nangpa — 30-05-2008 00:09

bonjour,
voici 2 mois que  je suis en arrêt maladie pour un premier temps lié à de forte crises de paniques nocturnes et matinales cédant lentement lors de la journée. A ce jour les crises se sont nettement espacée (mais encore récidivantes) cédant la place à une dépression assez sévère me semble t-il avec des envies suicidaires majoré lors des crises de paniques. la vie à domicile devenant de plus en plus dur (isolement, perte d'activité) je me pose la question d'une hospitalisation (sur Lyon) ainsi que quelques conseilles d'hygiène de vie sachant que je suis sous ttt atd : effexor 75lp depuis plus d'un mois (semble inefficace) avec anxiolytique en si besoin et un début de suivi par une psychiatre depuis peu (choix difficile)
merci

Christelle Moreau — 06-06-2008 16:59

Bonjour Nangpa,

où en êtes vous ?
Avez vous trouvé le psychiatre qui vous convient ?

nangpa — 14-01-2009 09:10

Depuis juin 2008 je suis suivi par un médecin psychiatre, avec une reprise d'un traitement AD, anxiolytique et somnifère. Mon état c'est légèrement amélioré (baisse des idées suicidaires et des angoisses).
par la suite j'ai décidé de me faire hospitalisé (fin juin 2008) en clinique pour rétablir un rythme et une hygiène de vie qui étaient assez anarchiques.
Les 15 premiers jours ont été assez miraculeux avec un retour du dynamisme de la joie et de la motivation (accompagné d'une disparition des angoisses des cogitations et un rétablissement de l'appétit et du sommeil) cela sans changer de traitement et sans avoir des entretiens avec un psychiatre très productifs. Part la suite mon état s'est redégradé légèrement avec moins de motivation, plus d'apathie, un retour des cogitations. Ensuite je suis sorti de clinique (début septembre) avec un retour au quotidien un peu difficile mais surmontable (mais pas assez armé pour retourné travaillé) j'ai pu prendre un pu de bon temps, bouger...
mais par la suite mon état s'est dégradé lentement et à ce jour (14/01/2009) rien ne va plus (à mon goût !!!) grosse perte d'appétit avec difficulté à me nourrir  d'où un amaigrissement (sorti de clinique 66kg, aujourd'hui 59), insomnie (difficulté d'endormissement, réveil nocturne, réveillé tôt ou alors hypersomnie) fatigue, angoisse, rumination sans pause... et cela malgré divers essai d'antidépresseur (effexor 75 lp, déroxat 10 mg, serolex 30mg) et d'autre molécules comme la dépamide et le zyprexa (réaction assez violente). Donc avant les vacances de Noël, nous avons convenu (avec ma psy sur ma demande de faire une fenêtre thérapeutique ( ne gardant en traitement que l'anxiolytique lexomyl et le somnifère noctran). Depuis le sevrage mon état ne s'est que légèrement modifié (retour des idées suicidaires++ mais le reste n'a pas changer ni mieux ni moins bien)
Donc nous envisageons d'essayer anafranil et dans un deuxième temps  du lithium (si la réponse thérapeutique n'est pas au rdv). Le problème est que je n'arrive pas à être stabilisé et de ce fait pouvoir entamé une vrai psychothérapie.
Voilas ce qu'il en est à ce jour, de plus en lisant certain forum mon état semble plus se rapprocher à une dysthymie qu'à une dépression majeur à la base (bien que les deux en même temps semble être possible) du fait de la durée et de la symptomatologie (il n'est pas rare qu'un mieux être se face ressentir en milieu d'après midi jusqu'au soir ce qui me permet de pouvoir faire quelques activités)
merci

nangpa — 14-01-2009 09:19

ps : quand je dis "sans avoir des entretiens avec un psychiatre très productifs" je parles des entretiens (durée, sujet abordé) et non du thérapeute qui était trés professionnel