Bonjour,
Je reviens vers ce forum, pour essayer de trouver comment me positionner par rapport à l'homme que je quitte. Nous avons tous les deux 31 ans, cela aurait fait deux ans de relation ce mois-ci, dont 1 an et demi de vie commune. J'ai rompu il y a presque deux semaines. Il ne mange presque plus rien depuis la rupture, maigrit à vue d'oeil, ne dort que 2 à 3 heures par nuit. Il est en souffrance. Le soucis c'est qu'il n'a nulle part où aller et qu'il ne pourra retourner chez ses parents que dans 4 semaines, car sa soeur y habite ponctuellement jusqu'à cette date (fin décembre). C'est très difficile à vivre que ce soit pour lui, pour moi ou pour mes filles de 6 et 8 ans à qui j'ai expliqué que ma relation amoureuse avec lui était finie, et qui le voient toujours vivre à la maison, dans un état second qui plus est. Je lui ai demandé ce qui était le mieux pour lui, soit rester le temps de se retourner ou aller chez quelqu'un d'autre, et il ne sait pas, enfin si, lui il sait qu'il refuse la séparation, il ne l'accepte pas. Mais peut-il l'accepter en restant chez moi ? il n'en a parlé à personne (ni à sa famille, ni à ses amis), et pour ma part je ne peux pas être celle qui cause cette douleur et celle qui est en position de consoler. S'il part, il se retrouve à dormir dans sa voiture, s'il reste, peut-il commencer à faire son deuil ? je ne veux pas le mettre à la porte dans ces conditions. Alors dois-je patienter 4 semaines dans un contexte douloureux et assumer ça, où dois-je prendre l'initiaive de contacter ses parents pour leur expliquer, accélérer le départ de sa soeur chez elle, ou encore appeler son meilleur ami, lui demander d'intervenir ?

Bonjour

Ce qui vous pose question est votre sentiment de culpabilité.

Je propose toujours a mes patients de remplacer culpabilité par responsabilité.

Faites ce remplacement, peut être alors verrez vous que vous avez écrit votre réponse dans votre question

J'ai mis quelques jours à comprendre votre réponse. J'ai transformé ma culpabilité en responsabilité. Par conséquent il reste chez moi encore quelques jours, car d'une part je ne vais pas me rajouter de la culpabilité inutilement en me disant que par ce froid il dort je ne sais où, et je ne vais pas contacter sa famille à sa place, il doit aussi se responsabiliser. Je suis adulte, je peux prendre assez de recul, et j'ai assez de force pour supporter cette situation quelques jours de plus.
Merci de m'avoir "aiguillée".