Bonjour,
J'ai hésité à poster ce message dans cette rubrique ou dans celle intitulée "bonheur et joie de vivre" mais je pense que l'origine de mon "problème" est justement ce manque de confiance en moi. Lorsque je lis les sujets d'autres personnes, je me sens un peu ridicule, car ils ont l'air de souffrir beaucoup plus que moi (mutilations etc..) et c'est d'ailleurs ce qui m'empêche d'aller voir un psychologue. J'ai bien essayé, mais ça n'a fait qu'empirer les choses. En fait, je me sens mal avec les gens, les gens me font peur, j'appréhende toujours de rencontrer de nouvelles personnes. Dans un groupe de personnes que je ne connais pas ou peu, je ne parle que très peu, je ne fais qu'écouter, je suis tendue et je tremble, je n'ose rien entreprendre qui me place au centre de l'attention générale, et pire, dès que l'on m'adresse la parole, je rougis. Pourtant, il y a certains milieu ou je suis très extravertie, par exemple au lycée, avec des amis que je connais bien. Et un autre paradoxe vient briser la logique de "j'ai peur des gens que je ne connais pas" c'est que je redoute plus que tout d'être seule avec quelqu'un, que je le connaisse très bien ou non, c'est même pire si je le connais bien... Il est vrai que je n'ai pas beaucoup d'amour propre, mais j'ai quand même conscience que je ne suis pas une débile profonde. Ce qui me pose problème est plutôt mon manque d'humour, de répartie peut être, la maladresse de mes propos. De là, en tout cas d'après mes réflexions, naît une espèce de démotivation générale. Je n'ai pas du tout le gout de vivre (je désire souvent mourir), ni de passion. Je ne comprends pas ce que je fais là, quel intérêt j'ai à vivre. J'ai souvent seulement besoin de m'allonger et dormir éternellement, sans forcément mourir. Je suis comme mécanique : je mange, je fais ce qu'on me dit. Rien ne me fait envie. Depuis quelques temps même je m'aperçois que je perds mon appétit sexuel (mais peut être est ce l'effet de la pilule?). Et cette espèce de paresse me rebute encore plus à faire des efforts pour aller vers les autres. Ou peut être est ce une excuse que je me donne?
En résumé, je suis à la fois sociable et complètement asociale, je suis démotivée et je manque de dynamisme, je suis stressée et en même temps je suis lente et paresseuse. C'est un mélange d'agoraphobie, d'éreutophobie, et de dépression. Y a t il un remède miracle? D'où peut venir mon problème? (Précisons que le changement s'est fait en fin de collège, lorsque une amie qui m'était très chère m'a fait subir sa domination et son mépris, pour résumer rapidement)
Merci beaucoup...
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a écrit:Y a t il un remède miracle?
Non, mais en revanche lorsque l'on ne fait rien , cela ne peut pas s'arranger ...
a écrit:D'où peut venir mon problème?
de là par exemple a écrit:(Précisons que le changement s'est fait en fin de collège, lorsque une amie qui m'était très chère m'a fait subir sa domination et son mépris, pour résumer rapidement)
mais ceci doit probablement être "accrochée" à autre chose de plus antérieur... A vous de décider lorsque vous prendrez votre destins en main.
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Qu'est ce que vous entendez exactement par "prendre votre destin en main" ou "lorsque l'on ne fait rien" ? Déjà, je fais ce que je peux en en parlant longuement avec mon ami, en me confrontant à des situations que je n'apprécie pas toujours, d'autant que la peur et l'appréhension ont tendance à paralyser ceux qui les ressentent. De plus je n'ai pas particulièrement envie d'aller voir un psychologue pour les raisons que j'ai citées, et aussi pour une question de budget, voire de temps.
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