Mère dépressive/hystérique entre 4 murs : que faire?

Bonjour,

je vis dans un contexte familial délétère depuis que je suis née (violence conjugale, pbs matériels, "excentricités"...d'une manière générale).
J'ai 22 ans bientôt 23, qd j'étais petite je disais et souhaitais partir dès 18 ans de ma famille. Globalement je n'ai pas fait les 400 coups malgré tout ce que ma soeur (30 bientôt 31 ans) et moi vivions. Je vais faire court car à mon "jeune âge" ma vie familiale est un roman ou une comédie tragico-comique(??). Non, moi qui riais pr "détendre" et de bon coeur aussi, depuis 3 ans je ne ris que rarement.
Mon père est parti chez sa mère (décédée l'été dernier) puis maintenant autre femme pour intérêts d'un autre ordre que sentimental a priori. Je me suis vite retrouver seule avec cette femme censée être ma mère: pour moi ma génitrice point.
Ma mère a réussi à me faire passer pour "folle": j'ai fait 15 jrs environ d'HP en 2008. Après j'ai bossé un an à temps plein et je suis parti 5 mois vivre seule : on m'en a voulu!
Après j'ai été envoyé chez celle qui se révélera être la "pseudo-maîtresse" de mon père. Puis je suis allé en foyer pour faire mes CV, etc.Ma mère menaçait de boire comme mon père et en gros depuis fin 2007/2008 je suis la plupart du temps seule avec elle. Et c'est un enfer : elle est dépressive voire plus car ça fait longtemps et que par fierté ne voit pas de psy ni ne prends de médocs. D'ailleurs elle n'a pas de médecin traitant, pas un hasard(avt un médecin lui avait prescrit du prozac qu'elle avait jeté rapidement: elle a décidé de tenir en détruisant les autres et depuis pas mal de tps je suis maintenant sa cible favorite)...Elle me parle comme si j'étais sa psy avec moult transferts (sa mère, mon père et moi qu'elle menace de mettre à la porte tjs qd je dois travailler et que j'aurais une perspective d'indépendance, de m'en sortir!)
Je suis revenue (pensant repartir) en janvier car j'ai été sur Paris 5 mois à partir du 31/08/2009.
En 2008, je venais de terminer la plupart de mes heures de conduite ms ma mère m'est tombée dessus, logique: permis=+d'indépendance et elle m'a parlé (sa seule interlocutrice) ou plutôt crié dessus en général sans raison. Elle me parle sans arrêt depuis 3 ans, j'en ai plein la tête et je ne peux pas b1 me consacrer à mon "avenir".
Et là c'est reparti. C'est comme ça que j'ai eu d'atroces migraines pr faire court et qui m'a conduit /erreur qq part (voir + haut).
Elle essaie de détruire ma vie car elle estime avoir raté la sienne (professionnellement et sentimentalement + pb mère, etc. et vu que j'étais proche de mon père).
Relativiser, prdre le taureau par les cornes, Communication non-violente, etc...déjà essayé ms c'est une sacrée maipulatrice. Et qd j'ai demandé de l'aide, personne peut rien faire.
Je sais qu'elle peut me mettre dehors ms elle ne me laisse jamais le temps de faire ce qu'il faut pr partir bien. En plus, elle est paradoxale: pars ms reste (à condition de n'être que malade, pas de vouloir bosser).
Je sais qu'on s'approche de la fin...mais en attendant quels conseils me donneriez-vs (moi je vois déjà psy qui me disent que ceux qui vont voir des psys justement ne sont pas tjs ceux qui devraient!) pour arriver à un terrain d'"entente" provisoire, une nvlle façon de communiquer, Dieu sait que j'ai tt essayé.
Je prends du Rivotril ts les jours pr mes migraines epileptiformes (mon père en prend en gouttes lui suite à une erreur de l'hôpital sur un nerf de jambe), je suis très fatiguée de me battre sans aide (je suis seule ds ma vie).
Je vais mieux qd je suis seule ms la fin sans les moyens, qu'on m'explique.
Le foyer avec du rap à fond tte la journée j'ai donné.
Etant majeure, la seule solution c'est d'être SDF?
J'ai fait une demande COTOREP.
Phrases assassines lors du harcèlement moral de ma mère:
à 14 ans je défends de manière "soft" mon père qui se voit injustement accusé pr qqch, elle me sort:
"de tte façon, t'es qu'une pute, t'as qu'à coucher avec ton père"
"Je vais te gicler de ma vie"
"Tu es le Diable"
"Tu sais personne ne veut de toi, ne te croira, là tu es jeune et jolie ms à 50 ans ça n'ira plus"
"Je me fous que tu trouves du travail"
Avt que je sorte du ventre de cette femme, mon père aurait dit: "Ce sera un monstre"
Récemment, elle me récitait avec hargne un passage d'un livre de médecine d'Hildegarde qui disait : "et là-haut, ds l'Enfer, les vers, etc." Une psychiatre m'avait dit:"Est-ce que vous attendez que votre mère vous tue?" Non, mais elle me pompe ttes mes forces quasiment...A force de l'écouter, je devrais être riche depuis longtps!
J'ai éprouvé tant de colère à ce qu'elle nie ses pbs dépressifs que récemment je suis passé à un acte, étant acculée, que je regrette: je m'en suis pris physiquement à elle pensant me suicider après...la police est venue.
Mon père travaillait ds ce milieu et c'est qqch aussi: alcool, "aide-moi à me suicider", et un cardiaque(pbs de coeur) manipulateur
Je ne peux compter sur ma soeur non plus, égoïste et jalouse et tendance à m'imiter un peu trop depuis que mon père a divisé pr mieux régner.
Et si elle m'aidait, ma mère y verrait une "trahison".
Ms il y a tant de choses abracadabrantes...
A court, moyen, long terme, vers qui/quoi puis-je me tourner pour espérer une aide concrète, essayer de tenir un peu encore pr terminer ma formation entre autres, comment "dialoguer" même faussement tant pis avec ma mère pr survivre un peu e tps encore? Et quel recours puis-je avoir que je ne connaïtrais pas encore (sachant que vu de l'extérieur hormis ceux qui me "suivent" la vapeur est retournée depuis qu'elle m'a poussé à faire des choses auparavant impensables et qd c toi qu'a fait de l'hp, pr les autres la malade c toi)? Tout ça en tenant compte de mon âge (je suis majeure). Si j'ai des réponses (pas de préjugés ça ira merci), je pourrais donner plus de détails si besoin est.
Merci d'avance pour votre aide éventuelle.

Ah oui, si je suis encore à la porte, puis-je faire appel à la police pr rentrer et prendre qqs-unes de mes affaires...?/ex.