M4 — 22-05-2008 00:38

Bonjour,
Je me suis fendu d'une petite réflexion a l'atelier d'écriture que je fréquente. c'est u atelier qui réunit des personnes avec desproblèmes de dépendences.
voici le texte: " FAIRE LE DEUIL….

Faire le deuil, c’est prendre conscience que …
Ce n’est plus…
Qu’il n’y aura plus…
Que l’on n’en jouira plus
Que tout ce que l’on peut se dire, entreprendre, masquer jouer, n’est que comédie, illusion.

On peut faire semblant, mais au fond de soi, on sait, on est même certain  que l’heure est de faire enfin
QU’’AVEC SOI, avec ce qui est SOI, MOI !
Tout le reste n’est que leurre !

J’ai du faire le deuil de ma compagne décédée. J’avais vécu avec elle la passion, l’amour dingue et …rapidement l’enfer. Notre relation aurait pu être un fleuve tranquille et fort. Elle s’est transformée en torrent tumultueux et destructeur. Cela a duré neuf ans et de « peufs ». Et cela a fini par la mort.

J’ai vécu avec l’alcool, le shit, des médics et de multiples autres fuites
La mort, cette « présence absente », lorsqu’elle survient, reste une absence présente, tout comme l’alcool lorsque l’on est en abstinence.

Mais cette absence est toujours là, dans notre mode de vie.
UNE NOUVELLE MANIERE D’EXISTER S’IMPOSE ! 

Je suis retourné sur les lieux connus avec mon amie, mais sans elle !

Revivre des ambiances connues avec l’alcool, revoir les lieux, les gens, les aimer malgré l’absence. Revivre  l’ambiance, l’apprécier.

MALGRE ET TOUJOURS L’ABSENCE.

Marcel

Christelle Moreau — 22-05-2008 09:02

Je vous félicite Marcel43 pour ce bel écrit gorgé de sens et vous en remercie par la même.
Bonne suite à vous.

Thérapeute — 23-05-2008 17:01

Bravo, émotions et mots vrais..
le plus mauvais jour en étant abstinant sera de toutes les façons mieux que le meilleur sous les produits...