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qans quel etat j erre?

#1  27270

vant
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qans quel etat j erre?

bonjour a toutes et tous
j ai 46 ans ,je viens de me separer d une femme qui m adorait,apres une vie commune de  7 ans
Je vis d$avec mes deux enfants  issus d une precedente union… de sept ans aussi
Je n ai pas d amis,par choix,je n en ai jamais eu tellement,pourtant je suis « populaire » et les gens sont attirés par moi mais je suis « sauvage » terriblement indépendant
Toute la journée je suis professionnellement aux petits soins pour mes clients,je cotoie la misere sociale;physique,economique  je m efforce de les soulager voir de les guerir, de tous leur maux. En etant lucide sur mes limites evidemment. Chez moi,je n aspire qu au calme,a la contemplation
Mais je me rend compte que je repousse tous les gens qui m aiment et ou veulent m aider. Pourquoi?
Ma fille brillante etudiante de 20 ans va poursuivre ces études a l etranger l année prochaine,  mon fils de 18 ans,cancre assidu,n en finit plus de terminer sa crise d adolechiant  et  me rends responsable de tous ses problèmes mais il ne veut surtout pas aller chez sa mere,qqui est une femme remarquable pourtant.,ma fratrie se disloque ds d incessantes querelles  et je suis  son seul point d ancrage
J ai acheté une maison immense pour recevoir du monde et je me retrouve seul;lassé de toutes ces comédies humaines, Enfin, je viens de  repousser les avances d une femme apres deux rapports intimes car elle voulait faire des projets avec moi
Mais ou vais-je? Dans quel état j erre?

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#2  27278

Re: qans quel etat j erre?

vous pourriez lire (ou voir) avec profit, si vous le trouvez, ce vieux livre (et film) d'Elia Kazan, avec Kirk Douglas: l'Arrangement


pour un projet de thérapie en ligne, merci de me contacter par mail.

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voir aussi dans la librairie du site ...

#3  27293

vant
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Re: qans quel etat j erre?

merci d avoir pris la peine de me répondre,je vais vite me procurer le livre ainsi que le film,en attendant ,pour les visiteurs du site qui pourraient etre intéréssés,en voici un extrait,trouvé sur le net:


Fiche

Auteur : Elia Kazan

Edition originale 1967- Edition française Stock 1969

Traduction française : France-Marie Watkins



Résumé :

Il a fallu que sa voiture se déporte et se jette contre un camion pour qu'Eddy Anderson, meurtri mais indemne, prenne le temps de s'interroger sur sa façon de vivre. Cet accident n'a-t-il pas été, au fond, une tentative de suicide ? Mais quelles raisons aurait-il de se tuer ? Aucune apparemment, puisqu'il est nanti d'une belle situation (dans une agence de publicité), marié à une femme charmante (Florence) et possesseur d'une maison avec piscine et pelouse (dans le quartier chic de Los Angeles). A ce bilan officiel de prospérité s'ajoutent les conquêtes sur lesquelles Florence a le bon goût de fermer les yeux.

En somme, un arrangement agréable dont soudain Eddy ne parvient plus à se contenter. Est-ce parce qu'il a dû rompre avec Gwen Hunt qui est si bien son type ou parce que ces masques l'étouffent ? Dans un sursaut d'énergie, il décide de repartir à zéro sans épouse ni fortune ni emploi, mais aussi sans masque et sans contrainte.
Cela n'a rien de facile et c'est ce qui fait de cette histoire nourrie de réalité une œuvre forte et fascinante qui a connu un immense succès aux Etats-Unis.

En 1969 Elia Kazan réalise un film à partir de son livre Avec Kirk Douglas , Faye Dunaway , Deborah Kerr , Richard Boone



Extrait :

Un homme sûr ? Je ne l'étais pas. Un intellectuel ? Non. Un amant ? Je doutais fort d'avoir jamais aimé. Un homme de confiance ? Je doutais fort que l'on pût avoir encore confiance en moi ? Un ami de l'humanité ? A vrai dire, j'étais hostile à presque tout le monde. L'Indispensable Eddie ? Ne me faites pas rigoler. L'Honnête Eddie ? Vaguement. Un type qui a besoin des autres ? J'étais indifférent, égoïste. Est-ce que je devrais porter des vêtements qui diraient :

"Venez, j'ai besoin de compagnie ?" Non, au contraire ! Je préférais être seul. Comment s'habiller pour le faire comprendre ?

A vrai dire, c'était simple : je n'avais pas envie de m'habiller. Je ne voulais impressionner personne, ni voir personne. J'étais revenu au point de départ, nu et seul, comme l'on vient au monde. J'étais déconnecté et sans obligations. A ce moment-là, je n'avais pas la moindre idée de la date ni de l'heure. Ni de quoi que ce soit.
Quelqu'un devait être levé quelque part, parce que le téléphone sonnait à intervalles réguliers.
J'avais démoli tout l'édifice de mon ancienne vie. Et maintenant, il s'agissait de savoir ce que j'avais à mettre à la place. Je ne faisais plus ce que je n'avais pas envie de faire. Bon, mais qu'est-ce que j'avais envie de faire, alors ?
Je me dis soudain que je n'avais pas besoin de faire quelque chose. Je pourrais me contenter de vivre. Tant que ça durerait.

Combien de temps ?

J'avais un peu d'argent, et le toit de mon père au-dessus de ma tête. (…) Je ne serais pas à la rue avant demain ou peut-être après-demain.

Un des mes amis avait toujours ri avec mépris des problèmes de l'âme sensible de classe moyenne. Il disait qu'on ne pouvait éprouver de souci ne de compassion pour les problèmes d'un homme qui pouvait lire une annonce et trouver du travail? Les gens dignes d'intérêt étaient ceux des régions surpeuplées et sous-développées, l'Inde, par exemple, qui souffraient du climat et de la faim.

Mais il me semblait qu'il y avait d'autres façons de mourir de faim. Des milliers de gens commençaient à l'apprendre, et des millions le sauraient. Il y avait d'autres maladies que celles causées par la sous-alimentation. Il était impossible de parcourir les rues de nos villes, de regarder les visages et d'affirmer que ces gens n'avaient pas de problèmes.

Ils étaient tenus secrets, ces problèmes, et niés. Les gens avaient honte de les avouer. Mais ils existaient.
Cependant, d'un autre côté, mon ami avait raison. Je pouvais "me permettre" ce problème. C'était un problème d'abondance, si ténue fût-elle. Si je n'avais pas d'argent, j'avais après tout un toit, quelque crédit, une petite assurance et…

Je ferais bien de remplir la glacière, me dis-je, pendant que j'ai encore du crédit. " (Pages 489 – 490)

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