série de rêves autours des excréments

Bonsoir,

Je tenais à vous remercier pour votre message, qui me laisse méditer depuis que j'en ai pris connaissance.

Vos deux remarques sont trés intéressantes, le montrer ce que l'on cache est une image à laquelle je me cherche une réalité, et n'en trouve pas de satisfaisante pour le moment. Quelques pistes s'offrent à moi mais devant un environnement perturbé dans lequel je me trouve, je pense avoir à attendre.

Je n'avais pas remarqué le glissement de lettre, ni à la relecture, ni à l'écriture, ni à la construction de la phrase. Le nourir en mourir, devrais-je penser qu'il se trouve une relation entre une symbolique de la nourriture avec celle de la mort ? se nourir serait se donner une possibilité d'avancer et donc faire mourir ce que l'on est à l'instant ?
Pourquoi la mère, est-ce une référence purement oedipienne, mais dans ce cas, pourquoi est-ce ma femme qui joue ce rôle, aurait-elle pris en partie le rôle de ma mère, inconsciement ?

Bonjour,

Le fils de 3 ans dont il s'agit, est propre depuis plusieurs mois maintenant.

Sur la signification du rêve, j'en étais arrivé à l'idée que c'est ma qualité d'homme qui n'est pas accomplie, d'où la présence de ma femme qui est de sexe opposée à l'homme et donc me donne de ce fait ma qualité d'homme. Je ne suis pas l'homme accomplit que j'imagine devoir être. L'idée de montrer quelque chose que je cache, me semblait aller aussi dans le sens de la progression. Au quatrième rêve, l'excrément est de couleur plutôt doré, alors qu'il était noir dans les autres cas.

Il y a un autre aspect de cette scène, le ne veut pas mourir (dont je viens de corriger de nouveau le n) me procure comme un sentiment d'espoir alors que j'étais resigné à la fatalité de la chose. Ce sentiment je l'ai déjà vécu il y a plusieurs années, lorsque dans un autre rêve, mon grand père essayait de faire disparaitre un gros chien noir, du genre labrador, dans un trou. Il essayait de le faire mourir, notament à l'aide d'une bêche, mais au dernier moment, le chien reprend un souffle de vie et ne meurt pas, comme pour le bébé.

Bonjour,

C'est une question qui ne trouve pas d'écho en moi, que celle de quelquechose d'inconscient. Je me la présente de temps à autre mais rien ne se passe, pas de déclic en tout cas.

Je suis d'accord sur l'analogie chien et bébé, mais dans le second cas, on présente à la fin du rêve un chat à côté du bébé, et le chat lui meurt. Y aurait-il un passage du chien / chat au bébé ?

Depuis il y a eut un autre rêve avec un excrément.

Je suis à côté d'une maison, peut être dehors ou à l'entrée du jardin de la maison, sous un hangard, c'est assez flou, et j'ai envie de faire un besoin. Alors je me retrouve dans un lit, et fait un petit excrément.

Puis quelque minute plus tard, vient ma vielle tante, à qui je vais dire ce que j'ai fait.
Mais dans le jardin, la tête d'un géant sort de terre, c'est peut-être dieu me dis-je. Il a quatre grande tentacules qui sont ornés de tomates géantes. Une des tentacules se met à bouger dans tous les sens et les tomates explosent en des jets de sauces rouges.

Nous restons imobiles avec ma tante, le géant s'appaise, puis je vais vers le lit, et je nettoie le drap.

C'est surprenant, c'est la première fois que je dis, montre et nettoie.

Est-ce parce que le géant est vaincu que je l'ai pu ?

Merci.

Bonjour,

Il s'agit bien de la souillure.

Quand au géant(s) il sont les représentations des ceux qui ont pu jouer le rôle de père.

Un père au sens génétique, que je ne connais pas, un père au sens légal, et un troisième en la personne d'un oncle chez qui j'ai vécu 10 ans.

La tête du géant est passé d'un père à l'autre, jusqu'à disparaitre.

Est-ce qu'il existe un rapport entre souillure, pères et culpabilité ?

Merci

Bonsoir,

A la relecture, je comprends que je suis coupable de ne pas avoir pour père celui qui fut mon géniteur.

Le géant, c'est lui, il prend d'autres identités, celles que j'ai essayé de faire coller mais ça n'a pas marché.

Comment peut-on être coupable de ce dont on est pas responsable, de part un acte conscient ou inconscient. Si mon père est partit c'est parceque ma mère n'a pas su s'assurer de son amour avant de rentrer en relation avec lui.

Je trouve injuste que l'on vive dans l'ombre d'une culpabilité comme celle-ci.

Sébastien