Merci d'avoir pris la peine de vous retarder sur mon texte, en réalité je suis partagée entre la peur de me ridiculiser et le fait de vouloir m'en sortir, alors même si je vous parais ridicule j'aimerai avoir votre opinion parce que là je suis perdue.
Depuis quelque temps j'avoue que ce n'est pas l'envie qui me manque de me découper les artères, ni le courage (d'autant plus que j'ai l'habitute des coups de lame), mais risquer de choquer ma mère (avec laquelle je vis) me réprime; en revanche je fais tout pour qu'elle ne compte plus sur moi, je la déçoit volontairement pour qu'elle voit en moi une "ratée", je la prépare en fait à l'éventualité de ma mort et comme ça elle n'aura pas à en souffrir ou du moins pas trop.
De mon côté je ne sais plus ce que je pourrai faire de ma vie, ma tête m'a lâché depuis si longtemps que je n'arrive plus ni à travailler ni à réaliser mes rêves, j'avais pris les antidépresseurs de mon père pour me rebouster le moral et pouvoir passer mes examens (que j'avais raté!); je ne me confronte qu'à l'échec en fait et dans tout ce que j'entreprends, pourtant je ne suis ni bête ni incapable et je me découvre en ratée.

Bonjour ven et bienvenue,

a écrit:

Merci d'avoir pris la peine de vous retarder sur mon texte

Lire votre texte ne m'a pas retardé :)

a écrit:

alors même si je vous parais ridicule j'aimerai avoir votre opinion parce que là je suis perdue.

Il n'y a rien de ridicule à être perdue. En venant parler sur le forum vous faites preuve de courage et de volonté, ça n'est pas ridicule non plus.

a écrit:

je la prépare en fait à l'éventualité de ma mort et comme ça elle n'aura pas à en souffrir ou du moins pas trop.

perdre un enfant est une douleur en soi qui n'a rien a voir avec le fait que cet enfant soit "raté" ou "réussi"

a écrit:

ma tête m'a lâché depuis si longtemps

Vous pourriez nous en dire un peu plus à ce sujet ?

Quel âge avez vous ? Comment va votre père aujourd'hui ? Quelles études poursuivez-vous ?

Au plaisir de vous lire

Merci à vous.
J’ai volontairement omis de parler de mes études parce que je pensais que vous alliez d’emblée me classer (faire son intéressante), j’ai eu mon doctorat en médecine en 2007 et j’ai 26ans.

J'ai toujours étais très cérébrale, j'avais une longueur d'avance sur mes semblables et parfois même sur mes profs, et là je n'ai plus accès aux études et je n'arrive même plus à lire un texte d'une 10aine de lignes, c'était ma raison de vivre je pense. J'arrivais, à un certain degré, à garder l'espoir de me remettre en course jusqu'à ce que je m'en aperçoive que je ne pouvais pas supporter la vue du sang (c'est nul je sais mais je n'ai jamais appris à écouter mon corps c'étais un véhicule que je fouetter à chaque relâche et ça repartait à chaque fois!) 

Mon père est toujours dépressif et insociable.

a écrit:

j’ai eu mon doctorat en médecine en 2007

Vous aviez l'intention de continuer ou vous souhaitiez vous intaller ?

Bonjour.
Plutôt continuer, je n’avais guère l’intention de m’installer. Vous savez, là où je vis avoir un tel diplôme ne signifie pas grande chose, ce n’est qu’un titre qui permet à « une femme » d’obtenir une meilleure offre de « mariage » ; puis c’est toujours le même train de vie : elle se marie, travaille au rez-de-chaussée de son deux étages à exécuter la moitié des patients, et voit sa vie réussie au nombre de gosses qu’elle aura mis au monde avant sa ménopause et pour que son mec ne se tire pas avec la première jeune femme qu’il croise. Elle vit soumise vénérant son mari qui la méprise et ses enfants qui n’ont aucun respect pour elle, chose qui ne me convient pas du tout mais malheureusement je n'est ni les qualités ni les moyens à forcer le respect pour que l'on me voit autrement qu'une couveuse.

Bonjours.

Je voudrai particulièrement vous remercier Mr Pénau de m’avoir répondu et de vous être intéressé à mes réflexions.
Je crois seulement que j’ai assez dit, même trop dit, sur un forum publique. Désolée de vous avoir opportuné et bonne chance pour la suite.

a écrit:

Je crois seulement que j’ai assez dit, même trop dit, sur un forum publique.

Savez vous que vous pouvez aussi vous adresser à l'un d'entre nous en privé ?

a écrit:

Désolée de vous avoir opportuné

Vous ne m'avez (ne nous avez) pas opportuné, soyez-en bien sur

Bonjour.

Non je ne le savais pas, alors MERCI à vous.

Si vous souhaitez utiliser cette possibilité, il vous suffit de cliquer sur le lien contactez ce membre qui figure à gauche et au dessus de l'avatar (petite photo) du psy de votre choix.

Bonjour.
Je vous ai envoyé un mail en privée.

Merci encore

Je l'ai bien reçu et je vous y réponds demain ou samedi

Bonjour Mr Pénau.

MERCI pour votre réponse et pour vos éclaircissements, ce qui donnait l’impression d’être aussi ridicule était simplement humain, en prime j’ai un porte bonheur et qui fonctionne, merci encore.

:)

Bonjour Mr Pénau.

Merci pour votre seconde réponse en privée.
Je vous ai envoyé un nouveau mail, au plaisir de recevoir votre réponse.

Merci encore