jocastre — 18-06-2008 05:18

Voici la situation toute simple que je vis frequemment :
"Je suis en train de marcher sur le trottoir, je passe devant une vitrine, m'observe dedans sans ralentir.... et tout de go, je matte le mur qui suit, puis le suivant (des murs gris sans aucun interet apparent)....."

Oh! Je suis en train de noyer le poisson!!! Et quel poisson!!!?? Car cette maniere de regarder les parois murales (continuites de la vitrine), en essayant d'adopter la meme insignifiance dans mon attitude, est ni plus ni moins une tentative de ma part de penser mettre dans l'impossibilite quiconque aurait pu me voir me contempler dans la vitrine d'etre certain que telle etait ma volonte .....

Pourquoi je redoute tant que l'on sache que je me regardais effectivement dans la vitrine? Une supposition me vient, qui est celle la: Ne sachant pas moi-meme les causes enfouies de mon oeillade, ces raisons renfermeraient donc, quelque chose qui avant meme d'arriver a ma conscience s'est vu attribuer l'etiquette de l'inacceptable, et, ce quelque chose en meme temps que ce qui tend a l'interdire auront alors pu s'exprimer (compulsion?) dans le compromis que j'ai parcontre consciemment vecu:

-1),  (Je ne sait pas vraiment pourquoi=>) observation de mon reflet
+
-2), crainte qu'on ne m'ait observe en train de m'observer entrainant irrepressiblement l'essai de pieger cet observateur chimerique sur ce qu'il aurait pu comprendre de ce qu'en moi j'ignore(=>Je, ne sait pas vraiment pourquoi non plus)

Mais si je suis un peu plus attentif a l'occasion que represente pour moi le passage devant un mirroir, je m'apercois subrepticement que c'est celle de me confronter a ce a quoi je ne m'attend finalement jamais exactement, et que cet "exactement" probablement PREEXISTANT en moi avant toute confrontation, ne s'avere paradoxalement pouvoir EXISTER qu'en tant qu' "a peu pres" une fois complete par mon reflet reel. Comme si l'imaginaire et le reel se combinaient en une aporie generatrice d'une compulsion de repetition? 

Je ne sais toujours pas assez que ce qui est demeure incompris en moi, tel un rebond perpetuel, n'aura de salut que dans l'ultime trajet de ma bouche a mon oreille, mais ca me fascine suffisament pour qu'a ce sujet ma patience ne soit pas qu'une impatience, lol,
vivement ma prochaine seance en fait

Nicole ROBBERECHTS — 06-02-2012 22:47

Bonsoir

vous avez donc du parler de tout cela lors de votre séance.