J'écrits sur votre forum car j'ai un gros problème dans mes relations aux autres : j'ai l'impression que je suis toujours de trop.
Durant mon année d'étude ou plutôt celle de ma reprise d'étude (j'ai fait une pause d'une année) je n'ai pas réuissi à me faire des amis. Au début je fais des connaissances et j'arrive entre guillemets à m'intégrer, puis je finis par me retrouver toute seule, car vient un moment ou je ressens du rejet et le sentiment de gêner ainsi qu'une antipathie à mon égard.
Depuis le lycée je n'ai fait aucune connaissance nouvelle, je n'ai qu'une amie.
J'ai fait une dépression de type maniaque il y a quelques années avec depuis, deux courts épisodes comme celle-ci (où j'ai pu réagir à temps et éviter l'hospitalisation), et malheureusement ce fut les seuls moments ou je me sentais exagérément à l'aise en société, où je parlais à des "inconnus". J'ai le sentiment de ne pas être stable il y a des moments où je me lance où j'ose prendre des initiatives et aller vers les autres (et je deviens une personne ouverte, enjouée etc) et d'autres où je reviens à être une personne distante et fermée.
Je me demande si  ce sentiment de rejet (voir d'être detestée)  qui a toujours été présent de manière cyclique ne serait pas du à la maladie que j'ai subi.

même si vous ne semblez plus dans l'age de l'adolescence on ressent comme une impression de trouble identitaire bien propre à cette période de la vie. Cette période, surtout dans nos sociétés où les femmes ont leur premier enfant à 30 ans, dure parfois bien au delà des 20 ans. Et c'est très souvent douloureux. Alors que faire? Avoir le courage de trouver un bon psy (c'est pas toujours forcément le 1er le bon !) et se faire aider. Car votre tendance cyclothymique risque de perdurer et vous ne vous en sortirez pas seule. Vous croyez-vous capable de cette démarche?

oui, je devrais entamer une thérapie, m

mais je ne sais laquelle me conviendrait, et il faut dire que cela représente un investissement financier mais aussi émotionnel, un retour en quelque sorte dans ce que j'ai vécu . Il y a des moments où je fais avec, je me dis que c'est une période et que ça ne durera pas, mais je sais qu'il faut faire cette démarche( en trouvant le "bon psy" ) car il ne faut pas que j'attende trop.

"il ne faut pas que j'attende trop"
oui.
Cherchez à proximité de chez vous. Faute d'en trouver un, nous sommes qq psy sur ce site à pratiquer des séances "en-ligne".
Le budget est un faux problème.