ??????? Cela j'en doute, mais par contre votre réflexion sur l'éloignement de l'anorexique de sa mère m'interesse fortement, même si ce n'est pas adressé à moi , cela m'interesse tout de même et je pense que d'autres seront certainement interessés également .

Je vous remercie part avance.
Bien a vous

Petus

georgesN — 17-11-2007 10:31

je pense en effet qu'on n'en guérit jamais totalement. Peut-on guérir de sa mère? (attention, ça ne veut pas dire "la faute à ma mère" puisqu'elle a elle-même une mère, qui elle-même...) Il y a une littérature (psy) abondante sur l'anorexie et ne puis vous la résumer en une phrase. Mon propos est d'amener chacune à reconsidérer, à regarder en face LE LIEN qu'on a à sa mère, à y réfléchir, à tenter de revivre ce qui, dans cet acte si simple de donner le sein puis de nourrir, a été TORDU, pour, peut-être, tenter de le détordre...

mxxx — 17-11-2007 19:05

J'ai en effet été éloignée de ma mère lors de mes diverses hospitalisation, et le toute première fut d'ailleurs très difficile. Mais ce n'était pas la première fois non plus. J'ai passé environ 6 ans en pensionnat. Sans ma mère. certaines années furent dures, d'autres un totale bonheur. Une fut une vraie catastrphe, une autre une explosion de vie.

Quand à "avancer sur le compréhension de cet éloignement", là je dois avouer que je ne suit pas. Si ça fut nécessaire, je n'ai jamais recherche le pourquoi ou l'interet.

J'ai entendu dire que cet éloignement en phase de guérison était indispensable car c'est l'image de la mère nourricière qui s'éloigne,.....
On a tellemnt voulu me faire dire que ma mère était un réél soucis pour moi au cours de mes psychothérapie que pendant longtemps j'ai tout simplement nié le fait qu'elle ait pu l'être.

Aujourd'hui je me rend bien compte qu'elle avait (et a toujours) ses défauts, ses qualités.
Que sa façon de m'éduquer, a fait de moi quelqu'un d'intelligent, curieux, dynamique,.. mais il y a eu aussi de terribles manques affectifs, des moments d'incompréhension. Elle a toujours été présente, mais ce que je crois que ce qu'elle me donnait en affection ne correspondait pas toujours a ce que le petite fille que j'étais attendais.

Nous n'étions pas en phase. Peut-être avais-je besoin de trop??? je ne sais pas mais aujourd'hui, tout cela elle le sait, nous en avons longuement discuté. Et elle le comprend.

Aujourd'hui nous avons de bons rapports, mais manque toujours un petit quelquechose. Ou peut être est-ce qui ma manqué qui se fait ressentir.

Cela explique je pense que j'ai pu être timide, faire des crises d'angoisses dans des situation "non sécurisante", peur de l'engagement,....

MAis le lien avec la nourriture je ne le fait toujours pas. On me dit que ce n'est ni plus ni moins un façon de réagir, d'attirer son attention, etc...

Mais si aujourd'hui j'ai conscience de ça, qu'elle aussi, pourquoi ça continue???

Et je me demande aussi toujours pourquoi moi??? Alors que mes frères et soeurs avec qui nous sommes proches d'âge qui ont eu la même éducation, ni plus ni moins d'affection que moi, eux n'ont pas réagit comme moi???? Qu'est qui fait la différence entre eux et moi???

je suis contente qu'il soient heureux, qu'ils n'aient pas connu ces troubles, je me demande toujours ce qui fait que moi j'ai réagi ainsi, et que j'ai déjà gaché près de 10 ans de ma vie???

Et face à la question "peut-on guérir de sa mère?" je me demande si je ne vais commencer à vivre et être moi-même qu'à sa mort. Je souhaite qu'elle me voit heureuse et épanouie, qu'elle se dise au jour de samort, qu'elle a réusi tous ces petits, qu'ils sont tous beaux et épanouie.

georgesN — 18-11-2007 09:41

"...Et j'ai l'intime conviction que ma solution se trouve ailleurs que chez un psy"...
..."On a tellement voulu me faire dire que ma mère"...


Parole confisquée...
On ressent très fort, à vous lire, que nul, même les "très bons psys", ne vous a, jamais, permis d'accèder  au statut de personne
Votre confession est poignante. On entend: "aidez-moi à devenir, cessez de me considérer comme une souris de laboratoire, aidez-moi à trouver en moi mon désir, ne sais plus où il est, si même j'en ai"...

Christelle Moreau — 18-11-2007 14:32

à la question :

mxxx a écrit:

Mais si aujourd'hui j'ai conscience de ça, qu'elle aussi, pourquoi ça continue???

La réponse est ici :

mxxx a écrit:

Et face à la question "peut-on guérir de sa mère?" je me demande si je ne vais commencer à vivre et être moi-même qu'à sa mort.

A vous lire, il est clair qu'il vous reste une douleur inabordée, peut-être jusqu'ici inabordable, toutes ces questions...Que de questions...

Le fait de "savoir" ne règle pas les choses gangrénées.
Le fait de savoir que l'on a le cancer, n'aide en rien à le guérir si l'on ne fait rien pour se soigner.
Oui, vous avez fait...un chemin, mais une rechute ne se guérie pas de souvenirs !

mxxx a écrit:

Je souhaite qu'elle me voit heureuse et épanouie,

Ceci est un message d'espoir...vous le voulez, alors agissez.
Et votre père dans tout cela ?

puis

a écrit:

qu'elle se dise au jour de samort, qu'elle a réusi tous ces petits, qu'ils sont tous beaux et épanouie.

Vous recherchez une deuxième naissance, au travers de la fin , le recommencement.

Votre première naissance, comment était elle donc, pour en vouloir une deuxième ?

mxxx — 18-11-2007 15:14

Merci de m'avoir répondu.

Pour le statut de personne je ne vois pas trop de quoi il s'agit précisement. j'ai conscience d'être un être humain, vivant, travaillant au bon fonctionnement de notre société,....

Un être de droit, certe mais aussi un être physique et je ne vois pas ce que l'on entend par accéder "au statut de personne".


Pour ce qui est de ma naissance, sauf cachoteries de la part de ma mère, tout c'est bien passé, beau foetus, bébé en forme,....
Ma mère fatiguée à l'issu de cette première grossesse a du recevoir de l'aide d'une "nounou" pendant quelques temps. mais là aussi tout se serait bien passé.


Les seules choses qu'elle m'ait rapporté sont le fait que bébé, je recrachais tout ce que je mangeais, et me faire prendre un repas était le parcours du combattant.
Il arrivait même il parait, que mon père excéder par ça, s'énerve. Auquel cas elle m'emmenait chez ma tante (qui a un gamin de mon âge).

Le père justement nous y voilà. Je ne garde pas de souvenirs de la vie avec lui. Il a du rester les 2 premières année de ma vie avec ma mère, mais je ne m'en souviens pas. ila été très absent, j'ai du le revoir à l'âge de 6 ou 7 ans. MAis je ne voyais pas un père en lui, Je savais que ça l'étais c'est tout. Et cela ne m'a jamais traumatisé plus que cela.

Nous sommes allées, le voir plusieures fois, mais cela se compte sur les doigts de la main.
Quelquefois en vacances, 15 jours chez lui. Et c'est tout.

Mes parents ont divorcée, j'étais jeune (bébé!!), je n'ai rééllement eu de contact intelectuel avec lui qu'à partir de 21 ans je dirais.

Grvement malade, il m'avaut demandé une fois ou j'étais avec lui, si j'avais quelques reproches que se soit à lui aire, que je pouvait le faire, qu'il m'écoutais, que je pouvais y aller franchement, que c'était surement une nécéssité pour moi.
Cela faisait plus de 8 ans que nous nous étions pas vu, et forcémént de ce trouver face à un squelette percé de partout, ila du prendre peur et ce dire que tout était de sa faute.

Je lui ait dit la vérité, que j'avais parfois souffert de ne pas avoir une famille classique, mais que son absence m'avais pas trop affecté. Reproché aussi que dans mes souvenirs il était rond et que pour moi cela expliquait que je le soit aussi (mais je ne l'ai jamais non plus été). je savais qu'il avait fait de grosses dépression et l'en tenait parfois pour responsable.

Il est mort depuis il y a au moins 5 ans.

Le deuil fut très dur, non pas lui, mais le fait que beaucoup de questions sur moi-même, les genes que j'ai de lui,.... ne soit jamais résolues.

J'ai fait les reproches à mon père, j'ai discuté avec ma mère de ce que je lui reprochais, j'ai avancé et je me demande si tout cela peut expliquer mes troubles.

Pour en revenir à ma naissance, elle c'est donc bien passé. Quand à un deuxième naissance?? Parfois je souhaite tout simplement mourir. Non pas pour renaitre dans un autre carma, mais pour en finir avec cette vie que je trouve médiocre. Les moements ou je garde espoir et souhaite en finir avec les tca, c'est un peu une 2è naissance que je recherche. je veux juste être ce que je suis, l'assumer, vivre en phase avec moi-même.

Christelle Moreau — 18-11-2007 15:55

Vous n'avez que quelques souvenirs de votre père et ce que l' "on" vous a raconté de lui à propos de vos repas n'est pas forcément très agréable

mxxx a écrit:

Il arrivait même il parait, que mon père excéder par ça, s'énerve. Auquel cas elle m'emmenait chez ma tante (qui a un gamin de mon âge).

Vous trouvez normal que l'on désir exclure un enfant d'une maison  ( même momentanément ) car il n'a pas bien mangé ?

Je n'interviendrais plus en ce qui concerne vos posts car voici , je pense, une piste que vous n'avez pas assez travaillé. Continuer à vous écrire, nuirait probablement à un futur travail qui , je suis certaine, vous est nécessaire , voire indispensable.

Bon courage à vous.

mxxx — 18-11-2007 16:08

Alors juste un dernière question.

Comment puis-je travailler sur cette piste. C'est un évènement dont je me souviens pas, qui a peut-être été déformé avec le temps (un peu à la "téléphone arabe"), qui ne me fait ni chaud ni froid, aucune émotions à le raconter, ni haine, ni rien, même pas sourir. Avec un père décédé à qui je ne peux rien demander, u mère qui m'a déjà dit tout ce qu'elle avit à dire.

Je le sais par ma mère et que faire de plus?? Comment puis-je travailler sur ça??? Faudrait - il aller voir un psy pour travailler à partir d'un événement dont je ne me souvien pas?? Alors essayer de m'en souvenir??? Re questionner ma mère??? MA grand-mère????

MErci pour cette toute dernière réponse. Sinon merci quand même pour vos interventions

Christelle Moreau — 18-11-2007 16:40

L'important dans ma réponse est le  "on".

Faire une analyse, n'est pas une histoire que l'on se raconte à travers des faits que l'on nous a raconté...
Vous ne trouverez pas vos réponses au travers des "on-dit"
Effectuer une analyse, c'est effectuer bel et bien un travail sur soi-même en partant de la vérité, c'est à dire de sa vérité, celle que l'on a vécu, pas celle que l'on nous a raconté.

Vous étiez toute jeune lorsque vos parents ont divorcé, peut-être n'avez pas tout compris sur le moment.

Une différence de perception : Il peut s'agir d'un regard, d'une odeur, d'une phrase incomprise et ça, seule vous en connaissez la teneur. Chaque personne perçoit les éléments avec une certaine différence. Cette différence est peut-être une réponse à la question...Pourquoi moi ?

Si vous aimez lire, voici un livre qui en dit long sur les "on-dit" :
Les Dangers Du On Dit Et Autres Reflexions : Abord Analytique De La Parole De L'Autre

Ce "on dit " vous a été raconté... mais comme vous dites il est peut-être érroné, vous êtes vous-demandez, parfois, qui était vraiment cet homme, votre père ? Essayez de trouver vos réponses, vous les avez, vous étiez là.

Oserais -je dire que accepter les "on-dit", c'est accepter de se laisser manger.

georgesN — 18-11-2007 22:23

"Les seules choses qu'elle m'ait rapporté sont le fait que bébé, je recrachais tout ce que je mangeais, et me faire prendre un repas était le parcours du combattant.
Il arrivait même il parait, que mon père excéder par ça, s'énerve. Auquel cas elle m'emmenait chez ma tante (qui a un gamin de mon âge)"

histoire d'un couple: mésentente. un enfant survient. pile quand il ne faut pas.dans un premier temps la mère, désemparée, peut avoir souhaité au fond d'elle,à bas bruit, la mort de ce bébé qui par sa venue aggrave son désarroi.le bébé, boit ce souhait (refoulé bien sûr!) de mort en même temps que son lait. c'est donc un lait toxique, mortel: naturellement IL LE RECRACHE. puis cette mère sent qu'elle ne peut plus retenir le père, il va partir. il part. elle retourne alors son amour désespéré sur cet enfant QUI EST L'IMAGE DU PÈRE. plus: cet enfant est une part d'elle, la meilleure part, sans lui, sans sa fille, elle a un grand trou béant au flanc. cette enfant est sa vie.... Si cette enfant est sa vie, c'est un peu qu'elle même, l'enfant, n'a pas de vie à elle.
Les années passent. Cette enfant n'accède pas au rang de personne puisque c'est un être humain, certes, aimé, certes, mais surtout: c'est toujours une partie de la mère, ce bébé qui comblait si bien ce grand trou qu'elle avait au côté.........
Ceci est une histoire de vies; la vôtre peut y ressembler,peut-être mxxx. Pas sûr, mais ça se pourrait.
Alors que faire? Une des voies possibles serait de redevenir ce bébé qui pourrait se réconcilieravec sa mère.
Mais c'est vous qui allez trouver la voie, la voix, votre chemin.
On ne peut redevenir bébé? si , mxxx, on peut.

Mary — 20-11-2007 15:56

bonjour tout le monde,
je rebondis sur ce passage de GeorgesN

Parole confisquée...
On ressent très fort, à vous lire, que nul, même les "très bons psys", ne vous a, jamais, permis d'accèder  au statut de personne


Mxxx :
c'est surtout sur ce "statut de personne". Personne ça veut dire aussi personne, rien, le vide, le néant, l'absent, l'étranger, le ailleurs.
Et la Femme, grand F, c'est dans sa nature, c'est que dans un groupe, à travers le regard des autres, elle n'est personne identitairement parlant.
Freud aurait : il lui manque le pénis, Lacan lui : elle doit conquérir le Phallus.

Plus simplement, chez la Femme, ça n'est pas naturel ni inné contrairement à l'homme.
Déjà Mxxx, les femmes sont sur ce point-là égales entre elles. Donc, qu'est-ce qui fait que c'est si difficile pour certaines, pour vous, pour moi, pour d'autres..... cet état de fait ?

Les psychiatres que vous avez cotoyés ont cristallisé sur votre mère. Oui, c'est un 1er pas pour la compréhension. Mais la mère, une fois qu'on en a fait le tour : eh ben, puisqu'en tant que femme, elle non plus, identitairement parlant, sa parole, ça ne compte pas.
Il faut plus.
Or, la clé se trouve chez votre père. Vous a-t-il jamais regardé comme une adulte ?
et ô grand malheur : comme une femme ?
Je ne le pense pas.
C'est ce regard-là que vous cherchez, et vous n'obtenez qu'un vide dans ce regard.
Puisqu'il ne vous voit pas comme une femme, vous n'êtes pas une femme.
Vous ne pouvez aimer aucune de vos rondeurs, ni vos seins, ni vos hanches, ni vos cuisses.

Alors, il faut aller voir ailleurs, parce que ce regard, vous aurez beau le quémander auprès de lui, à partir de la puberté, ce regard paternel s'est détourné de vous. Vous ne l'aurez jamais. Sauf, ce père, à travailler lui-même la question auprès d'un psy.

Cet ailleurs, c'est en vous. On ne change jamais les autres. On change soi. C'est de votre regard de femme dont vous avez besoin. Un regard avec des critères féminins, des repères féminins que vous posez sur vous, et sur votre corps car depuis cette puberté, les rondeurs n'arrêtent pas de s'arrondir au 1er grain de riz. C'est ainsi.
C'est cette période-là qui est déterminante. Le corps de la petite fille se transforme, mais si son regard, lui, ne suit pas l'évolution avec l'aide, l'approbation du père, du frère...les dégâts se font sentir plus tard.

Un corps, c'est fait pour ressentir des tas de plaisirs.

A vous de retrouver la parole perdue, le blanc dans votre histoire avec votre père.
Le noeud de l'anorexie, c'est le père.
A la question qu'est-ce qu'un père ? Lacan répondait : c'est un père mort.
Remontez ce fil et essayez de retrouver même les pires idées à son propos.
A 11 ans, je rêvais d'être orpheline de père.
C'est grâce à ce fantasme tellement fort qu'indicible et que j'ai réussi à formuler, à si souvent répéter, que tout s'est dénoué et qu'aujourd'hui pour moi, tout cela est du passé.

Bon courage,
Mary

Mary — 20-11-2007 16:31

Mxxx,

je continue sur ma lancée, car tout ce que je vous dis, ça ne reste que des mots.

L'anorexique aime bien se nourrir de mots.
Alors, on va changer un peu. Les mots seront pour le psychanalyste ou psychothérapeute qui voudra bien vous écouter parce que vous l'aurez choisi. C'est vous encore ici qui êtes maître du jeu.
C'est vous qui payez la séance, de vos propres deniers car le savoir qui en découle de cette cure ne vaut que parce qu'il vous coûte.

C'est déjà un acte matériel "anti-vide" si je puis dire.

Moi, je vous propose par expérience, la chose suivante dès à présent : poser des actes concrets.

- un contrat écrit et signé de votre main vous engageant à arrêter dès le jour "j" donc à réfléchir mûrement parce qu'après, vous vous serez engagée envers vous-même à arrêter toute auto-médication.
Donc, une feuille A4, à porter sur vous en toutes circonstances.

Ce qui signifie que plus aucune pillules, y compris votre balance dans la maison.

- avoir une activité sportive autant de fois qu'il est possible dans la semaine pour boucher vos trous dans votre planning pendant lesquels vous serez vacante,

- et si cela vous est possible, une activité culturelle, artistique. Moi, j'ai pratiqué des tas de trucs : la peinture, le bricolage de vieux meubles, la sculpture, la tapisserie sur meuble, la couture, le tricot et même la broderie.
Toutes ces activités correspondent à des phases évolutives intérieures.
Aujourd'hui, il vous faut bouger....remuer vos mains, votre corps, le secouer, le réveiller.

Demain ou après-demain, peut-être aurez-vous besoin de concentration : donc peinture ou broderie ou créations de mandalas par exemple...

Vous apprendrez progressivement à écouter les besoins si longtemps étouffés de votre corps.

Pour ces activités, il y a sûrement des clubs dans votre ville qui proposent tout cela.

Je ne vous parle en aucun cas de "bouffe", de régime équilibré, de calcul savant de calories et autres. Vous en savez autant sur la question qu'une université entière de médecins-nutritionnistes.
Donc, pour vous alimenter, si vous pouvez, vous mangez dehors parmi la foule seule, ou avec des amis, le moins possible chez vous. Et puis, être sous le regard, ça permet aussi de ne pas trop chipotter, et de faire comme les autres. Or, ici, il FAUT FAIRE COMME LES AUTRES justement, s'alimenter comme un humain ordinaire, sans faire d'histoire. Et se retrouver dans une cafèt., ça peut aider.
Chez vous, tout ce qu'il faut pour se faire plaisir pour un en-cas du soir, et le petit-déj. du matin. Les 2 repas principaux : dehors et de temps en temps suivi ou précédé d'une séance de cinéma.

Le but étant de vous libérer de l'obsession de la nourriture et de déplacer cette dernière vers des activités hautement plus enrichissantes et tout aussi plus prenantes.

Vous verrez ensuite que vous aurez à nouveau besoin de vous retrouver chez vous. Là aussi, vous apprendrez à écouter vos besoins et à les respecter.
Mais pour l'instant, sortez, prenez une bouffée d'extravertion.

J'ai été un peu longue, j'en conviens.
Bien à vous,
Mary

Mary — 20-11-2007 16:36

http://www.cgjung.net/mandalas/

Mxxx,

j'ai oublié de vous mettre le lien pour des mandalas.
C'est une piste intéressante pour accéder à votre créativité.

Mary

georgesN — 21-11-2007 09:24

"Le noeud de l'anorexie, c'est le père.
A la question qu'est-ce qu'un père ? Lacan répondait : c'est un père mort.
Remontez ce fil et essayez de retrouver même les pires idées à son propos.
A 11 ans, je rêvais d'être orpheline de père. "..."je continue sur ma lancée, car tout ce que je vous dis, ça ne reste que des mots."

Remarque BIENVEILLANTE à Mary: d'affirmations  péremptoires en citations, vous nous déroulez un magnifique cours magistral: êtes-vous bien certaine que ce soit ce qu'attend mxxx ? Peut-être serait-il bon de réfléchir à cette propension à la pédagogie et également à l'opportunité, pour un psy, de parler de soi ?
Ne prenez pas mal mes remarques, je pense que vous êtes très jeune, mais pensez qu'un personne souffrante se fiche un peu d'avoir une psy brillante !

Mary — 22-11-2007 10:09

georgesN a écrit:

"Le noeud de l'anorexie, c'est le père.
A la question qu'est-ce qu'un père ? Lacan répondait : c'est un père mort.
Remontez ce fil et essayez de retrouver même les pires idées à son propos.
A 11 ans, je rêvais d'être orpheline de père. "..."je continue sur ma lancée, car tout ce que je vous dis, ça ne reste que des mots."

Remarque BIENVEILLANTE à Mary: d'affirmations  péremptoires en citations, vous nous déroulez un magnifique cours magistral: êtes-vous bien certaine que ce soit ce qu'attend mxxx ? Peut-être serait-il bon de réfléchir à cette propension à la pédagogie et également à l'opportunité, pour un psy, de parler de soi ?
Ne prenez pas mal mes remarques, je pense que vous êtes très jeune, mais pensez qu'un personne souffrante se fiche un peu d'avoir une psy brillante !

Bonjour GeorgesN

Eh bien, à propos d'affirmations péremptoires qui ne reposent que sur des a priori : mon âge, ma profession, je vous avoue que votre message me déçoit terriblement.
Si vous n'avez ressenti que de la pédagogie et pas la moindre expérience de mon vécu, de ce que j'ai mis en place matériellement, ça n'est pas mon problème. Et c'est surtout Mxxx qui m'importe :-)

Nous partageons quelque chose qui vous échappe, et qui hélas échappe au monde médical. C'est ce qui importe : ce partage qui a été instamment demandé par Mxxx. Le partage, ça soulage quelque part. Le sentiment de solidarité n'est pas très loin de la fraternité.
Au passage, je vous rappelle ma toute 1ère intervention celle où je dis que je suis sortie de mon silence, malgré ma promesse, c'est pour Mxxx. Sa souffrance, elle, ne m'a pas échappée.

Voilà, vos impressions finalement me concernant n'apportent rien à Mxxx, vous auriez pu aussi bien me les adresser en MP.

Bien à vous,
Mary

georgesN — 23-11-2007 00:02

Votre réaction, Mary, signe votre jeunesse (d'esprit, tout au moins:est-ce donc un défaut?!) car il n'y avait rien pour vous offenser et si je vous ai reprise publiquement c'est pour le motif de ce que cet échange peut apporter à chacun.
Je vous réponds pour l'essentiel:
-relisez vous (surtout le 1er post) et demandez à mxxx: si elle a compris 3 mots je vous paie des cerises (le pénis de Freud et le phallus de Lacan ,bonjour!)
-"la clé se trouve chez votre père" Qu'est-ce que vous en savez,! C'est pas juste un peu péremptoire ça ?
-votre profession ? je n'en ai rien dit! mais vous n'êtes pas psy, c'est certain. toutefois vous avez des prétentions à l'être et c'est là où le bât blesse.
-"Nous partageons quelque chose qui vous échappe" Vous avez l'anathème et l'exclusion bien prompts pour une adepte de la fraternité !
Sans rancune et ...demandons à mxxx si ce débat l'éclaire ! Mais il n'y a pas qu'elle il y a tous les lecteurs qui peuvent raisonner et résonner à ces discussions !
C'est un peu ça l'idée et non celle de piquer votre amour-propre quelque peu ...sensible!

georgesN — 23-11-2007 01:06

Pour qui s'interrogerait sur la place de telles discussions sur ce forum "anorexie/boulimie", je crois utile de dire que nous sommes au centre du sujet qui est: COMMENT POUVONS-NOUS AIDER AU MIEUX QUELQU'UN QUI SOUFFRE; or je crois que la méthode compte davantage que la simple bonne volonté.
C'est bien un forum hybride : on peut, on doit y trouver aussi bien des réflexions de professionnels que des expériences de personnes souffrantes ou ayant souffert.
Les réflexions des psy se doivent d'être empreintes d'extrême prudence car leur pouvoir  comporte un danger que nous devons toujours avoir en tête, tandis que celles des membres doivent éviter la logorrhée et le paternalisme et surtout les grands conseils. Chaque expérience est personnelle mais n'est pas partageable et surtout ne comprend pas de clés ni de recettes ! Ça serait trop beau !

PIliPIli — 23-11-2007 02:21

Ben moi, ce que je vois quand Madame Moreau elle parle du "on", c'est que c'est sa mère a mxxx qui a prononcé le "on" et pour avoir pas tout compris sur ce bouquin mais l'essenciel, c'est déja ça, ben je me dis que c'est certeinement sa mère qui des soucis avec elle, car elle en a eu avec son père quand elle était petite et que mxxx elle a du tout manger (cette colère) et aujourd'hui, elle la dégeule, non ?

Mary — 23-11-2007 08:45

georgesN a écrit:

COMMENT POUVONS-NOUS AIDER AU MIEUX QUELQU'UN QUI SOUFFRE;

Les réflexions des psy se doivent d'être empreintes d'extrême prudence car leur pouvoir  comporte un danger que nous devons toujours avoir en tête, tandis que celles des membres doivent éviter la logorrhée et le paternalisme et surtout les grands conseils.!

GoegesN
je vous réponds sur ce point et vous pose la question suivante :

qu'est-ce qui, dans mon message, vous a paru péremptoire ?

Vous confondez peut-être ces "grands conseils" comme les définissez avec "témoignage".

Or, mon message n'a été qu'un témoignage personnel. J'ai témoigné de tous les moyens que j'ai mis en pratique pour justement réussir là où souvent la cure échoue en matière d'anorexie. La cure réussit "après" que ce problème-là sur un plan pratique est résolu. Vous ne pouvez en aucun cas me dire le contraire. Je l'ai vécu. Et en tant qu'expérience personnelle, je le sais. J'ai consommé 3 psy pour tout vous dire. Exactement comme Mxxx. Alors, où le bât blesse concernant votre profession ?
A vous de vous interroger.

Par contre, mon message à Mxxx relate uniquement ce qui a fonctionné. :-)
Pourquoi vous montrer aussi "résistant" et je pèse mon mot, par rapport à ce qui a fonctionné une fois. Ca peut fonctionner 2 fois.

Voilà, même si n'ai pas à me justifier auprès de vous, c'est un peu pour pacifier Mxxx.
Vous jugez, vous tranchez sous couvert de votre profession. Mais qui est parfait ? personne.

Dans l'extrait que je reprends de votre message, vous conseillez tout d'abord la prudence.
Mais Mxxx est très prudente : la preuve, elle est venue s'inscrire sur ce forum demander divers témoignages, lassée comme elle le dit, par ses échecs. C'est déjà à mes yeux une preuve de son discernement et de la volonté de s'en sortir. Et ça, ce n'est pas rien. Je l'ai ressenti. Pas vous ?

Et puis, par contre, vous déconseillez la loghorrée, j'aime beaucoup ce mot qui en dit long :-) de conseils.

Comme vous me visez évidemment à travers ce terme, ou alors je fais un peu de parano, ...peut-être ? je suis visée ici dans cette discussion, ce ne sont pas tant des conseils que j'ai donnés, là-encore, c'est votre ressenti,  mais de ce que j'ai expérimenté, et mis en place matériellement et progressivement avec essai/erreur, jour après jour, et qui a fonctionné.

Alors, je ne vois pas pourquoi vous avez réagi ainsi, brutalement, sous couvert de bienveillance, à propos d'un témoignage d'espoir.
C'est fort tout de même ! non ? interrogez-vous !

Mxxx, j'espère qu'avec ces précisions, les choses seront plus claires si jamais elles ne l'avaient pas été.

Je ne cherche pas plus que ça la polémique, je trouve déjà que j'ai assez parlé, j'interviens très peu d'ailleurs.
Mais là, je me devais d'éclaircir, et ce sera mon dernier mot, jean-pierre :-)

Mary

Mary — 23-11-2007 08:57

PIliPIli a écrit:

Ben moi, ce que je vois quand Madame Moreau elle parle du "on", c'est que c'est sa mère a mxxx qui a prononcé le "on" et pour avoir pas tout compris sur ce bouquin mais l'essenciel, c'est déja ça, ben je me dis que c'est certeinement sa mère qui des soucis avec elle, car elle en a eu avec son père quand elle était petite et que mxxx elle a du tout manger (cette colère) et aujourd'hui, elle la dégeule, non ?

Oui, c'est très juste ce que vous dites.
Mais il manque le père dans tout ça. :-)
et c'est bien parce que la mère a "des soucis" avec le père.
Et ainsi va la vie...
la fille a "des soucis" avec le père, aussi.

Bien à vous
Mary

georgesN — 23-11-2007 10:10

Bonjour Mary!
"qu'est-ce qui, dans mon message, vous a paru péremptoire ": vous l'ai dit et illustré !
"vous conseillez tout d'abord la prudence": vous ne lisez pas: c'est au psy que je suggère la prudence !
"Pourquoi vous montrer aussi "résistant" et je pèse mon mot, par rapport à ce qui a fonctionné une fois.": vous ai-je une fois repris sur vos conseils ?
"parano, ...peut-être ?" Qui le dit ? C'est vous! Ça interroge...
"Alors, je ne vois pas pourquoi vous avez réagi ainsi, brutalement, sous couvert de bienveillance, à propos d'un témoignage d'espoir.
C'est fort tout de même ! non ?
"
Vous vous faites une image du psy qui serait "gentil"? Pas étonnant, alors, que vous ayez  "consommé 3 psy "
"interrogez-vous !" : je passe un grosse partie de mon temps à ça, précisément, puisque je suis chercheur ! Merci du conseil ! Combien vous dois-je? (là, je sais pas mettre le bonhomme qui rigole!, mais il y est !)
Bonne reflexion !

georgesN — 23-11-2007 15:34

ah voui! ça y est, j'ai trouvé :     :)   :)
des fois on pleure pis des fois on rit bien aussi sur ce foutu forum (dans le coin des phobies c'est pas triste non plus, allez-y voir !) Çà fait du bien, tiens; merci !!
:)