Bonjour à tous les lecteurs de ce forum,
J'ai 38 ans et l'on m'a souvent mise en garde sur le fait qu'une psychanalyse serait  nécessaire pour m'en sortir suite à des abus sexuels que j'ai subis étant enfant (entre 10 et 12 ans) de la part de mon père.
Cet homme s'est suicidé alors que j'avais 23 ans et j'ai le sentiment qu'il a "payé" sa faute, je n'ai jamais été malheureuse de son décès.
Je me suis construite comme ça, en pensant que le film était définitivement rangé au fin fond d'une salle d'archives.
Je vis en couple, j'ai 2 enfants, et aujourd'hui il m'arrive d'y repenser non sans certaines angoisses.
Pensez-vous que cela soit passager et que ça puisse "repartir"? (je sais que l'on n'oublie jamais!).
Merci de vos éclairages.

on ne commence pas un travail analytique "parce qu'on a subi des violences sexuelles dans son enfance" mais parce qu'on éprouve des conflits internes, des symptômes psychiques, ou somatiques, ou les deux, parce qu'on ne se reconnait pas dans certains agirs, certaines souffrances et qu'on a besoin d'y voir clair.
Et puis, dans ce travail sur soi, on découvre des niches, des cryptes insoupçonnées. On découvre des deuils non-faits, enkystés. Et on pose tout ça dans un cadre précis. Et peu à peu, ça se met en ordre. Du sens vient. Et -parfois!- on va mieux.En tous cas on découvre un autre savoir sur soi; et sur les autres.

Bonjour,

a écrit:

l'on m'a souvent mise en garde sur le fait qu'une psychanalyse serait  nécessaire

..
2 questions:
qui est ce "on" qui met en garde?
que veut dire pour vous être mise en garde par rapport à une analyse? mettre en garde veut normalement dire prévenir d'un danger...?!