mima — 15-12-2008 10:56

Bonjour,
Je suis nouvelle sur ce forum qui me semble très intéressant.
Voilà ce qui m'amène ici:
Durant plusieurs années, j'ai fait une importante dépression avec TS. Je m'en suis sortie avec une psychothérapie. Mais je me sais encore fragile. Et surtout j'ai un problème qui s'accentue avec le temps: j'ai peur du monde du travail. Pourtant j'ai fait de bonnes études (j'ai actuellement 30 ans) et j'ai un nouveau boulot que je viens de commencer après avoir vécu quelques temps à l'étranger avec mon mari.
Mais quand je pars le matin, je suis extrêmement angoissée. La seule chose que je voudrais c'est rester chez moi (avec mon chat, je sais c'est ridicule...). J'ai une boule dans la gorge et je pleure en cachette.
J'ai pris ce nouveau boulot pour mon mari et pour ne pas avoir l'air d'une femme entretenue par rapport à mes proches.  Mais en réalité, c'est une vraie torture.
Je me dis que je suis peut être trop fragile psychologiquement 
Je ne sais pas quoi faire: abandonner ma vie professionnelle? Suivre une thérapie?
J'ai vraiment besoin de conseils.
Merci d'avance.

georgesN — 15-12-2008 11:08

Bien sur que le simple fait d'écrire ici indique votre besoin d'une aide. Il vous reste sans doute une fragilité que le monde hostile, souvent très hostile du travail fait ressortir!
De là à abandonner, je ne permettrais pas un tel conseil, brut, comme ça! seul votre désir profond sera mis à jour par votre travail thérapeutique!
Peut-être, en attendant une mise en place d'un tel travail, ne pourriez-vous aménager votre travail? Temps partiel, horaire à la carte? Ne pourriez-vous avoir droit à un temps partiel thérapeutique?

mima — 15-12-2008 11:49

Merci pour votre réponse.
Vous avez raison en disant que je suis fragile face au monde hostile du travail.
Malheureusement dans mon domaine d'activité, un mi-temps thérapeutique est impossible.
Ce qui est dur, c'est de se sentir si différente des personnes qui m'entourent. Comment expliquer aux autres que je ne suis bien que chez moi? A une époque où je ne travaillais pas, les gens me plaignaient en supposant que je m'ennuyais. Je ne les contredisaient pas mais en fait, j'étais très bien comme ça.
Le pire, c'est que je ne vois même pas quand je pourrai voir un psy. Je finis tard le soir et je n'ai pas la choix.

georgesN — 15-12-2008 11:58

est-ce un sujet tabou avec votre époux?

mima — 15-12-2008 12:12

Non, je peux en discuter avec lui. Mais j'ai du mal.
Et puis, ce qui est compliqué aussi c'est que je dois aider financièrement ma mère qui est seule et a de très grosses difficultés.

georgesN — 15-12-2008 12:27

si le côté financier ne bloque pas trop, pourquoi ne pas essayer une thérapie en ligne? Personnellement j''ai des patientes à 7000 km et le décalage horaire impose des heures de thérapies particulières et "adaptables". Mais mes collègues peuvent aussi convenir. Sans aller si vite faudrait-il d'abord savoir si vous souhaitez vous faire aider !

mima — 15-12-2008 18:36

Oui, c'est une idée. Je vais y réfléchir