Christelle-Moreau PSY — 10-05-2007 10:34

Message de Colibri dans les articles :

Concretement les gens qui se sentent inférieurs aux autres mais qui se soignent ont-ils des chances de retrouver un jour une stabilité et enfin réussir à être heureux, ou est-ce un travail qu'ils devront prolonger toute leur vie.

J'ai un peu peur des réponses, mais tant pis.

Christelle Moreau — 10-05-2007 10:41

Bonjour Colibri,

Le manque de confiance en soi se cultive ainsi que son contraire. Un travail sur sa personnalité et ses actions du quotidien peux faire des miracles. De très bons résultats et de surcroît, extrêmement rapides peuvent se constater sur une personnalité qui a décider d'en faire la démarche et les efforts qui la constitue.

trepierres — 12-05-2007 07:08

L'oiseau mouche est une représentation parfaitement adaptée au complexe d'infériorité, n'est il pas?

Sébastien — 27-09-2007 22:09

Bonsoir,

Non je ne crois pas Pierre. L'oiseau mouche est tout ce qu'il y a de plus majestueux et noble. De surcroit, il te bat à la course non ?

Pour avoir moi-même longtemps cru cultiver un profond complexe d'infériorité, je peux dire que cela se "soigne" vraiment bien. Pour cela il n'y a pas de formule miracle, mais croire en ce que tu fais, essayer de rester concentré et conscient des notions qui émanent du monde qui t'entoure me parait être un bon début pour quelqu'un qui avoue son instabilité. Si tu sais rester attentif, tu t'apercevras que beaucoup de gens cherchent la stabilité dont tu parles, et que la stabilité, ou l'équilibre, peut être perturbé par plus de choses qu'on ne le croît, mais qu'il n'y a pas de choses que l'attention ne peut guérir. Ta question soulève néanmoins une deuxième notion importante, si ce n'est plus importante que la première : La volonté de lutter contre ce qui nous attaque chaque jour. Tu sais la vie c'est un peu comme un avion. A un moment tu crois que jamais la pelouse ne s'éloignera, puis un jour, alors que tu regardais tes jauges, la pelouse s'est effacée. Pour ne pas oublier ça je me remémore les longues séances d'apprentissage des récitations à l'école primaire. Au début je galérais vraiment, obligé de tenir mon livre comme un aveugle, sa canne. Puis venu le moment de la récitation en classe, les mots sortaient tous seuls, et enfin, alors que le livre est sur la table et que les yeux te regardent, le bonheur de ressentir ce que les phrases ne révèlent qu'à ceux qui respirent.
Si j'ai un conseil à te donner : Sois calme et axé autour de toi. La force et la souplesse viendront avec l'entrainement.

Sébastien

Christelle Moreau — 06-11-2007 09:14

Merci pour ce témoignage Sebastien et de vos encouragement car comme vous dites , c'est un combat jusqu'à ce que cela ne le devienne plus, et c'est quand même là le but.