mca37 — 07-10-2007 15:59

Quelqu'un peut il me dire pourquoi la malachance poursuit ma famille ? Mes enfants ?

Est ce que je suis responsable de cette situation ? C'est le sentiment que j'ai : avoir transmis cette poisse à mes enfants.

Tout s'acharne pour que la vie simple soit compliquée.
Tout et rien. Un déménagement de mon fils super content qui tourne au grand nimporte quoi (3 appareils ménagers livrés qui ne fonctionnent pas - 2 meubles "oubliés" par le livreur au magasin et pas possible de les avoir avant 3 jours - mon fils qui perd ses papiers/carte bleue ect et dans la foulée se démoli un pied) ???

Et puis j'ai le coeur vide. J'ai l'impression de ne plus aimer personne d'autre que moi. Peut être parce que justement je ne m'occupe jamais de moi.
Je n'ai aucun sentiment de vide depuis la mort de ma mère l'an dernier. Je crois que j'ai mis ce "détail" qq part dans un coin et que je vis ainsi.
Mes relation savec ma mère n'étaient pas et n'ont jamais été au beau fixe. Contrairement à mes soeurs avec qui elle était très proche.
Elle est partie d'un cancer, elle qui depuis plusieurs années avait tenté de se suicider à plusieurs reprises et a fait plusieurs séjours en hôp psy.
Mon père m'a toujours lancé des SOS à ces moments là pour éviter de prendre LA décision de la faire interner et c'est moi qui l'ai fait (en accord avec mes soeurs). Ce regard de haine qu'elle me lançait à chaque fois dans ces moments là quand le SAMU venait la chercher .........
Une de mes soeurs était anorexique, l'autre toxico +++.
Mes parents les ayant toujours considérées comme trop fragiles c'est donc moi qui prenait toutes les décisions et suportait l'autre.

Pourquoi ai je accepté de le faire au risque de me détruire. il y a 15 ans après l'une des premieres TS de ma mère et un 1er séjour en psy, après qu'elle ait été sortie d'affaire et rentrée chez elle c'est moi qui me suis écroulée. Dépression. 3 jeunes enfants ayant une mère loque-humaine. J'ai pris 30 kilos que je n'ai pas perdus ... donc imaginez le moral ... J'ai changé moralement et physiquement d'un seul coup ... l'horreur.

J'en ai marre. Je suis à bout et j'ai peur. Peur de la maladie, de vivre, de mourir,peur de tout.   
Je suis toujours entourée de ma petite fille que j'élève à 80% avec sa maman et j'aime cette enfant, comme les miens mais ils ont leur vie ...
Je me plains de ne jamais avoir de temps libre et là quand je suis seule je ne sais pas quoi faire et je pleure et je suis entrain de me lamenter là devant vous ... J'ai envie d'être écoutée, entendue et aidée. Et pas forcément avec des médicaments !!!!!!

J'en ai marre de cette vie inintéressante, vide.
Je suis seule. Mon mari préfère ses copains de cafés et bars en tout genre depuis plusieurs années.

Je me suis battue pour qu'il arrête ca ... en vain il préfère se suicider à petit feu que de s'occuepr de sa famille. J'abandonne et le laisse se détruire.

Je vais avoir 50 ans dans 5 jours et j'ai l'impression que contrairement à ce que l'on dit "la vie commence à 50 ans" que la mienne est en rade.

Je suis assistante maternelle, donc toujours seule à travailler chez moi. Etant donné mes horaires de travail (y compris le dimanche souvent ...) il est difficile d'avoir une activité sociale. Et pourtant je voudrais rencontrer des gens, avoir de nouveaux amis.
Ceux d'avant je ne les vois plus. Seule avec un couple ... ça fait désordre et je ne crie pas sur tous les toits l'alccolisme de mon mari et son désinteret pour sa famille.

Voilà. Ca ira peut être mieux dans un moment mais là il fallait que j'écrive pour soulager ma peine mes angoisses et ma solitude.

Merci de m'avoir lue

Manon — 07-10-2007 16:39

Bonjour mca37,

Je ne suis pas psy mais cela ne m’empêche pas de vous comprendre et de comprendre votre ras le bol de cette vie de dévouement aux autres, familles amis enfants et même enfants des autres sans parler du poids de votre mari alcoolique qui ne vous ouvre pas les portes a la communication, un malade alcoolique devient très destructeur de toute structure social, mais là je ne vous apprend rien.

Vous allé avoir 50 ans, pourquoi ne pas prendre cette date comme un renouveau, le temps de vous occupé un peu de vous, rien que pour vous pour votre mieux être, votre propre cadeau d’anniversaire en sorte.

Croyez vous au destin ? Moi oui et si vos pas (doigts) vous ont guidez vers ce forum c’est peut être pas par hasard, ici vous avez la possibilité de consulté et ce même de chez vous sans avoir besoin de le dire a qui que ce soit, de consulté en ligne un psy, ne croyez vous pas que cela serait un beau cadeau d’anniversaire que vous vous offrirez ? Moi je croie que oui, car vous auriez enfin la possibilité de parlez de vous en toute confiance et d’allez vers un mieux être, qu’en pensez vous ?

Vous terminez votre message par ceci ; »Voilà. Ca ira peut être mieux dans un moment mais là il fallait que j'écrive pour soulager ma peine mes angoisses et ma solitude. Merci de m'avoir lue

Oui mca37, j’espére que ça iras mieux pour vous et je puis vous assurez que je ne serais pas la seule a vous lire sur ce forum.

Cordialement

Je vous prie d’excusé mon orthographe mais je suis néerlandophone Merci

Manon

mca37 — 07-10-2007 17:14

Merci Manon de votre réponse.

Mon coup de cafard est passé. Mais ma solitude est toujours bien présente.
J'ai cette chance de remonter très vite la pente et de positiver rapidement après un coup de blues. Généralement ça ne dure jamais très longtemps.

Le fait d'écrire ma rancoeur, mes angoisses me vide de ce poids et me fait réagir.

J'ai effectivement envie que mes 50 ans soient un tremplin dans ma vie et me fassent vivre.

Après la mort de ma mère je me suis autorisées certaines choses que jamais je n'aurai faites autrement. Comme partir en vacances seule avec ma fille et petite-fille, sans mon mari par exemple ! Cet été était la deuxième année où je partais ainsi sans lui.
Je ne lui ai même pas demandé son avis d'ailleurs ..... Ca c'est imposé à moi de façon si évidente.

Je vais essayer de me motiver et sortir, seule. Je déteste aller seule dans un groupe. J'ai l'impression qu'on me regarde ... une intruse dans un milieu déjà formé.

Par contre je vais aisément dans les boutiques, en ville ou autre et j'engage volontiers la conversation. Je suis en fait très sociable :-))

Autour de moi j'entends ou je lis "je vais voir mon amie, je vais passer l'après midi, la soirée, dîner au restau ect enfin passer un bon moment avec ..." et moi rien, personne. C'est ça qui est le plus dur.

Vous allez rire probablement et me prendre pour une dingue mais je me dis qu'à mon enterrement les bancs seront bien vides ....
Certes il y aurait les personnes entourant mon adorable mari ... président d'un club, s'occupant de je ne sais combien d'activités et passant ses moments libres au café il connaît un monde fou. Ils seront là pour la femme du président .... pas pour moi !

Je sais c'est du délire mais je vous assure que c'est ce que je pense et je mesure d'autant plus ma solitude. C'est ridicule n'est ce pas !!!

Je ferai mieux de me mettre un bon coup de pied dans le derrière et aller de l'avant. Mais ma mère m'a tellement appris à être seule aussi ... Je n'avais pas d'amies qui venaient chez moi. 1 seul souvenir d'anniversaire : 15 ans : 3 copines de classe.
Autrement une voisine venait c'est tout ... Pourtant j'avais des amies mais pas le droit de les inviter.

Maman nous voulait pour elle seule. Elle a réussie. Elle a tant et bien fait que j'ai refuser de la quitter pour aller à un concours d'entrée dans uen école, ce qui m'aurait éloigné d'elle.
Je m'en rendait physiquement malade. Elle était contente elle pouvait me soigner et me garder auprès d'elle.

J'ai reussi à lui échapper physiquement en me mariant. Quelle réussite 30 ans plus tard .....
Mais je dis bien "physiquement". Moralement c'est autre chose. Elle était étouffante. En fait je n'ai aucun sentiment envers elle, pas d'amour mais pas de haine non plus. Elle était ma mère. Point.

Je me sentais plus proche de mon père ... jusqu'à maintenant car aujourd'hui qu'il est seul il tente à son tour de nous monopoliser à sa façon.
Je prends tellement de distance par rapport à lui (il habite à 500 m de chez moi) que je ne le vois que rarement. Il doit me trouver bien ingrate.
Je me protège simplement d'une nouvelle emprise.   

Je crois l'avoir dit tout à l'heure mais pour échaper à notre mère ma soeur N°1 est devenue anorexique, ce qui a eu l'effet inverse puisque maman a pu la surprotéger ...
Ma soeur N°2 est tombée dans la drogue à un niveau très grave.

Aujourd'hui elles sont à côté de chez moi nous avons de bonnes relations (+ avec N°1) et elles ne comprennent pas pourquoi notre mère n'a jamais eu de gestes tendres envers moi comparé à elles.

Ahh ... il faut que je descende. La cuisine n'attend pas !!!

Je reviens très vite. Vous lire et me confier.

Manon — 07-10-2007 17:38

« Vous allez rire probablement et me prendre pour une dingue mais je me dis qu'à mon enterrement les bancs seront bien vides ....
Certes il y aurait les personnes entourant mon adorable mari ... président d'un club, s'occupant de je ne sais combien d'activités et passant ses moments libres au café il connaît un monde fou. Ils seront là pour la femme du président .... pas pour moi !
Je sais c'est du délire mais je vous assure que c'est ce que je pense et je mesure d'autant plus ma solitude. C'est ridicule n'est ce pas !!! »

Non je ne vous prend pas pour une »dingue » et c’est pas une simple formule de politesse c’est réellement mon avis, car c’est un peu ce que je pense pour moi aussi, vous voyez on est déjà deux lollll

Vous écrivez ; »Je reviens très vite. Vous lire et me confier. »

Oui confiez vous a moi si cela peut vous faire perdre vos angoisses et atténuez votre solitude, mais je vous le dit et redirez a chaque fois mon écoute n’est en rien comparable a celle que vous pourriez avoir auprès d’un professionnel, moi c’est une écoute quel que peu passive car limitée de par la structure même du forum, l’écoute chez un psy elle sera une écoute active, qui vous permettrai non pas de comblé une bien légitime solitude mais bien de parcourir votre propre chemin de reconstruction.

Manon

mca37 — 07-10-2007 18:31

Le simple fait d'échanger, même si ce n'est pas avec un psy, me fait déjà du bien ! Le seul contact que j'ai étant par le biais d'internet savoir que qq part on est entendu est énorme !

A très vite Manon.

georgesN — 07-10-2007 21:21

je voudrais vous dire que vous souffrez de ce que votre désir a été (depuis l'enfance)et  est  toujours confisqué.Ce sont des mots simples mais qui cachent des réalités complexes, très complexes.
Or le travail ESSENTIEL qui se fait en thérapie est d'AIDER LA PATIENTE A Y VOIR CLAIR DANS SON DESIR.
Vos échanges avec une oreille attentive comme Manon sont un grand soulagement.
Comme un Aspirine. Mais l'aspirine de guérit pas.
Vous pourriez vous poser la question: Suis-je mure pour une thérapie?

mca37 — 08-10-2007 07:33

J'ai déjà rencontré un psychiatre il y a quelques années, lorsque j'étais en dépression après que ma mère ait été remise de la sienne.
Je voudrais faire une thérapie mais n'en n'est hélas pas les moyens financiers ...

Me confier sur Inernet est pour le moment la seule solution que j'ai trouvée pour m'aider à y voir plus clair, à tenter de faire ressortir mes sentiments.

J'ai l'impression d'être une éternelle insatisfaite, une persécutée de la vie. C'est usant.
D'auant que je ne me donne pas les moyens de changer. Cela doit venir du fait que ma mère m'a toujours barré la route aux projets que je pouvais faire et que je n'ai toujours entendu chez moi que des propos négatifs me concernant : "tu es nulle, pas la peine d'aller passer ce concours tu vas le rater, tu n'arriveras jamais à rien, tu es bonne à rien" .... On finit par le croire et mon Dieu qu'il est difficile de se débarasser de tout ce fardeau, même ancien, et bien enfoui qq part s'accrochant bien solidement.

Manon — 08-10-2007 08:56

Bonjour mca37,

C’est le bonjour de votre « aspirine » humour à l’intention de Georges lolll

Vous écrivez ; « Je voudrais faire une thérapie mais n'en n'est hélas pas les moyens financiers ... ».
Il y a toujours une possibilité de revoir les tarifs avec les psys, la question que vous devriez peut être vous posez est quel prix êtes-vous disposée à payer pour une analyse ?


« je ne me donne pas les moyens de changer. Cela doit venir du fait que ma mère m'a toujours barré la route aux projets que je pouvais faire et que je n'ai toujours entendu chez moi que des propos négatifs me concernant : "tu es nulle, pas la peine d'aller passer ce concours tu vas le rater, tu n'arriveras jamais à rien, tu es bonne à rien" .... On finit par le croire »

Vous avez le pouvoir de changer cet état de chose, c’est vous aujourd’hui la maman, la mamy aussi, lorsque l’on a emmêlé une grosse pelote de laine pendant de longues années, on ne peut espérer démêler l’écheveau en quelques jours, c’est un travail sur la longueur et qui malheureusement est souvent parsemé d’embûches, de résistance mais vous pouvez arrivez a changer cette vue négative de vous, faite le pour vous et aussi pour votre petite fille.

Bonne journée

Manon

mca37 — 08-10-2007 10:08

Bonjour Manon-aspirine :-)

Me revoici rapidement de passage sur l'ordinateur avant d'aller chercher ma petite fille et que le deuxième loulou que j'accueille n'arrive.

Vous avez entièrement raison le noeud de la pelote est fait mais le bout pour déméler tout ça est entre mes mains.
Je crois avoir déjà tenu bon ce bout mais j'ai lâché à chaque fois devant la difficulté et à la moindre réflexion qui me remettais à ma place de "nulle".

Mon père est très fort pour ça aussi et ne se gêne pas pour nous culpabiliser. Disons qu'il commence une phrase et la laisse pleine de sous entendus, puis prend la porte nous laissant face à nos interrogations et suppositions sur ce qu'il a voulu dire.

Et comme vous le devinez nos pensées dans ce cas sont rarement positives et nous cherchons le négatif qu'il a voulu dire ....

Pour ce qui est de négocier le prix d'une thérapie .. je n'y aurai pas pensé ... êtes vous certaine que cela se pratique ? Je me suis renseignée des prix de séances ici ... entre 150 et 200 euros ... je ne peux vraiment pas.

Durant 1 an il y a 7 ans je suis allée me faire aider par une kinésiologue. Nos séances ont été bénéfiques et m'ont aidées à avancer, à sortir d'une série de problèmes (accidents de voiture qq années auparavant très durs à vivre, décès de mon beau père) lourds à porter.

Peut être faudrait il que je vois à nouveau avec cette personne que je connais par ailleurs bien pour des problèmes d'arthrose qu'elle soulage !

Je vais l'appeler et voir avec elle le prix des séances maintenant.

Merci de vos conseils. Je file maintenant. A plus tard. L'ordinateur étant ma porte de sortie et ma liberté de m'exprimer et de communiquer.

Bonne journée.

Manon — 08-10-2007 16:26

Vous écrivez mca37,

« Pour ce qui est de négocier le prix d'une thérapie .. je n'y aurai pas pensé ... êtes vous certaine que cela se pratique ? Je me suis renseignée des prix de séances ici ... entre 150 et 200 euros ... je ne peux vraiment pas. »

Oui je suis certaine que cela ce pratique et les prix que vous avancer là rassurez vous moi non plus je serais bien incapable de le payez de plus cela me semble plus a des tarifs de psy qui confonde studio de TV ou il on des chroniques et leur cabinet de consultation ou ne viennent plus qu’une certaine élite pour qui l’argent compte bien moins que de pouvoir dire l’or d’un dîner mondain moi mon psy c’est….., là effectivement c’est pas les mêmes tarifs ni population.

Comme je vous ai déjà dit moi je ne suis pas psy, pourquoi ne demandez vous pas au psys de ce forum ce que coûte en général une consultation, cela au simple titre d’information qui en aucune manière ne vous engageras vis-à-vis du psy ?

Vous avez aussi si vous préférez la possibilité de poser cette question en message privé voire au dessus de leur photo.

«  Durant 1 an il y a 7 ans je suis allée me faire aider par une kinésiologue……  Peut être faudrait il que je vois à nouveau avec cette personne ;........ Je vais l'appeler et voir avec elle le prix des séances maintenant. »

L’un n’empêche pas l’autre, il ne faudrait pas confondre psychanalyse (psychisme impliquant l'inconscient),  et kinésiologie (l’étude du système musculaire du squelette humain).

Bonne fin de journée

Manon

Petus — 10-10-2007 08:49

Bonjour mca37 ,

J'ai lu tout vos posts, et les réponses, et je voulais vous dire que moi aussi je vous comprends, bien que je sois plus jeune, moi aussi j'ai un ral bol de tout ! De s'occuper des enfants, de la maison, de tout ce qui est journalier ! Je suis mariée depuis 17 ans, et depuis que je suis avec mon mari (19 ans) je me suis toujours consacrée à lui en tout premier, puis après la venue de mon fils, puis ma fille, et j'ai assumée, école, santé, sport, courses, travail, ménage ect...... tout ce dont il faut faire pour eux . Je me rends compte que j'ai passé une bonne partie de ma vie à m'occuper des autres sans m'occuper de moi même, mais cela vient aussi de mon enfance ou , il  ne fallait pas pleurer, pas avoir mal, pas être malade, pas se plaindre, et faire comme un gentil toutou, ce que l'on me disait sans broncher !!!!!!

Et je reviens à ce que vous disiez, car oui, on se consacre aux autres, sans rien demander, certes , mais néanmoins parfois un geste de reconnaissance, peut nous revitaliser un peu, mais soit, la société aujourd'hui, n'est plus pour le partage, mais pour le chacun pour soit et cela me désole, car beaucoup de personnes se sentent très seules, même entourées, comme prisonnière de leur dévouement pour les autres !
Est ce pour cela qu'il faut agir comme les autres???? Non , je ne ne pense pas, et cela n'est pas ma devise, je suis trop à l'écoute parfois, je pense, mais cela, je ne pourrai certainement pas le changer, j'ai été trop conditionnée etant enfant , et maintenant , me voilà prisionnière dans ma prison de verre !

Je vous souhaite bonne journée mca37  et à Manon aussi ( l'aspirine, je confirme...... lol) et vous dis à bientôt .

Petus !

mca37 — 10-10-2007 13:08

Bonjour Petus,

Je vous comprends bien évidement mais je ne sais pas s'il est trop tard pour changer. En fait je ne le pense pas mais cela ne peut se faire sans casse.

Mariée depuis 30 ans j'ai une envie de liberté incroyable. Mon mari m'étouffe par sont attitude l'ignorance de notre foyer. D'autres seront étouffées par la présence de leur conjoint ... la vie est mal faite !!

Mais hélas si j'ai pensé maintes fois à demander le divorce je n'ai pas de revenus suffisants pour m'y résoudre. Comment payer un loyer, factures ect avec 600 euros/mois ? D'autant que mon domicile est également mon lieu de travail puisque je suis assistante maternelle ce qui requiert un minimum de place !

Alors je continue à me battre seule pour tout. Je ne me plains même plus de cela. C'est une habitude et mes enfants et ma petite-fille sont ma raison de vivre. Mes soleils (avec parfois quelques nuages ou orages comme avec tout enfant petit ou grand !!!!)

Conditionnée je l'ai été aussi ... il est beau le résultat. Et se délivrer de l'emprise de parents, même âgés ou disparus aujourd'hui, n'est pas chose facile. On reste en soi toujours l'enfant de quelqu'un !!!!
Je commence à prendre de la distance avec mon père. Ma mère est décédée il y a un peu plus d'un an. J'avais vis à vis d'elle commencé aussi à essayer de lâcher un peu. A devenir plus egoiste afin de ne pas le faire bouffer une nouvelle fois. Elle était malade (un cnacer découvert 18 mois plus tôt) et aurait voulu qu'on s'appitoie sur son sort. Je n'ai pas pu. Pas plus que ma soeur cadette. Seule la benjamine s'y ai retrouvé.
Par contre elles deux ont été très attristées de la mort de maman. Très peinées et touchées.
Elles étaient plus proches d'elles, ou plutôt maman était plus proche d'elles ... nous avons eu la même mère sans avoir la même façon d'être aimées.

Je me sens dure, méchante de n'avoir pas plaint ma mère. De ne pas être aller lui dire mon sentiment.
Je me sens dure et froide de ne pas la pleurer. Je ne peux pas.

Je n'ai pu lui "parler" qu'une fois qu'elle a été partie. La veille de l'enterrement. Je lui ai dit combien je regrettais de n'avoir pas été la fille qu'elle aurait voulue, et elle la mère que j'attendais ... Je lui ai laissé une lettre partie avec elle.
C'est peu mais c'est tout ce que j'ai pu faire.
A ses côtés avec mes soeurs le jour de sa mort je n'ai pas pu la toucher. Je ne pouvais pas. QQ chose me retenais. Pas la peur, pas de crainte. Une sorte de vengeance, de rancoeur.
C'est dur à lire n'est ce pas. Je vais peut être passer pour un monstre mais je dois évacuer tout cela aussi ...

Mon père est malade depuis quelques années, diabète et 2 reins HS. Je pensais être plus proche de lui mais aujourd'hui je m'aperçoie que non.
Il n'a jamais été demonstratif, jamais tendre. Le boulot, les copains ...
Maintenant je crois que ma soeur cadette et moi lui faisons "payer" cela. Nous ne pouvons pas accepter ses ordres, ses exigences.
Je le vois peu alors qu'il habite à 50 mètres de chez moi. Je ne peux pas ...

Mais je me dis aussi que le décès de ma mère m'a peut être mis dans la situation d'une petite fille qui comprends que ses parents ne sont pas immortels et qu'ils ne vont pas être présents éternellement.
Est ce une réaction normale que la mienne, cette distance mise avec ma mère, puis mon père ?

Pas facile tout ça !  Je voudrais tellement être libre de tout sentiment de culpabilité, que l'on me dise que je suis normale, que cela arrive de ne pas pleurer ses parents ...
On se sent tellement coupable de ne pas s'effondrer à la mort de sa mère. C'est tellement "hors norme".

Manon, vous allez bien ?

Bon après midi.

Manon — 10-10-2007 16:43

« Manon, vous allez bien ? »

Oui merci et bonjour mca37, votre « aspirine » a pris le temps de bien vous lire.

Vous écrivez en parlant de votre mère ; » Je me sens dure, méchante de n'avoir pas plaint ma mère. De ne pas être aller lui dire mon sentiment……Je me sens dure et froide de ne pas la pleurer. Je ne peux pas. »

Si cela peu un peu vous rassurez vous n’êtes pas la seule je n’ai pas pu et toujours pas aujourd’hui après plus de 20ans que ma « mère » du moins la personne qui a décidez un jour quelle serai ma mère est décédée, pas une larme et plus de ressentis négatif  vis-à-vis d’elle que d’amour et pourtant j’ai temps souhaitez l’aimé, et que elle m’aime.


« Je n'ai pu lui "parler" qu'une fois qu'elle a été partie. La veille de l'enterrement. Je lui ai dit combien je regrettais de n'avoir pas été la fille qu'elle aurait voulue, et elle la mère que j'attendais ... Je lui ai laissé une lettre partie avec elle.
C'est peu mais c'est tout ce que j'ai pu faire. »

Que de point en commun et en même temps nous somme vous et moi très différente aussi, vous vous avez cette fibre maternel très développée moi je l’ai toujours refusé jusque il y a peu de temps.

Moi quelque jour avant que ma « mère » ne décédée elle ce trouvais dans une unité de soins intensif, je lui ai demander de me dire quelle m’aimai, elle ma dit oui j’en ai été très heureuse enfin mais il y a un mais quelque minute après elle me demandais un service c’est que en temps que AS j’aurais plus de facilité pour savoir la vérité sur son cas, service que je lui ai rendu ( pour moi dire la vérité sur la maladie est une chose primordial j’estime que nous sommes apte a entendre ), le lendemain je lui ai redemander de me dire quelle m’aimai elle a refusé et ma dit «  arrête tes caprices » ( j’était proche de 40ans).

Je lui ai moi aussi écrit une lettre que le personnel soignants lui ont lu, ce personnels mon dit «  vous savez votre lettre a bouleverser toute l’équipe, nous étions en larme, mais votre maman elle na rien dit, a la fin de la lecture nous lui avons demander ou placer votre lettre elle a répondu mais a la poubelle vous l’avez lu c’est bon comme ça », ce même personnel ma dit plus tard avoir placer ma lettre dans le cercueil de ma « mère ».

Vous écrivez ; « Pas facile tout ça !  Je voudrais tellement être libre de tout sentiment de culpabilité, que l'on me dise que je suis normale, que cela arrive de ne pas pleurer ses parents ...
On se sent tellement coupable de ne pas s'effondrer à la mort de sa mère. C'est tellement "hors norme". »

Exacte ce n’est pas facile à dire, quand à être « hors norme » oui peut être pour certain mais la grande majorité j’en suis certaine vous comprenne très bien et ne vous juge pas.

Être comme vous écrivez «  Je voudrais tellement être libre de tout sentiment de culpabilité, que l'on me dise que je suis normale, que cela arrive de ne pas pleurer ses parents ... »

Vous savez nous aurons bon vous le criez, vous l’écrire que cela ne changeras en rien l’opinion que vous avez de vous-même, c’est pourquoi une fois encore c’est le chemin d’un cabinet ( ou en ligne) d’un psy qui pourras non pas vous dire oui où non vous avez raison mais vous aidez a lire en vous-même et de la vous donnez vos propre clefs pour vous enlevez vous-même cette culpabilité et enfin vous autorisé vous-même a être pleinement heureuse et libre.

Bonne fin de journée
Manon

mca37 — 10-10-2007 18:57

Merci Manon pour cette réponse.

Je m'aperçoie que votre situation est effectivement semblable à la mienne.

Mais comme vous le dites j'ai su donner en retour tout mon amour à mes enfants. J'ai besoin de leur dire que je les aime, de les toucher, les sentir.

Ils sont maintenant partis de la maison mais cela n'empêche pas régulièrement un petit SMS ou un petit mot sur MSN pour leur dire mon amour.

Je suis heureuse qu'ils fassent leur vie tant bien que mal avec mes erreurs et mon vécu que je leur ai infailliblement transmis.
J'espère qu'ils sauront en faire bon usage et jeter ce qui ne va pas !!

Je leur ai toujours dit "dès que je deviens comme ma mère surtout dites le moi" !!!!
C'est une crainte. Devenir névrosée comme elle.

Ses TS multiples ont laissées de belles séquelles en moi que je le veuille ou non.

Je déteste ne pas savoir la vérité. Et j'ai l'impression que qq chose est caché sur mon existence, qq chose que je je saurai jamais. Je pense me tromper mais le comportement si froid de ma mère est si étrange comparé à celui qu'elle a eu avec mes soeurs ...

Je sais simplement qu'avant moi ma mère a fait une FC et était persuadée que c'était un garçon. Mes parents ont toujours voulu un garçon ... 3 filles !!!
Peut être ai je été une déception pour eux. Peu importe je ne vais pas encore en plus culpabiliser pour ça ! Mais j'aurais tant aimé savoir ....

Je comprends que vous ayez eu besoin de savoir pour votre mère. Votre situation d'A.S. a probablement facilité votre requête.
Lors de la maladie de maman j'ai voulu savoir moi aussi. Pour mieux appréhender la suite et ne pas me laisser "surprendre" par l'inconnu ... Encore un défaut tiens ! Je déteste les surprises en tout genre !!!
Aussi j'ai rencontré l'oncologue qui suivait maman. Une femme géniale avec qui j'ai pu parler, comprendre, accepter. J'aurais aimé la revoir en tant que personne et pouvoir apronfondir le dialogue que nous avions eu.
Je n'ai pas osé lui demander.
Mais je garde de ce médecin un souvenir particulier.

J'ai appelée la kinésiologue avec qui j'avais fait des séances il y a qq années. Pas de rendez vous avant plusieurs semaines et je ne peux pas prendre rendez vous actuellement après novembre, planning de travail oblige ... Elle me contacte dès qu'elle a une annulation.
Elle sait qu'il m'est difficile de me libérer (je suis Assistante maternelle avec des horaires décalés et souvent changeants mais toujours très irréguliers d'une semaine à l'autre).

Bonne soirée.
Merci pour cet échange.
Sylvie

Manon — 11-10-2007 00:02

Bonjour mca37,

Aujourd’hui est un jour spécial Sylvie,  vous avez 50ans, permettez moi de vous souhaiter un très bon anniversaire. Vous voyez encore un point commun entre vous et moi nous sommes du signe de la balance toute les deux car moi c’est le 13 que j’aurais 60ans.

Bonne journée
Manon

mca37 — 11-10-2007 07:59

Merci Manon pour cette attention qui me touche.

Je ne fête jamais mes anniversaires. Là aussi une habitude "héritage" ... Et je préfère cent fois que l'on m'offre des fleurs n'importe quel jour ordinaire sans avoir besoin d'un jour bien particulier pour faire un cadeau !!!

Nous sommes effectivement très proches par les dates et les événements.

Ce jour étant mon seul jour de repos du mois (bien involontairement puisqu'il tombe à ma date anniversaire), je vais aller prendre soin de moi : je vais chez le coiffeur. Me faire belle.

Un tout petit pas vers une prise en considération de ma petite personne ...

Bonne journée Manon et à très bientôt.

Sylvie

Christelle Moreau — 11-10-2007 08:01

:), Excellente journée mca37, une très belle journée commence à peine, prenez soin de vous.

georgesN — 11-10-2007 08:08

qq mails plus haut, vous dites mca37, qu'on culpabilise énormément à ne pas être "éffondré" à la mort de sa mère. Un "détail" de la vie de S.Freud vous donnera à penser.
Le père de la psychanalyse donc, à la mort de sa mère Amalia(à l'âge de 95 ans) NE S'EST PAS RENDU AUX OBSEQUES qui avaient lieu à peu de distance de chez lui.
Cette anecdote est peu connue (forcément, ça dérange!) elle en dit long sur la névrose du FILS PRÉFÉRÉ, son "Sigi",  d'Amalia!!!

mca37 — 11-10-2007 08:24

Bonjour Georges,

Je ne connais pas hélas suffisamment l'histoire de ce psychanaliste pour m'identifier à ce qu'il a pu ressentir envers sa mère pour ne pas aller aux obsèques.

On a plus de mal probablement à faire une relation directe avec ce que font ces "grands hommes de psy" censés avoir la solution, qu'avec tout autre citoyen lambda.

Toutefois ma curiosité naturelle va peut  être me faire lire quelques ouvrages de biographies de ces hommes à l'origine de nos méthodes de travail sur nous mêmes.

Il n'est jamais inutile de s'instruire :-))

Bonne journée !

georgesN — 11-10-2007 10:17

la curiosité est une belle qualité! allez-y! cherchez! suis ravi, c'était bien mon propos!
Plus précisément, dans cette anecdote biographique(dont personne ne sait la raison), ce que je trouvais intéressant dans le rapprochement avec vous c'est que
même l'inventeur de  :
-la psychanalyse,
-l'inconscient,
-le complexe d'œdipe,
-la sexualité infantile,
entres autres,
n'avait pas tout réglé en lui ! Et il avait 75 ans à la mort de sa mère!!!
Alors ne vous tracassez pas trop!

mca37 — 11-10-2007 12:44

Je vois effectivement que je ne suis pas au bout de mes peines ... :-))

Et quand je vous dis que "la poisse" s'acharne sur ma famille ... je viens d'apprendre que mon père venait d'être admis à l'hôpital ce matin.

Il est diabétique, 1 rein HS l'autre en vrac, ne fait absolument pas attention à ce qu'il mange ou boit donc va droit dans le mur. Il le sait, nous aussi.

Aucun apitoiement sur son état puisqu'il a décidé de se "suicider à petit feu" (pour reprendre ses termes ..) Mais allez, ça fait un soucis de plus et c'est mon père ...

J'ai fait une étude de psychogénéalogie il y a quelques mois. C'est surprenant de constater le nombre de naissances/décès/mariages/accidents aux mêmes dates ou alentours !

Je ne crois résolument pas au hasard.

A plus tard !!!

georgesN — 11-10-2007 12:50

Freud non plus puisqu'il a parlé de "névrose de destin".
Sauf qu'il ne pensait pas à chercher les causes dans les astres ou les nombres, mais plutôt dans la tête des gens!
Il y a qq chose d'éminemment RESPECTABLE dans le suicide. Mon maitre, Gilles Deleuze, un des plus importants philosophes du 20è siècle s'est suicidé. Socrate aussi.
Courage pour accompagner votre père sur ce dernier chemin. C'est son choix.

mca37 — 11-10-2007 12:55

Je respecte totalement son choix. Il souhaiter finir sa vie en en profitant sans se priver et je le comprends sans aucun jugement.

Mes soeurs ont plus de mal puisqu'elles sont toujours dans le deuil de maman qui elle n'a pas "choisi" de partir (bien qu'elle ait fait des TS à répétition).

Nous accompagnerons notre père sur son dernier chemin comme nous le pourrons.

georgesN — 11-10-2007 13:00

C'est bien, Sylvie.
Peut-être, s'il le demande, l'aider à vomir les poisons qui l'ont conduit là ?Il importe de mourir RÉCONCILIÉ.
Et le coiffeur?

mca37 — 11-10-2007 13:04

Le coiffeur ... toujours superbes en en sortant ... la réalité nous rattrape :-))

Mais bon je me plais pour le moment telle que je suis et j'ai même acheté un t-shirt super coloré ... pas vraiment dans mes habitudes mais j'ai envie de me sentir jeune (tiens ... hasard ... le jour de mon 1/2 siècle ...) et de m'accepter.

Un pas en avant n'est ce pas.

Depuis ce matin j'ai décidé de positiver et de prendre les choses comme elles viennent, sans y accorder l'attention qu'elles ne méritent pas !!

C'est pas un bon point pour moi ça !! ??

Pourvu que ça dure ... ;-)

georgesN — 11-10-2007 13:09

...et avec 10 bons points on a une image.
Devoir à la maison:
1/pour demain, trouvez-moi une chose que vous aimeriez vraiment faire dans 6 mois.
2/trouvez-moi la personne qui a le plus besoin de vous.
Je ramasse les copies à 7 heures.

mca37 — 11-10-2007 13:11

1) m'accorder du temps 1 fois par semaine
2) moi !!!!!

Marie-Thé — 21-10-2007 00:01

georgesN a écrit:

qq mails plus haut, vous dites mca37, qu'on culpabilise énormément à ne pas être "éffondré" à la mort de sa mère. Un "détail" de la vie de S.Freud vous donnera à penser.
Le père de la psychanalyse donc, à la mort de sa mère Amalia(à l'âge de 95 ans) NE S'EST PAS RENDU AUX OBSEQUES qui avaient lieu à peu de distance de chez lui.
Cette anecdote est peu connue (forcément, ça dérange!) elle en dit long sur la névrose du FILS PRÉFÉRÉ, son "Sigi",  d'Amalia!!!

Freud souffrait alors d'un cancer de la mâchoire dont l'évolution douloureuse ne lui a guère laissé de répit et ce, jusqu'à la fin de ses jours !
Ceci explique peut-être cela !
Ma mère ne m'a pas aimée : j'assumerai complètement, à sa mort de ne pas me rendre à ses obsèques et de ne pas feindre un sentiment de perte qui n'aurait guère de résonnance en moi !
Et je ne culpabiliserai ABSOLUMENT PAS !
Marie-Thé.

Marie-Thé — 21-10-2007 00:09

mca37 a écrit:

1) m'accorder du temps 1 fois par semaine
2) moi !!!!!

Tiens donc, GeorgesN n'a pas relevé vos copies ? ? ?
Et bien, je me vois dans l'obligation de sévir !
GeorgesN : vous me copierez cent fois (et pas sans loi !) : Je dois tenir mes engagements, je dois tenir mes engagements ...

Bon clavier à vous !
Et, interdiction formelle de m'abuser en usant du copier-coller !
Marie-Thé.

Christelle Moreau — 21-10-2007 00:11

Marie-Thé,

il n'y a de réelle perte que lorsqu'il y a eu gain. Est ceci que vous insinuez ?

Marie-Thé — 21-10-2007 00:26

Christelle Moreau a écrit:

Marie-Thé,

il n'y a de réelle perte que lorsqu'il y a eu gain. Est ceci que vous insinuez ?

Je n'ai pas eu d'AMOUR ! Elle m'a rejetée, je n'ai donc pas eu de MAMAN !
Et donc, je ne perdrai pas ce que je n'ai pas eu !

Christelle,j'ai bien aimé (au sens de savourer, d'apprécier) votre long post en réponse à Roxvenbem : il y a matière à l'aider ou du moins, à l'orienter !
Merci pour elle !
Je vous trouve très "fine" et érudite ! ! !
Marie-Thé.

Christelle Moreau — 21-10-2007 00:48

Merci à vous Marie-thé.
Excellente nuit.

clémentine — 21-10-2007 11:12

bonjour Madame,
Je suis nouvelle sur ce forum. J'ai lu attentivement vos messages.
Je ne répondrai qu'à une question. Celle au sujet d'une thérapie.
Je pense que la mort de votre mère a laissé un grand vide, mais un sentiment de grande culpabilité, car vous vous sentez responsable de l'avoir "faite interner" en hôpital psychiatrique. Ceci est un traumatisme, même si elle en avait besoin et que les hopitaux ne sont plus ce qu'ils étaient, dans le sens où ils sont plus humains..
En ce qui concerne une thérapie, certains psychiatres psychothérapeutes font une fiche de soins ou prennent la carte vitale. Même s'il y a un remboursement des soins, cela ne veut pas dire que l'on investit pas la thérapie, cela n'a rien à voir..
Il faudrait que vous choisissiez quelqu'un de bien, si vous vous décider..
En tous, les cas, c'est vrai que d'écrire aide et est thérapeutique.
Puis ici vous avez des réponses de spécialistes d'après ce que je vois et cela peut vous donner de l'espoir.
Bon courage
Clémentine

mca37 — 21-10-2007 11:28

clémentine a écrit:

bonjour Madame,
Ceci est un traumatisme, même si elle en avait besoin et que les hopitaux ne sont plus ce qu'ils étaient, dans le sens où ils sont plus humains..
Clémentine

Détrompez vous ... l'hôpital où elle était est digne d'un établissement des années 60. Une horreur.
Et croyez moi je n'exagère pas. Ce n'était pas le 1er établissement que je voyais puisque maman y a séjourné plusieurs fois. Mais là c'était le top du top en horreur.

Un manque de moyens financiers m'a t'on dit. Peut être. Mais cet endroit a détruit ma mère encore davantage. Plutôt que de la soigner ils l'ont droguée, comme les autres patients, pour avoir la paix.
Là non plus je n'exagère pas.
Nous avons eu l'occasion de discuter avec d'autres familles qui étaient dans le même  désarroie que nous.
Nous avons heureusement réussi à la faire transférée dans une clinique, hors département, et là le jour et la nuit.

Ma culpabilité n'est pas une vérité en soi. Je ne me sens pas coupable. Je n'arrive pas à comprendre la différence qu'elle a faite entre mes soeurs et moi. Donc je ne peux avoir de compassion ou d'amour réel.
Il y a une pièce manquante dans mon puzzle. Et je ne la trouverai jamais.