Bonjour,
Tout d'abord, devenir/être psychanalyste ne s"apprend pas dans les livres. Il est essentiel que le futur analyste se consacre à son inconscient avant même de souhaitez (si toutefois cela se produit) le devenir. C'est pourquoi, il est essentiel qu'il suive une cure classique ( une psychanalyse) lui-même et ce autant de temps qu'il lui faudra et qu'il devra s'accordera pour enfin être à son tour "un sujet censé savoir".
Quid de la formation ? Elle se fera parallèlement et en continue tout au long de la cure et même davantage. Les données que le "futur" thérapeute doit s'offrir n'ont pas de limite. Pour cela, un grand choix s'offre à lui ( séminaires, colloques, cartels, ateliers, faculté, société psychanalytique et livres...) Son apport théorique lui sera essentiel notamment pour comprendre et reconnaître les diverses pathologies, symptômes, psychoses et nevroses auxquels l'analysant qui s'ouvre à lu est confronté. Son apport théorique lui permettra de reconnaître ce qui relève de la cure et ce qui n'en relève pas afin de pouvoir aiguiller l'analysant vers un autre confrère le cas échéant.
En effet, le thérapeute se doit de s'entourer de divers professionnels plus qualifié ou autrement qualifié qui lui permettront de "répondre" le cas échéant à la problématique ne relevant pas de la cure.
Son apport théorique doit être à la fois complet en matière de psychopathologie clinique, mais si possible également en bio, en physio, en neurologie, avec des bases de psychiatrie, de gynécologie et si le thérapeute souhaite approfondir dans le domaine de la petite enfance de pédiatrie. Plus sa formation sera complète et plus il sera à même de déléguer aux bons interlocuteurs.
Educatel ne dispense pas ce genre de formation et si tel était le cas, vous resterait à effectuer votre cure. Sans elle, aucun thérapeute si qualifié qu'il soit en psychiatrie n'est psychanalyste.
La cure est la clé de son propre inconscient, elle est le devenir, le désir qui naît chez lui pour aider l'autre à rencontrer son propre inconscient.
En effet, tout le monde peut se prétendre psychanalyste et ouvrir un cabinet. C'est pourquoi il est important de faire jouer le bouche à oreille. Les bons psychanalystes travaillent en réseaux, il n'œuvre pas seul et ne font pas de publicité.
En effet, le psychanalyste se doit de ne jamais interrompre le dialogue d'avec d'autres thérapeutes et de toujours remettre en question/cause ensemble les (et pourquoi pas ses nouvelles théories) et cas pratiques rencontrés. D'autre part, il est important qu'il soit sous supervision afin de confronter ses propres éventuelles mécanismes de défenses inconscients et autres problématiques qu'il est à même de rencontrer dans les cures qu'il mène, mais aussi dans la vie de tous les jours.
Enfin, la psychanalyse n'est pas un métier, tout bon thérapeute qui se respecte et respecte la déontologie de son exercice ( sous entendu, ses analysants ) ne s'autorisera pas à travailler plus de 12h par semaine son inconscient !
Il est donc bon d'avoir une, voire d'autres possibles.
Alors pour faire cours, oui, ils ont raison sur la forme, à présent que vous savez, faites comme vous voulez pour le fond.
Mais si vous souhaitez travailler auprès d'enfants, d'autres ( cette fois ci métier) peuvent s'offrir à vous, sans pour autant les mettre en danger.( Atsem, auxiliaire de puériculture, assistante maternelle, moniteur éducateur, éducateur spécialisé...) Car suivre une formation de ce type et exercer en tant que tel serait mettre en danger tous les enfants qui vous rencontreraient.
Si toutefois vous souhaitez en savoir plus, rencontrez un psychanalyste en cabinet et entamez un cure, vous comprendrez vite, ce que je tente de vous étayer en ces quelques lignes.
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