Bisexualité - Compulsion - Addiction sexuellle

Bisexualité-Déviances-Compulsivité

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Bonjour,

J'ai vu ici qu'on pouvait parler ici de compulsion et d'addiction sexuelle, et pour tous les profils: hétéros, homos...Voilà, brièvement mon parcours sexuel. J'ai 46 ans. Ado, j'avais du mal avec les filles et comme beaucoup j'étais très romantique et platonique, essayant de charmer ces demoiselles. J'ai eu des petites romances, diront nous. J'avais cependant de nombreux fantasmes (je crois qu'ils étaient plus homosexuels que hétéro)avec masturbation associée ou non. A 21 ans, environ, j'ai fait l'amour pour la première fois avec une petite amie (histoire de 6 mois). Puis j'ai du en avoir un rapport rapide avec une autre puis seulement quelques années après avec ma future femme (8 ans de vie commune et deux enfants). C'était entre 27 à 35 ans, sexualité raisonnable, très agréable. Toujours de nombreux fantasmes homosexuels et de plus en plus, d'ailleurs, avec également discrètement du travestissement et le début du fantasme en téléphonant à de n°s tels roses très chers (hétéro et gays) puis divorce. Dès après le divorce première rencontre "réel" avec un homme de 60 ans. Histoires avec des femmes plus ou moins longues, plus facilement qu'ado, expérience oblige. Puis de plus en plus de rencontres d'un jour reçu chez des hommes (dits "actifs") une fois, rarement deux ou trois. Débauche stoppée quelques mois par l'amour d'une femme toujours pas mise dans la confidence, très délicat quand elles parlent de ce qu'elles pensent des homos, mais finalement rechute avec ces rencontres sordides, protégées. Puis rupture au bout de 6 ans avec cette amie et rebelotte, et puis il y a internet ,en plus du téléphone, pour les rendez-vous, et les site pornos. Les rencontres glauques de plus en plus glauques: toilettes publiques, aires de repos, coins de forêt, à la limite de l'exihbition publique... Une autre amie aujourd'hui depuis un an que je ne vois qu'une fois par mois à qui je tiens beaucoup n'a pas pu me faire oublié ça (toujours tenu secret. Je ne l'ai avoué qu'à une seule femme avec qui j'avais une relation assez indépendante). Aujourd'hui je suis encore avec cette nouvelle amie qui habite loin et que je ne peux voir que deux jours par mois. Je me sens deux, un homme avec ces pulsions qui le rendent animal et presque sans la moindre morale, attiré par l'excitation de cette "baise" uniquement physique puisque je ne vois pas, mais pas du tout, avoir une relation sérieuse et amoureuse avec un homme, même d'amitié! Que du passager, que de la merde, si j'ose dire! Comment peut-on être romantqiue dans l'âme et devenir cette espèce de docteur Jekyll et msiter Hide, comment peut-on apprécier autant une femme, l'aimer, lui faire l'amour, le jour même lui avoir dit "je t'aime", et se comporter de cette façon quelques heures plus tard tout simplement parce quelque chose pire que le désir sexuel se dérègle en nous et nous mène à ces comportements. Comment aussi risquer malgré des tests vih fréquents, si parfois il manque un préservatif et qu'on fait confiance, risquer de mettre sa partenaire et soi-même en danger. Pourquoi tous ces accommodements avec le bien et le mal, comme si je n'étais pas responsable, fautif, comme si à la limite c'était la faute de ma partenaire stable s'il y a cette tromperie, ce gros mensonge puisque communs des mortels, nous n'avons pas assez d'intelligence pour comprendre l'histoire d'un homme, les tenants et les aboutissants de ses horribles travers, et avec amour venir à bout de ça au lieu de se faire plaquer. Et encore, j'ai la chance de n'être pas criminel, je ne ferais pas de mal à une mouche! Et si cette escalade continue, de l'enfant poète innocent et rieur, amoureux et si cuireux de la vie que j'ai été, que va t-il rester? Car chez beaucoup d'adultes équilibrés subsiste l'enfant, ou tout au moins une réelle joie de vivre. M'en restera t'il qu'une infime étincelle dans le regard, de cette joie de vivre? Vais-je finir par pleurer toutes mes larmes et me décider enfin à me débarrasser du fléau comme un alcoolique de sa bouteille (Heureusement que je ne me suis pas ajouté le problème de l'alcool ou de la drogue) Puis-je être bisexuel autrement si je ne peux l'éviter, ou puis-je aimer une femme et rester fidèle, donc me passer des hommes puisque ce n'est que si peu gratifiant (en plus, je me rassure et me mens en me disant que de la tromper pour du sexe avec des hommes, ce n'est pas la tromper). Vers quelle thérapie dois-je me tourner? N'existe t-il pas un moyen autre (plus confidentiel) que le groupe genre alcoolique anonyme? Aujourd'hui, sur ce site, je crie un au secours!...Merci.