Tous les matins, depuis mon retour au travail il y a un an et demi, j'arrive en retard d'au moins une demi heure au travail. Je pointe à la pointeuse (horaires variables), personne ne me dit rien parce que c'est comme ça dans cet endroit.
Et moi, je me dis que quand même, ça doit donner une mauvaise image de moi. Mais malgré ça, et comme si j'en avais rien à f ..., je continue à arriver en retard ainsi.
Comment je fais pour cela ? En ce moment, je n'entends pas le réveil. Ou alors je me souviens l'avoir entendu, comme ce matin, mais je me suis rendormie pour un quart d'heure, rassurée de l'avoir entendu sonner la première fois ... las, la sonnerie du quart d'heure suivant je ne l'ai pas entendu, si bien que j'ai dormi trois quarts d'heure, pour faire une espèce de cauchemar pas sans lien avec le réveil, mais dont je n'arrive pas à me souvenir. Souvent, le matin, quand j'ai de vagues souvenirs de mes cauchemars, ils ont effectivement trait au réveil, ils utilisent le réveil pour me dissuader de me réveiller : "ça ne vaut pas la peine", est en gros le message des cauchemars.
Il y a aussi les matins où je me réveille, et où je m'en fiche et arrive en retard ainsi quand même.
Mais quand même, même quand je voudrais arriver un peu à l'heure, je n'y arrive pas parce que "ça" m'en empêche ainsi, par la surdité au réveil et son incorporation dans des cauchemars !
Puis ce qui me fait souci, c'est alors de constater mon incapacité à arriver à l'heure ... pour le jour où mon employeur sera plus pointilleux sur les horaires de pointage. Ou bien même pour changer d'emploi (si je veux faire prof, par exemple, et que je n'entends pas mon réveil les jours où je dois faire cours le matin, hein ?).
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"Dans votre cas il faudrait que vous ayez le courage de vous lever dés la 1ère sonnerie du réveil "
Je suis loin de l'entendre tous les jours ... pourtant, il sonne fort. Mais souvent, en ce moment, il se répète plus d'une demi-heure avant que je l'entende.
Je ne sais pas si c'est l'horloge biologique le problème. C'est plutôt l'absence d'intérêt à me lever, pour encore un jour de vie morose.
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