Sauve qui peut !

Si vous pensez avoir tout lu, tout vu tout entendu, accrochez vous quand-même. Ce qui suit est 100% vrai et c'est mon cas personnel.  La situation est d’ailleurs complexe à un point tel que je ne sais pas très bien par quel bout commencer.   Ici débute ma longue tartine.

En clair je suis un homme de tout juste 43 ans, célibataire, seul et qui vit chez papa & maman (respectivement 82 et 77 ans).  Point de vue sexualité, je suis purement et simplement à zéro, je veux dire par là que je suis vierge (le mot « puceau » me dégoutte), à l’écart de toute vie sociale (pas de sortie, peu d’amis) à part le boulot (100% masculin) et mes soirées c’est TV et PC.

Il y a quelques années, j’ai fait la rencontre d’une collègue qui a le même âge que moi et qui m’a plu.  Apparemment je lui ai plu aussi et elle m’a fait de sérieuses avances. Mais, bien entendu, je n’y ai pas répondu, comme si je ne l’avais pas vu.  Après coup, quand je suis seul dans mon pieu et que je repense à la situation, là tout va bien.  Caresse, tendresse, bisous, érection d’enfer et… autosatisfaction (vous comprenez) puis bonne nuit.  Le lendemain c’est métro-boulot-dodo.

En clair, elle m’avait déjà parlé de prendre du plaisir etc.  Mais jamais un instant je n’ai imaginé qu’elle parlait de faire l’amour avec moi, comme si c’était tout simplement impossible, comme une fonction inexistante dans le programme.  Puis je suis allé chez elle faire un petit travail il fallait monter sur l’échelle. Elle est montée sur l’échelle, avec sa petite robe courte « bain de soleil ». Moi j’étais au sol et j’ai pu deviner l'origine du monde (le pli de tissu couvrant le fruit défendu comme le dit si bien Cabrel). Je n’avais qu’à tendre la main et dans la minute qui suivait on baisait. Et bien non, j’ai vite détourné le regard comme si j’avais peur de l’amour ou du sexe. Mais par la suite, quand je suis seul dans mon intimité, quand je repense à la situation, là je ne rate pas l’occase…

Il va de soi que la fille a surement été vexée ou déçue et aujourd’hui elle est une bonne amie pour la piscine et les randonnées mais pour le coté sexe est surement râpé.  Elle m’a d’ailleurs dit que ma libido était endormie et elle me laisse penser par des petites phrases et des petits gestes que c’est peut-être encore possible à moins que je me fasse des illusions. Mais faut dire aussi que comme nénette y en a pas 2 sur terre ça c’est sûr.  Elle est si jolie, charmante, sensible, cultivée, marante, sportive, nature et intelligente qu’elle est unique. En quelque sorte, c’est elle qui m’a fait penser que j’avais un sexe. Et moi de me rendre compte que la mécanique fonctionne et bien ça me rend malheureux, frustré, gêné de voir que le ciboulot ne suit pas. Je suis vraiment en colère contre moi-même mais je ne vois vraiment pas comment en sortir.
 
Ah oui, il y a les putes.  Mais au fond, le problème est le même. Je passe devant leurs bordels tous les jours, il y a de fameux morceaux mais non, ce n’est pas pour moi. Voila 43 ans que je fais sans.  J’entrerais même, j’ai bien peur de ne pas y arriver.  Je suis même sûr de ne pas y arriver ne sachant pas mettre la « machine » en route.  Puis la pute, qu’a-t-elle à foutre d’un poreau comme moi (à part le flouse) ?

Il y a aussi la femme d’un pote (pas jolie, grasse, conne, 2 mioches et couple à la dérive) qui me cherche également.  Mais vis-à-vis d’elle c’est 100% sexe ou rien.  Je veux dire par là qu’elle ne m’intéresse pas si ce n’est éventuellement pour réactiver ma libido.  Je lui ai laissé entendre que j’étais peu expérimenté et que je n’avais plus touché de fille depuis 25 ans.  Elle a compris et s’est engagé à « me guérir ». Mais je sens qu’elle cherche quelque chose, je pense qu’elle essaye de profiter de l’occasion pour virer son mari et éventuellement faire en sorte que je reprenne son fond de commerce (elle et ses 2 mioches). Ou alors c’est moi qui me cherche une excuse pour ne pas y aller…  Mais j’ai été un peu plus loin avec elle.  On s’est embrassé.  Dur d’embrasser quelqu’un qu’on n’aime pas.  J’ai senti que ça pouvait démarrer mais j’ai flippé encore et on en est resté là. J’avais l’occasion là de caresser ses nibars ou de lui tâter le gras mais je n’ai rien fait.

Alors évidemment, je me suis dit que j’étais peut-être homo.  Je me pose la question depuis pas mal de temps mais comment avoir la réponse ?  Je n’ai jamais eu de contact avec un homme ni eu d’intérêt pour les hommes.  Je m’imagine mal consciemment me trouver à quatre pattes avec une quette dans le fion et une autre en bouche.  J’avoue qu’il m’est cependant arrivé d’en « rêver » et de terminer se « rêve » par une autosatisfaction également.  Mais c’est plus rare.  J’ai aussi fait trois rêves érotiques, à chaque fois avec des femmes (inconnues jusqu’ici) et pris une jouissance énorme…

Je sais que j’ai l’air de déconner, j’utilise des termes parfois argotiques et une phraséologie un peu stylée (c’est mon style perso) mais je vous assure que je souffre moralement de cette situation surtout que le temps passe très vite et que je ne vois pas comment je vais casser ce cercle vicieux.

L’analyse personnelle que je me suis faite me laisse penser que ma mère est «castratrice» et beaucoup trop présente dans ma vie encore aujourd’hui. Entre nous, rien n’à changé depuis mon enfance.  Pour info, elle me fait encore mes tartines pour aller au boulot et si j’ai le malheur de vouloir les faire moi-même c’est la cata, crise de larmes et mini dépression.  Puis le vieux enchaine.  Elle fait couler mon bain au jour et à heure fixe, comme quand j’étais môme.  Elle achète tous mes vêtements et fait disparaitre doucement ceux que j’ai achetés moi-même. Elle veut tout savoir (qui m’a téléphoné, à qui parlais tu dans la rue).  Et si jamais c’est une femme…  je sens que ça ne lui va pas.  J’ai déjà parlé de m’éloigner, de prendre un apparte mais je ne vous raconte pas l’affaire. Pleurer comme une Madeleine, menace de suicide, « comment peut il nous faire ça, on lui a tout donné »  « Il n’est pas bien ici ?  Il a tout ce qu’il veut… »

Ah oui, ma sœur (un an plus âgée) est mariée mais elle se prend pour le soleil et nous ne sommes pas sur la même longueur d’ondes sur beaucoup de sujets rien que par principe des fois.  Je n’ose même pas lui parler de tout ça car je crois qu’elle le sait mais qu’au fond ça l’arrange bien car en attendant c’est moi qui m’occupe des vieux ce qui lui permet d’être coolos.

Je pense avoir déjà dit beaucoup, je sais que le problème est gros mais ce que je cherche c’est la solution et surtout comment y arriver.

Comme je l’ai stipulé au début de cette tartine, tout ceci est véridique. J’aimerais obtenir au moins une réponse intéressante et surtout des conseils pratiques pour pouvoir rapidement stopper tout ça et vivre un peu car je n’en peux vraiment plus.
Ma vie professionnelle en est également affectée, je suis souvent le pigeon de service, celui qui ne mérite pas de considération et qui n'as pas besoin de travailler puisqu'il est toujours chez papa-maman... etc

J'en raconterais encore pas mal mais ça suffit pour le moment, vais dormir et penser à la copine en haut de l'escabelle ou qui sait... à un gros motard moustachu en cuir noir.

Merci pour votre patience et votre compréhension et j’espère vous lire bientôt.