Samaël — 02-08-2008 20:13 |
J'avais fait tout un long message traînant en longueur et ce pour une seule question.
Je le recommence donc je simplifie.
Comment vous les psychiatre (ou psychologue) pouvez vous, vous permettre de prétendre soigner (avec des pilules, des farfouillements dans le passé, voir même avec l'hypnothérapie) des angoisses, alors que vous ne pourrez jamais (sauf si vous en avez) concevoir ce que c'est... ?
Certes, on va vous appris ce que c'était pendant vos études. Mais tout comme vous ne sauriez imaginer une couleur n'existant pas, vous ne sauriez jamais comprendre l'angoisse.
Ce serait comme si un docteur soignait un virus sans jamais l'avoir vu.
Alors, comment faites vous ?
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georgesN — 02-08-2008 22:13 |
le jour où un docteur verra un virus, les poules auront des dents, mais parfois ils peuvent l'attraper, le virus. Et alors les gynécologues-obstétriciens MÂLES? vous les traitez d'incompétents ?!
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Samaël — 02-08-2008 22:22 |
Non, je n'oserais, mais les gynécologues-obstétriciens MÂLES peuvent clairement voir l'infection en cause de douleurs (par exemple).
Il me semble qu'il est un peu plus difficile de voir un angoisse. Une infection (un virus, une bactérie ce que vous voulez) est concret, une angoisse est tellement... je ne trouve même pas les mots pour la définir.
Voilà ce que je ne comprends pas...
(J'espère que mon premier message n'était pas trop... "insultant". Je ne vous traîte pas d'incompétant)
Nb : On voit les virus (je ne suis pas là pour parler de virus, mais bon ...)
Nb1 : je préfèrerais que vous me tutoyez si cela ne vous dérange pas...
Merci de votre réponse ainsi que de la future ^^
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georgesN — 02-08-2008 22:38 |
avant qu'on voit les microbes (Pasteur, le microscope, etc..) on voyait leurs effets ! et l'on pouvait soigner en fonction d'un diagnostic, même sans voir les germes. Pour l'angoisse c'est un peu la même chose. Et partant de l'observation, on peut la soulager par la pharmacie et la comprendre et la résoudre (ou pas : rien n'est garanti !) en remontant à la cause.
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Samaël — 02-08-2008 22:45 |
Et après ?
Une fois la cause de l'angoisse trouvée. Imaginons une angoisse dont la cause est un souvenir traumatisant. Vous faites quoi ? Vous supprimez le souvenir ? Non, sérieusement, vous calmez l'angoisse comment ? Avec des médicaments, une thérapie (dans le cas d'une thérapie, en quoi cela consiste...)
Et je dis bien : en considérant que l'angoisse est due à un souvenir... .
Car, je n'ai pas la compétence pour le dire mais par expérience il me semble qu'il est possible que des angoisses proviennent de souvenir inaccecible, voir même d'autre chose.
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penau xavier — 02-08-2008 23:34 |
a écrit:Vous supprimez le souvenir ?
Non, et heureusement. Vivre amnésique est profondément inconfortable. Il est "simplement" possible de "détacher" le souvenir de l'émotion qu'il génère. Vous avez raison de considérer que l'angoisse peut provenir d'autre chose que d'un souvenir. Les gynécologues-obstétriciens mâles n'ont jamais accouché, ça ne les empêche pas de "savoir mettre au monde" de magnifique bébés.
a écrit:une angoisse est tellement... je ne trouve même pas les mots pour la définir.
Incompréhensiblement .... concrète! n'est il pas ? A tout hasard : seriez-vous en colère ?
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Samaël — 03-08-2008 00:20 |
A tout hasard ?
Je n'aime pas le mot colère. Je préfère dire que je suis frustré avec une tendance à crier...
La question ci me servait peut être plus d'alibi à venir sur ce forum qu'à vraiment avoir une réponse. Bien que votre réponse m'est très utile.
Si je peux me permettre une autre question, "à quoi sert l'angoisse". Je ne vois pas trop d'autre manière de la posée. Pourquoi le cerveau s'en encombre-t-il. C'est quoi un bug ? (je compare à un ordi mais c'est à peu près ça pour beaucoup de chose ), ou un moyen de défense contre quelque chose de douloureux ?
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georgesN — 03-08-2008 08:42 |
c'est surement Freud qui a le plus théorisé sur l'angoisse, aussi tenter de résumer serait vain! Mais si on définit -pourquoi pas?- l'angoisse comme une peur d'une menace inconnue, on peut la ramener à une fonction animale, lorsque l'homme préhistorique était une proie possible. C'est donc un mécanisme d'alerte. Regardez ce que fait une biche lorsqu'elle détecte votre présence dans une forêt! Ce mécanisme demeure en nous et se trouve inemployé. Puisque nous ne sommes plus des proies possibles d'un quelconque prédateur. Mais est-ce si sûr ? Que ressent un enfant face aux comportements d'un tonton pédophile ? Il y aurait donc plusieurs sortes d'angoisse. Ce que disait Freud, justement !
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Samaël — 06-08-2008 20:52 |
Inemployé ?
Je ne pense pas que ce soit inemployé. Pour moi le (dites si vous êtes d'accord). Je pense que le cerveau enfui un souvenir trop traumatisant pour protéger l'état mentale de la personne. Je me demandais si l'angoisse n'était pas une sorte de "reflet" du traumatisme, et si les toc, rituels ne seraient pas un peu "fermer" le verrou de la boîte de pandore.
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