comment s'en sortir

Bonjour,

Vous avez été victime d'un très grand traumastisme et les réactions que vous décrivez sont juste proportionnel à l'acte que vous avez subit.
Vous dites que votre psy vous a :

a écrit:

beaucoup aidé notamment dans le fait de me rhabiller normalement

, ne pensez vous pas qu'il serait nécessaire pour vous que vous repreniez les séances avec lui.
Vous avez le droit de lui exprimer votre refus catégorique de la médicalisation. En revanche, vous n'avez pas le droit de vous refuser d'aller mieux.
Je suis certaine que reprendre ces séances vous ferait le plus grand bien, elles vous permettraient d'exprimer cette souffrance qui semble comme figée à l'intérieure de vous même.

merci de votre réponse ! le problème c'est que je n'ose même pas dire à mon psy ce qui c'est passé j'ai honte et je n'ose pas en parler dans les détails

Sophie, d'abord sachez que vous n'êtes pas seule: de nombreuses, trop nombreuses jeunes filles sont passées par la même souffrance que vous.Et il y a donc des psys habilités à entendre votre souffrrance.
Ensuite, il serait peut être utile de prendre UNE psy plutôt qu'UN psy, si vous n'osez pas aborder la question avec lui -croyez-vous qu'il ne sache RIEN de votre drame?
Je crains de vous dire que vous serez obligée d'assister au procès mais c'est une raison de plus pour vous faire vraiment aider. Et vos parents également gagneraient énormément à parler de cela avec un professionnel!

je crains d'avoir raison concernant votre présence, mais vous aurez le huis-clos (pas de presse ni de public) et c'est bien pour ça qu'il ne faut pas laisser ce silence s'installer entre vous, dans votre famille. La psy n'aurait jamais du répéter vos paroles à vos parents sans votre accord; c'est une faute. Mais autant tirer profit de cette faute pour essayer de parler. Le mieux serait devant un psy -et un psy assez "mur" pour comprendre les choses. Ne soyez pas inquiète de l'audience: votre avocat vous aidera et parlera pour vous et vous aurez la bienveillance du président, par contre l'avocat des prévenus pourrait être désagréable avec vous mais là aussi vote avocat vous défendra. Il serait bien, comme vous êtes majeure à présent de davantage vous impliquer de prendre en main votre vie et d'oser poser des questions, entre autres à votre avocat, même si ce sont vos parents qui le paient.