Bonjour,

Voilà mon problème:
dans mon enfance (9 ans) j'ai été violée. Après avoir totalement oublié les faits ils m'ont ressurgi à la figure quelques années plus tard. j'ai fait une dépression durant 5-6 ans, une tentative de suicide à 15 ans. J'ai également été anorexique durant toute mon adolescence.
Depuis je m'en suis sortie un peu mais j'ai toujours été très angoissée. Je me bouffe l'intérieur des joues (depuis cet évènement), je ne sors quasiment pas (peur des autres sans les haïr), je m'enferme chez moi (et ce n'est pas une image), j'ai l'impression d'être observée du coup je ferme tous mes volets. J'ai même peur d'ouvrir une fenêtre, peur que quelqu'un entre. Je sursaute au moindre petit bruit. Je fais des crises d'angoisse parfois. L'autre soir ça m'est arrivé alors que je faisais la vaisselle. Mon compagnon m'a vu m'isoler et m'a trouvé bizarre. Il n'a pas compris.
Je ne sais pas si j'ai un réel problème ou si ce n'est pas grave. Je ne sais pas si tout ça est dû à ce que j'ai vécu
Je vis en couple, mon compagnon est parti en vacances, ce qui fait que je suis de plus en plus angoissée et seule.
Pour m'endormir le soir je bois, je bois beaucoup jusqu'à l'assommement parfois, sinon impossible de dormir. Mon compagnon pense que je suis alcoolique.
Je précise que de toute ma vie j'ai vu un psy que 2 fois (2 séances) Je n'ai pas continué ma thérapie parce que ça embêtait mes parents de m'emmener chez le psy toutes les 2 semaines. J'ai 23 ans. 
J'aimerais tellement sortir de cette spirale. Je pensais en avoir fini avec ce cauchemar et voilà que je garde des symptômes du passé.
Est-ce qu'on arrive à s'en sortir un jour?
Y a-t-il une fin heureuse?

Merci de m'éclairer.

a écrit:

Est-ce qu'on arrive à s'en sortir un jour?

OUI!
Comment fait-on? On retourne voir un psy, puisque maintenant vos parents ne peuvent plus être embêtés de devoir vous y emmener toutes les deux semaines.

Bonjour Maxime,

vous, en avez vous envie d'entamer une thérapie ?
J'ai envie de dire, il n'y a pas que la fin qui est heureuse, bien heureusement, car souvent il n'y a pas de fin.
Mais est ce une fin en soi...de parvenir à la fin... de votre compréhension.
Je dirais que le bonheur est une fin en soi, mais il est étudier chaque jour et ce, sans plus attendre.

Un bouquin à lire pour s'inspirer :   "Ethique à Nicomaque" d' Aristote.
Et comme disais Maurois André ( académicien Français ): "La vie est trop courte pour être petite"...