Christelle Moreau — 06-11-2007 08:49 |
*** Voici la réponse venant d'une autre rubrique et qui a été déplacé rédigée par MAYA ***
Maya a écrit:En réponse à l'homoséxualité est elle un choix ? Je pense qu'effectivement on fait ou on ne fait pas le choix de vivre son homoséxualité à cause du poids familial d'abord puis de ceux de la religion et de la société. l'homoséxualité n'est pas une "normalité" dans l'inconscient collectif car deux homos hommes ou femmes ne peuvent perpétuer de descendance. La religion répressive a contribuée à sataniser tout ce qui est différent des dogmes religieux d'où l'homophobie (peur des homos). et en ce qui concerne la famille les parents rêvent tous que leurs enfants suivent le même schémas familial qu'eux: ça les rassurent dans le sens où alors les choix qu'ils ont fait sont les bons puisqu'ils sont reproduits. Quand aux homos que vous trouvez revendicatifs je pense que se sentant une minorité ils ont comme toutes les minorités souffert du regard des autres et de la répression (on les tuaient il y a encore quelques années) ils fonctionnent sur un mode "agressif" qui est une réponse à l'agressivité des autres, une défense. ce n'est certainement pas une revendication.
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Mary — 12-11-2007 18:04 |
Oui, c'est un choix.
Mais avant de devenir un choix, c'est d'abord un état qui fait dire : je me sens homosexuel. Autrement dit, c'est une sensation d'être.
Ensuite, avant de devenir un choix, il faut passer par le "coming out". C'est un long processus intérieur qui engendre souffance et autres.... Je n'en dis pas plus. Vous avez tout sur le lien ci-après. http://64.233.183.104/search?q=cache:0z … &gl=fr
Ensuite, seulement ensuite, cela devient un choix dans le sens d'un choix conscient, assumé, libre et responsable.
Bien à vous, Mary
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Christelle Moreau — 13-11-2007 00:10 |
Personnellement, je ne pense pas que l'homosexualité soit un choix mais bel et bien un désir, un état, un fait. Je pense que ce sont bel et bien nos désirs qui nous aident à formuler nos choix et non pas nos choix qui nous aident à formuler nos désirs.
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Manon — 13-11-2007 11:56 |
Personnellement je croie que l’on vient au monde homo et que c’est les circonstances de la vie qui un jour fait que l’on ose un jour le vivre au grand jour.
Pour certain qui on la chance d’avoir des parents très ouvert c’est plus facile que pour d’autre ou les parents ce sente coupable comme si il avait raté quelque chose avec leur enfants ou aussi des parents qui ce sente frustré de ne pouvoir envisagé d’être grand parents un jour bien que aujourd’hui avec l’adoption tout est possible.
Ne pas oubliez non plus que la difficulté de dire et de vivre son homosexualité peu venir aussi du milieu social, de la religion, de son lieu de vie il est plus simple d’être homo ou lesbienne en ville que dans un petit village ou tout le monde ce connaît.
Manon
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Christelle Moreau — 13-11-2007 16:08 |
Petite apparté : Une chose est certaine, c'est qu'il n'est vraiment pas rare que lors d'une analyse, un désir soudain pour le même sexe s'opère, il est alors, intéressant d'en parler à son analyste.
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Mary — 15-11-2007 13:35 |
Christelle Moreau a écrit:Personnellement, je ne pense pas que l'homosexualité soit un choix mais bel et bien un désir, un état, un fait. Je pense que ce sont bel et bien nos désirs qui nous aident à formuler nos choix et non pas nos choix qui nous aident à formuler nos désirs.
Je ne suis pas vraiment de votre avis. C'est d'abord, comme je l'ai dit plus haut, un état d'être. C'est un état d'être qui va orienter le désir plutôt d'un côté que de l'autre.
Rien de génétique attention mais plutôt "éducatif" lié au rapport à la mère et/ou au père.
C'est ensuite un choix si cet état d'être est consenti librement (cf le coming-out) ou refoulé/caché. Il y a des tas d'homosexuels qui n'assument pas justement leur état et qui vont même pousser jusqu'au mariage classique et famille....etc. C'est en cela que je dis que c'est un choix que de s'assumer librement homosexuel. Parce que l'inverse est vrai aussi. On peut aussi ne pas l'assumer et refouler notre désir. C'est enfin un choix dans la mesure où aucune loi, du moins en France et dans les pays dits développés, interdit de l'être ou de ne pas l'être. Ce qui n'est pas le cas dans certains pays musulmans par exemple.
Bien à vous, Mary
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maya — 15-11-2007 19:23 |
Bonsoir à tous juste une précision :Je voudrais rappeler que je n'ai pas écrit que l'homoséxualité était un choix mais que la vivre ou non en était un avec toutes les conséquences que cela peut amené dans un sens comme dans l'autre
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Christelle Moreau — 16-11-2007 10:48 |
maya a écrit:Bonsoir à tous juste une précision :Je voudrais rappeler que je n'ai pas écrit que l'homoséxualité était un choix mais que la vivre ou non en était un avec toutes les conséquences que cela peut amené dans un sens comme dans l'autre
Bravo Maya,
c'est exactement cela, le débat est tronqué car il a pris deux sens,
Je suis entièrement d'accord avec vous. L'homosexualité n'est pas un choix Mais le vivre au quotidien en est un forcément.
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Thérapeute — 16-11-2007 19:45 |
Bonsoir, juste un rectificatif sur la génétique ou le transgénérationnel pour un membre certifiant tout !
Personnellement je croie que l’on vient au monde homo .. texte pris dans un post ci dessus... Non on ne n'est pas Homosexuel, comme on ne nait pas :timide, jaloux, ect.. La vie, l'entourage, la relation aux parents, le contexte et autre vont amener à..
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Manon — 17-11-2007 17:57 |
Bonjour ABD, pourriez vous éclairé un peu la lanterne de la néerlandophone que je suis, car quand vous avez écrit ; » Personnellement je croie que l’on vient au monde homo .. texte pris dans un post ci dessus... » C’est a ma réponse que vous fessiez allusion ?
J’ai été élevée et j’ai vécu bien plus tard au contact d’homo et tous mon dit avoir éprouvé cette attirance pour le même sexe et cela très jeune, certain on été contrarier par la vie parents situation social et ce sont marié et même eu des enfants mais très vite il on ou bien divorcé ou dans le meilleur des cas on eu la chance que leur épouse sois très compréhensive ou trop amoureuse et il on eu de cette façon la possibilité de vivre une vie a la foi public et social de monsieur et madame tout le monde et a coté avoir leur ami de cœur ce qui leur a permis un équilibre mental et moral.
Mais je constate que trop souvent si un homo parle de sa différence on leur répond transsexuel, pourriez vous expliquez très clairement la différence car moi avec mes lacune en français je risque d’être mal comprise merci.
Manon
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Galaad — 29-11-2007 19:55 |
C'est un choix de le vivre ou non, ça c'est sans contestation.
En revanche, oui, ce n'est pas un choix de l'être ou non. Après tout, mis à part les cas de Leo Lavoie, ça ne se guerit pas.
D'ailleurs, je me demande comment on peut vouloir "jouer" l'homosexuel rien que pour se venger sachant qu'on peut aussi faire l'éternel célibataire endurcit avec les arguments de "on est jamais mieux servit que par soi-même" et "mieux vaut être seul que mal accompagner". En tout cas, ces deux cas d'homosexualité "vengeresse" sont étonant.
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Galaad — 30-11-2007 12:36 |
excusez-moi, mais vous ne montrez ici que les effets d'un environnement famillial, si l'on donne un environnement social précis est-ce que ça change la donne. Après tout, la psychologie du dévellopemen montre que l'innée et l'acquis jouent tout deux un rôle, non ? (innée mais pas génétique, j'entend innée dans le sens petite enfance et bébé)
De plus, la sexualité est propre à chaque individu et ne se développe pas toujours selon les "normes pré-établies".
Vous prenez comme exemple l'homosexualité masculine et je trouve vos propos assez juste, mais en serait-il inversement de même pour l'homosexualité féminine ?
De plus, il ne faut pas oublier que l'éducation donner par les parent est plus ou moins identique à celle qu'ils ont reçut de leur parent, donc si l'on considère ce facteur comme systèmatique, n'y a-t-il pas un problème de logique ? (parent hétéro -> enfant homo -> "progéniture" ? homo ou hétéro... -> etc...)
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Galaad — 30-11-2007 20:27 |
Leo Lavoie a écrit:Nous sommes tous soumis au même programme de base de développement comme nous sommes soumis aux même hormones et aux mêmes organes sauf pour ce qui est des exceptions. Nous avons cependant des résiliences différentes et des façons innées mais aussi acquises de résoudre les phases de développement.
A première vue je suis parfaitement d'accord, mais biologiquement (ce n'est pas un reproche) le "programme de base de développement" n'est autre que la partie de gène apeller gène architecte "construisant" l'individu de manière semblable à l'espèce et race qu'il apartient (je prend race en temps que sapiens sapiens pour l'homme, pas blanc, vert, violet...), après ce ne sont que des nuances...
Mais je répète que je suis d'accord.
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Galaad — 02-12-2007 17:49 |
Leo Lavoie a écrit:Au départ donc, la femme est plus "assexuée" au niveau du désir que l'homme
??? soit c'est prouver par la société, soit ça l'est depuis toujours, peu importe la culture... (en fait je ne vois pas trop en quoi il y aurais une différence, mis à part testostérone, mais c'est pas la libido...)
H.S. : En tout cas ce fait explique un peu l'effet "extra-terrestre" des hyposexuels et asexuels masculins...
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david — 03-01-2008 15:03 |
bonjour a tous tt d'abord et bonne année!! je me suis pas mal interresse à votre discution et votre debat sur :c un pas un choix! ou c un choix!!!et je px vs die qu'etant moi m homo, ce 'est pas mon choix!!!! ca c imposé a moi depuis ma plus tendre enfance , apres le prquoi du comment je ne le c pas, et il vrai que j'aimerai bcp comprendre prquoi? d'apres feud cela peu etre due au complexe d'oedipe.... est ce possible?
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Christelle Moreau — 03-01-2008 15:51 |
Bonjour David, bienvenue et merci à vous pour vos voeux, je me permets de vous retourner le souhait.
Pour restituer la conversation là où normalement elle n'aurait pas dû dévier, je rappellerais qu'il ne s'agissait pas de douter du fait que l'homosexualité n'est pas un choix mais bel et bien un comportement de vie induit par notre devenir ( notre parcours ) , vous nous le confirmez, merci à vous.
En revanche, il s'agissait dans la question de Maya, de définir si le fait de le vivre était un choix ( à mon sens , sans aucun doute ) et ce choix était il encore difficile de nos jours et comment pouvait il encore être vécu par ceux que cela concerne aujourd'hui ( poids de la famille, regard de la société...) La question portait effectivement sur la nécessité expressive que la plupart des homosexuelles adoptent comme faire valoir. "Je suis homo et je l'assume." Donc pour faire simple... La question aurait pu être, à la base, résumée comme telle : pourquoi certains homos démontrent ( dans le sens : mettent en avant ) leur sexualité, puisqu'il la veule comprise comme une normalité. On ne met pas en avant une normalité...
Quant à ma réponse, concernant votre question, je me permettrais de vous la retourner aussi. A votre avis, est ce possible ?
Ce qui me frappe David dans votre intervention, c'est tout simplement le fait que vous vous questionnez tout simplement sur l'origine de votre homosexualité. Vous vous posez clairement la question "d'une potentielle" cause à votre sexualité. En faut il une ? Voyez vous donc votre homosexualité comme un état de faits, suite à votre parcours ? Peut-être est il justement le temps pour vous de commencer une psychanalyse :)
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Christelle Moreau — 03-01-2008 16:32 |
Aucune question n'est caduque et anodine Leo, vous devriez le savoir...
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Christelle Moreau — 03-01-2008 22:07 |
Leo lavoie a écrit:Est-ce qu'on se demande si la pratique de l'hétérosexualité est un choix?
Nous, non, mais vous apparemment oui :)
a écrit:Alors pour moi, la question devrait être: Être homosexuel, est-ce un choix? Et là on commencera à cesser te tergivercer inutilement non?
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Galaad — 04-01-2008 09:41 |
la comparaison n'est pas très proprette je trouve, mais bon...
ça me fait penser à une des émissions de allo docteur ou autre sur la 5 où on parlait du complexe d'oedipe. Ce qui m'as d'ailleurs bien f ait rire étant la remarque : "on en parle comme de la première dent". Mais surtout, si j'ai bien compris ce complexe, il n'est pas là pour placer le désir, mais pour apprendre le contrôle des désir, donc si l'on regarde bien, toute personne choisissant d'"assouvir" ses désir n'a pas vraiment bien réussi a passer le cap du complexe d'oedipe. Si c'était le cas cette personne déplacerait ses désir dans des choses bien différentes (comme le chocolat, l'étide, l'alcool etc..).
Oulà c'est anti-progéniture mon hypothèse, vais me faire enguirlander moi... :D
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Christelle-Moreau PSY — 04-01-2008 14:39 |
Bonjour, besoin de clarification :
1 / Galaad est un homme
2/ Pourquoi, à votre avis, la qualité du choix de la "pratique" sexuelle n'est pas la même chez l'homme que chez la femme ? Merci d'étayer .
3 / une partie de votre post a été déplacé, il aurait pu engendré un détournement de la conversation , une nouvelle discussion a donc été créé à cet effet.
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maya — 04-01-2008 15:44 |
si c'était si simple de faire des choix ( je parle des décisions qui nous correspondent) beaucoup n'aurait plus besoin de consulter. je trouve que ceux qui font le choix de vivre une homosexualité épanouie qui ne va pas à l'encontre de leur moi c'est parfait mais combien se retrouvent perdu n'osant pas s'avouer à eux même qu'il sont homo vous trouvez désuette l'idée qu'à l'heure actuelle il y est encore des hommes et des femmes homo qui vivent mariés et qui souffre mais le denie et le refoulement existent encore non ?
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Christelle Moreau — 04-01-2008 17:34 |
Les femmes secrètent aussi de la testostérone , des œstrogènes et des androgènes mais effectivement pas de la même façon...
http://www.psychanalyse-en-ligne.org/in … stosterone
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Galaad — 04-01-2008 17:46 |
pour ce qui est de la testostérone, je pense que ça n'as pas grand chose à voir, vu que oestrogène et testostérone sont presque identique chimiquement. En fait si l'on regarde bien il suffit de mettre un cycle menstruel identique à la testostérone masculine pour peut-être tous changer (à tester tien...) Après je pense que tout ce joue sur le libido qui ne doit pas être la même chose que la testostérone vu qu'elle n'a pas la même fonction.
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Galaad — 04-01-2008 19:39 |
Si je dis presque c'est que la configuration 3D des molécules sont quasi-identique, seul quelques atômes change (de là à vous dire lesquels...) c'est d'ailleurs ce qui fait que même un homme ne prenant pas d'oestrogène peut avoir un visage très féminin, et l'inverse est aussi vrai, car la configuration faciale n'est pas hormonale, mais génétique en priorité, les modifications que peuvent faire les hormones ne touchant pas les os, mais comme vous le dites, la musculature.
Pour ce qui est de la libido, rien qu'avec le premier semestre de L1 psy en tête, j'ai dans l'idée que Freud ne parlait de libido qu'à un sens large, autrement dit, la libido est la molécule du désir, pas uniquement du désir sexuel. En effet, basé uniquement la vie sur un seul désir se modifiant par simple effet psychique n'est pas très logique de mon point de vue, de plus nous n'avons pas de preuve que les êtres asexués vivent de manière dépressive.
Pour ce qui est de l'idée de l'excision psychologique des femmes du coté occidentale, il faut aussi regarder ailleurs, je pense qu'une étude comparative serait la bienvenue pour voir si votre point de vue peut s'avérer correct, bien que je ne le mette pas en doute.
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Thérapeute — 05-01-2008 12:48 |
Bonjour et Bonne Année à toutes et tous, une question me vient en vous lisant Léo, quand vous avez envi de faire l'amour vous demandez vous tout le temps si c'est votre taux de testosterone, votre libido ou la pulsion?
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Thérapeute — 05-01-2008 13:28 |
oups, un peu hors post ... mais bon..
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