Enora — 28-04-2009 16:19

Je suis dehors avec un enfant. Il me dit «  j’ai envie de pipi » donc je veux faire vite pour lui trouver des toilettes publiques

Ce qui est étrange c’est que nous sommes tous les deux en pyjama d’enfant, identique (deux pièces), je le porte comme lui, le haut glissé dans le pantalon (sachant que j’ai horreur de porter un pyjama, depuis l'enfance !) et je trouve ça plutôt marrant sur moi, l'enfant sautille derrière moi.

Nous sommes pieds nus, malgré que le sol soit humide,  avec des flaques d’eau, puis il fait assez froid…nous courons donc vers les toilettes, en sautant dans les flaques, on rit bien…

Puis je pense que j’exagère, car l’enfant va attraper un mauvais rhume. (Je ressens l’humidité et le froid)
la chaussée est de moins en moins agréable, ni facile à pratiquer pieds nus : il y a bcp de gravillons, et maintenant quelques  tessons de bouteille. Evidement je m’en plante un morceau dans le pied. Je l’enlève, ça ne me fait pas mal. Puis je décide de porter l’enfant pour le protéger et le rechauffer…je lui frotte la voute plantaire, lui aussi à un petit morceau de verre sous le pied.

Une voiture passe près de nous, au ralenti, à l’arrière, une femme commente au conducteur ; elle est  agacée par  le fait que je promène un enfant pied nu et si peu habillé « d’un froid pareil ». (ça me fait penser un peu à ma mère, maintenant que j'y pense !)

Nous arrivons enfin, une femme termine le ménage…et je vois des toilettes à la turque d’une saleté repoussante…je lui fais la réflexion  « qu’avez-vous nettoyé ?  Vous avez vu l’état !  Elle passe sans me regarder, sans vouloir m’entendre visiblement. Il y a des feuilles mortes partout humides en gros tas tout collés. Les murs sont délabrés, tout est sombre et humide.

Je me dis « ce n’est pas possible, tu vas devoir faire dehors » J’hésite… puis me dirige vers le lavabo, il est rempli de feuilles mortes toutes collées également, ça me dégoute encore plus, je prends un cartonné  pour rassembler les feuilles, puis pour ne pas laisser l’enfant seul, je me débrouille pour le porter, tout en faisant des paquets de feuilles, je fais trois aller/retour…pour les jeter dehors.

Puis entre bruyamment des jeunes « ado », 2 vont chez les « garçons » puis un 3ème de couleur noire entre chez les « filles », je lui en fais la remarque un peu énervée…il devient très calme & aimable « je ne veux pas attendre », puis  se dirige vers le toilet se retourne et me dis « pourquoi il n’y a pas d’eau ? » 

                                                          - " ????? "

Thérapeute 2 — 30-04-2009 23:22

Bonsoir

Encore ces toilettes repoussantes, toujours pas de possibilité de se soulager. Avez vous remarquez la progression vers ces wc, joyeuse au début (on saute dans les flaques) puis de plus en plus douloureuse (gravillons, tessons) ? Et la peur du jugement.

L'eau est parfois le symbole de l'inconscient, du désir, du ça...

Enora — 01-05-2009 08:41

Oui je vois cette progression, douloureuse, puis sombre.
le jugement par cette femme, bien calfeutrée dans sa voiture, au chaud.

pensez vous que je peut être les deux personnages, l'enfant puis l'adulte ?

ce qui expliquerait les vetements semblables, et le fait que je le porte tout le temps, dès que l'on rencontre des difficultés ?
j'ai l'impression que je ne dois plus le laisser seul, que l'on doit rester uni

merci