bonsoir ,
il y a un an et demi j'ai suivi une thérapie par hypnose qui a été une vrai catastrophe,je suis tombée amoureuse du thérapeute ,énorme transfert,il a cédé a mes avances et nous avons eu une aventure de quelques mois,il a fini par me quitter pour "mon bien" ...grosse dépression, je me décide a entreprendre une psychanalyse ,premier choc le psy me dit que mes souvenirs revenus sous hypnose peuvent ne pas être vrai (souvenirs d'attouchements sexuels),je me demande si ce n'est pas lui qui m'aurait suggérer ce souvenir ?j'avale la pilule en me disant que l'analyse m'aidera a trouver la vérité ,j'hésite plusieurs mois avant de confier a mon psy ce qui c'était passé avec mon thérapeute ,sentiment de honte ,de culpabilité ,bref je finis par lâcher le morceau ,il m'explique ce qu'est un transfert ,je comprends que je n'aimais pas cet homme ,mais l'image de mon père que j'avais projeté sur lui ,très bien j'ai compris mais le fait de comprendre n'arrête pas le transfert ,j'ai toujours des pensées et des sentiments envers lui ,comment faire pour arrêter ce transfert ???

...en ne cherchant pas à l'arrêter! et peut-être aussi -à voir avec votre psy actuel- que vous l'aimiez réellement. Pourquoi ne pas admettre la réalité de sentiments qui vous agitent encore ? qu'il s'agisse de projection d'imago paternelle, certes, et alors? Nous le faisons tous! s'agit-il de "faux-amour" pour autant? Je crois que non.
Votre hypnotiseur, lui, ferait bien de faire un travail sur lui car il semble user -même involontairement- de sa méthode pour influencer et c'est critiquable. Mais vous, regardez cet épisode de votre vie non comme un échec mais comme une expérience riche.

merci de m'avoir répondu
ne plus chercher a arrêter le transfert ...le problème c'est  que la rupture date de plus d'un an et que depuis j'ai arrêter de vivre ,il devient urgent que tout ça s'arrête ,j'ai toujours eu un problème avec les séparations,et celle là est d'autant plus difficile ,j'ai perdu l'homme que j'aimais ,mais aussi celui qui m'avait soignée et en qui j'avais une confiance absolue ...