Marie-F — 30-10-2007 20:36 |
Bonjour.
Tôt ou tard, le transfert devient négatif et ce n'est pas le mot que j'emploirais si j'en connaissais un autre. La thérapie devient trop lourde, j'en veux au psy, je n'y arrive plus alors j'abandonne. Bien sûr, ceci est si violent et haineux que je préfère abandonner plutôt que de continuer à ressentir des sentiments trop violents. Je me suis emportée contre les psys, j'ai parlé de ce qui m'arrivait et à mon grand désarroi j'ai été méchante pour finalement abandonner devant ce qui m'apparaît insoluble. J'ai voulu comprendre mais je n'ai pas reçu de réponse qui ait pu apaiser ceci et seule, je n'arrive pas à comprendre pourquoi et comment j'en arrive là. Je comprend qu'il s'agit sans doute d'un transfert, surtout que la situation se répète, tout vient de moi. Je me retrouve encore une fois sur le point d'abandonner mais pour de bon maintenant, puisqu'il semble que je sois condamnée à un cul-de-sac. Est-ce que c'est possible de ne pas être apte à mener à terme une thérapie ? Merci.
|
Christelle Moreau — 30-10-2007 23:28 |
Marie-F
Vous avez raison de douter du terme employé car il ne s'agit pas là du tout d'un transfert négatif, il s'agit là d'une grosse résistance et tant que vous lâcherez votre psy à ce moment précis, juste lorsque la continuité devient extrêmement difficile vous ne parviendrez pas à voir et à comprendre le passage oFF vers le devenir agréable.
Alors, ne vous découragez pas et surtout parlez en à votre psy, adaptez vos séances ( moins longues , plus fréquentes par exemple ) parlez lui de cette colère, ne la laissez pas passer, ne la laissez pas vous contrôler, dépassez là et surtout parlez lui aussi de votre angoisse à ne pas finaliser , c'est à dire à le laisser là où "çà" fait mal !
Exactement comme vous venez de nous le faire, c'est à dire avec un regard extérieur d'observatrice, puis replongez vous dans votre thérapie et ne la laissez pas se disperser, vous disperser. Votre psy sera vous guider.
Bon courage.
|
Marie-F — 31-10-2007 15:53 |
J'ai des problèmes à en parler parce que je n'arrive pas à le faire sans déclarer que je vais sans doute arrêter la thérapie. Et j'ai honte de ce qui ressemble à des menaces ou de la manipulation de bas niveau. Et si j'avais seulement une raison valable mais ça devient une rage et un mépris insensé dirigé vers le psy, rien d'autre. Merci beaucoup pour votre réponse, c'est apprécié.
|
faiza — 01-11-2007 22:04 |
Dans une thérapie le transfert bascule entre le postif et le négatif, c'est normale ces fluctuations. Le psy doit vous dire que ça arrive et faut pas paniquer. Continues ta thérapie, ces sentiments hostiles sont dirigés contre toi, et pour se préserver tu les projette sur le psy. Courage faiza
|