pr45 — 09-01-2009 13:17 |
Bonjour,
Lorsque je doit manger avec des personnes que je connais mal (chez moi, chez eux ou au restaurant), je suis pris d'une panique interne (on ne voit rien de l'extérieur) qui me provoque un dégout de nourriture, des nausées, de sorte que je suis incapable d'avaler quelque chose. On dirait que mon inconscient me rend 'barbouillé'. Vous imaginez la gêne et le malaise que je ressens : je dois trouver des prétextes à deux balles (gastro, j'ai pris froid etc...). Le point de départ date de 20 ans lorsque je suis aller diner chez les parents d'une petite amie. Je me suis senti mal à table, n'ai pas pu manger. Tout est parti de là et le phénomène se reproduit depuis. Cela perturbe pas mal ma vie sociale (personnel et travail). Bien sûr j'ai essayé plein de technique : relaxation (jacobsen etc...), les médicaments, l'hypnose, psychothérapie) rien n'y fait et je suis désespéré. J'essaie l'acupuncture à la fin du mois... Comment puis je résoudre mon problème ? Merci
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georgesN — 09-01-2009 13:29 |
première impression: vous devriez faire une analyse. Votre problématique s'apparente à celle de la honte. L'origine ne votre trouble est sans doute trop ancien pour être rapidement, facilement accessible. Vous n'avancerez pas tant que vous n'aurez pas mis le doigt sur le sens de votre symptôme. Et ce savoir est enfoui en vous.
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pr45 — 09-01-2009 13:37 |
Merci de votre réponse
J'ai essaye avec un psychothérapeute pendant 6 mois (1 à 2 séances par semaine) mais le façon de procéder ne me convenait pas car la discussion était à sens unique. Je racontait ma vie et il se contentait de relever quelque mots. J'aurais préféré plus d'interaction.
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georgesN — 09-01-2009 13:53 |
c'est une technique. Il est vrai que je trouve l'échange avec un psy en position de chercheur plus efficace.
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pr45 — 09-01-2009 14:02 |
En quoi consiste la thérapie en ligne ?
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georgesN — 09-01-2009 14:27 |
ni plus ni moins qu'une thérapie normale si ce n'est que ne ne sommes pas physiquement ensemble mais mais seulement par le truchement de l'ordinateur et internet (webcam, micro et skype). ---je m'absente, jusqu'à ce soir, je vous répondrai plus tard si vous avez d'autres questions
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pr45 — 19-01-2009 09:02 |
Bonjour,
En fait je me dis que la première peur n'est pas de manger chez les autres, c'est une conséquence. En effet le fait d'aller chez quelqu'un va me créer une 'compression' de l'estomac (comme une main qui l'enserre, cela irradie comme quand on a une peur soudaine mais en continu) ; la conséquence de cela est que je ne peux rien avaler. Donc le point de départ c'est 'les autres'. Curieusement, lorsque j'ai une crise, je suis parfaitement lucide de ce qu'il m'arrive comme s'il y avait deux personnes en moi : une sensée qui se dit que c'est ridicule comme réaction et l'autre vicieuse, pernicieuse qui prend plaisir à me faire du mal. J'interprète cela comme l'inconscient et le conscient. Le conscient peut il prendre le dessus sur l'inconscient ?
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georgesN — 19-01-2009 09:33 |
"aller chez quelqu'un" "c'est comme si ils allaient voir mon moi caché et dont j'ai honte" ? avez-vous le même genre de sensations si vous devez allez aux toilettes et qu'il y ait du monde pas loin?
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pr45 — 19-01-2009 10:20 |
non c'est juste une gêne maintenant mais j'avoue qu'il y a quelques années cela me bloquait. Pourtant je suis assez pipi caca et j'en rigole beaucoup...
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georgesN — 19-01-2009 10:41 |
"suis assez pipi caca et j'en rigole" c'est une défense. Et s'il y a une défense...
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pr45 — 19-01-2009 11:01 |
Le rire est donc une défense dans ce cas. Qu'est ce que cela signifie ?
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georgesN — 19-01-2009 11:07 |
chez certains peuples asiatiques le rire signe une gène. Relisez ce que je vous ai écrit: qq chose tourne autour de la honte. mais ce n'est qu'une microscopique indication ! il en faudrait des heures de thérapie pour fouiner là où ça fait mal. Votre honte pourrait marquer un conflit non résolu.
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