cas de conscience

une proche de ma famille , 47 ans, est alcoolique . Elle est dans le déni de cet alcoolisme, son psy lui a mis dans la tête que son alcoolisme est du à des attouchements de mon père quand elle était petite , mon père aurait pu faire cela à moi et à une autre enfant ; cela fait 30 ans que mon père est mort , il avait 6 enfants et nous l'adorions. Si cela s'était produit pour moi , je m'en souviendrai ! j'ai souffert d'alcoolisme , j'ai arrété il y a 13 ans , avec le recul je sais que cet alcoolisme était du à ma fragilité , ma solitude , mon immaturité (père et surtout mère alcoolique). Je suis effrayée par les révélations de cette proche de 47 ans , elle dit qu'elle n'est pas alcoolique , pour elle c'est plus important de se dédouaner , de se justifier en parlant de mon père , on a vécu des vacances familiales , il y avait une demeure familiale où régnait un matriarcat tyrannique ; je ne vois pas mon père , très surveillé par sa femme jalouse et sa belle-mère sévère, s'en prendre à une petite-file ou à des petites-filles . La famille était partout à surveiller , on vivait tous ensemble ! C'est absurde , en plus on était très pratiquant (protestants) , très surveillés. Cela m'ennuie de penser que cette femme alcoolique détourne son problème d'alcoolisme vers un problème d'attouchements , mon père est mort , ma mère grabataire . Cette femme de 47 ans est en danger , elle invente des situations graves , de plus j'ai un cancer,j'ai besoin de sérénité,  j'adorais mon père  , je suis complètement détruite par ces révélations ; je suis suivie par un psy depuis 13 ans , je n'ai jamais évoqué de problèmes d'attouchements ou d'inceste avec mon père , c'est un vocabulaire qui m'est étranger . Je pense ne plus répondre à cette personne qui ne dit pas les mots précis , elle me provoque , salit la mémoire de mon père , me perturbe . Pourquoi le psy la laisse-t-elle divaguer ? c'est plus honorable un attouchement qu'avouer son alcoolisme ? comment la jeter ?