une histoire trangenerationnelle.

la psychanalyse me parait top longue, trop couteuse. Je suis la moins bien placée mais surement la plus costeau, je veux aider les miens, je suis infirmière puer et j'aime aider, je relative ainsi mes propres blessures, je passe un cap difficile, je veux arriver au pardon pour les renvoyer un peu de la souffrance. J'ai lue que la douleur paralyse, alors que la souffrance est dynamique.
est-ce normal que mon conjoint ne prenne aucune décision alors  que nos enfants sont concernés?. Il me dit que tout le monde porte des blessures et qu'il faut savoir passer à autre chose.

mes resultats en EMDR sont plus de crises de panique plus d'idée suicidaire, plus d'agoraphobie, bcp moins d'insomnie.j'ai repris le chemin d'une vie sociale avec des projets personnel et professionnel, je ne sais pas combien de temps cela durera mais mon cerveau fonctionne mieux j'ai une perception plus fine. Je tiens à préciser que je ne travaille pas toute les séances en EMDR ,mais que celle-ci mon énormément aider dans une phase très critique et surtout j'ai compris pourquoi je me retrouvais dans cet état et personne au paravent n'y était arrivée. Surement trop de défenses construites pour survivre.

bonjour,
finalement je me rend compte que j'ai plus de rancoeur envers ma mère que mon père, elle ne m'a pas protégé, elle voyait tout, elle est très toxique les phrases qui tuent sont pires que les coups, je n'ai pas été maltraité physiquement, pour mon père je pense qu'il a surement vécu des choses semblable et que sont ignorance lui a fait commettre cet acte en toute" innocence " ou en toute bêtise.
Je pense que malgré tout il nous aimait sincèrement, et d'une certaine manière nous protéger de notre mère, il était commercial et lorsqu'il rentrait la joie revenait à la maison.elle essayait toujours de me culpabiliser j'étais menteuse nulle fantasque et à l'adolescence un salope, une pute. certains mots resterons gravés en moi cette décharge d'elle sur moi et mes sœurs.

Je pense que la confusion entre agresseur et victime et flou pour moi dans le cas de mon fils il a été victime et agresseur.Pour moi également j'ai été victime mais en manquant à mon rôle de mère n'ai-je pas été agresseur ?je n'ai surement pas été claire sur le sujet et du coup j'ai failli à mon rôle.
j'ai demandé le pardon à mes enfants, mon fils me l'a accordé, mais est-ce suffisant ?
N'ai-je pas été maltraitante en laissant mes parents accueillir mes enfants ? Même si à l'époque j'avais refermé le couvercle.
merci de vos réponses elles m'aident à continuer d'éclairer mes pensées, même si je connais certaines réponses j'ai besoin de confirmation.

je pense reconnaitre une part de culpabilité par manque éducatif envers mes enfants, par contre je veux pouvoir réparer, car je pense que l'ont peu en tant que parents réparer une grande partie de nos erreur et d'ailleurs nos erreurs ne sont-elles pas une construction de notre personnalité. Je sais que pour ma part ma personnalité aujourd'hui est lié à ces traumatismes, j'ai surement été trop exigeante sur mon rôle de mère et j'ai quand même commis bcp d'erreurs, j'ai toujours fait suivre mes enfants par un psychologue afin qu'il apporte une vision autre de leur vécu.J'aurais aimé que mon conjoint soit plus actif mais je n'y suis arrivé quand le poussant.
Hier encore je l'ai provoque sur une situation conflictuelle avec ma fille ainée, et bien sur il ne prenait pas position, j'ai menacé de le quitter car il se dit indépendant et anarchiste. Je lui ai donc dit que moi aussi je pouvais être indépendante mais que notre rôle de parents exige des contraintes auquel nous ne pouvons nous soustraire
ce matin il m'a dit qu'il avait lu un bouquin sur le pardon que je viens de lire, il m'a dit mieux comprendre ma difficulté de résilience.est-ce pour ne pas me perdre ou était-il sincère.