Mensonges, indifférence, absence, négation : maltraitance psy ?

Qui peut m'aider à y voir plus clair ?

Je sais que j'ai aimé un manipulateur, afabulateur, que j'étais sous son emprise...jusqu'à la séparation en 2000.

Mais j'ai eu un enfant avec lui. Il a 12 ans maintenant. (Je le désignerai par F.)

J'ai toléré de son père, sa personnalité instable, ses mensonges en guise de mauvais prétextes, son mépris vis à vis de  moi et son interprétation des plus égoïste d'un jugement classique (1, 3, 5 et moitié des vacances )pour l'exercice de l'autorité parentale...Son interprétation de ce jugement comme un droit pur sans aucune obligation - qui nous a conduit à attendre le temps légal- à la maison alors qu'il ne venait pas, souvent sans prévenir...à dire non à un anniversaire, attendre en vain...

Mieux vaut une relation en pointillés que pas de relation du tout ou qu' un conflit entre parents...pour mon fils...

Mon fils  s'en est rendu malade : bouchon fécal, constipation...suivi en pédopsy et pédiatrie, prise en charge sur le temps scolaire...
Tout a recommencé en automne...il commençait à déprimer, s'est même fait peur un jour avec un couteau...la pédopsy a prescrit une prise en charge et de l'atarax...

Il se trouve qu'en grandissant, F. a ressenti des choses. Il sait depuis longtemps que son père lui ment sans cesse - parfois même dans le meme propos - sur son travail ou son emploi du temps surchargé, sur l'absence de vacances. Mais surtout- il a été très blessé cet automne par un mensonge éhonté de son père sur son état de santé... Comme il y mêlait aussi sa petite-fille de 2 ans, parlant de maladie héréditaire handicapante, il a été facile de vérifier... la petite souffrait d'une inflammation des amygdales.
Comme à son habitude (une psychothérapie m'avait permis d'en prendre conscience) il utilise une bribe de réalité pour la détourner vers lui afin d'être victime et à plaindre faisant culpabiliser son entourage ...F croyait également que son père avait eu un cancer avec chimio...(est-ce vrai?).

De plus son père essaye de faire reposer sur les épaules de notre enfant la responsabilité de leur rencontres irrégulières -soit directement (lui faire signer un papier, demander une lettre) soit indirectement (ne pas l'autoriser à participer à un concert un weekend papa) pour qu'il refuse de le voir...

La situation s'est ainsi bloquée  comme reponse à ma requête au JAF (vaine puisque conflit palpable il y avait du fait  du mensonge père et l'opposition du fils) pour demander une modification du droit classique au droit amiable...qu'en fait il m'imposait sans cesse tout en refusant ou en acceptant de très mauvais gré un aménagement pour une activité de Nicolas. En aucun cas il ne le prend pour l'emmener  à une activité. Si activité, je dois l'emmener et il le récupère après ou le plus souvent, il ne le prend pas du tout. Impossible d'inverser les weekend...très pris par son travail.

Il se trouve que j'ai vécu 5 ans avec cet homme et que je l'ai vu se comporter avec ses deux filles d'un premier mariage..."Je ne peux pas vous prendre, je n'ai pas de vacances..."alors qu'il était au chômage. Jamais une attention, coup de fil ou cadeau...
Je crois qu'il n'a pas changé et qu'il cherche le conflit et la faute (pénale) chez moi pour se faire passer pour une victime dans sa nouvelle vie : "le pauvre père qui souffre de ne pas voir son fils à cause de la mauvaise mère qui l'en empêche et manipule l'enfant pour le braquer contre lui..."

Ma position de mère m'interroge.
Pour le bien de mon fils...pour sauvegarder cette relation si impérieusement importante avec son père... Mais à quel prix ? donner à F.  1/4 d'atarax en plus, 1h avant l'heure où doit arriver son père, des médicaments pour le soulager des maux de ventre les jours précédents...faire son sac, préparer le téléphone pour "garder un lien", lui répondre que le juge a décidé...que c'est mieux pour lui...que son père l'aime mais que c'est difficile pour lui (!!!!)...Je me dois de protéger mon fils. Mais comment ?

Pour mon fils, son père ne l'aime pas et n'en a rien à faire de lui.
J'ai malheureusement l'impression qu'il considère notre fils comme un objet que nous aurions en commun que je suis tenue par la loi de lui tenir  à disposition au cas où il désirerait le "prendre" les jours légaux, à sa guise.

Je ne veux en aucun cas passer pour complaisante aux yeux de mon fils
aujourd'hui.

Je me demande si les façons d'agir(a brûlé ses jouets! jouer pour la première fois au ballon avec lui pour lui faire signer un papier), le mépris, les mensonges à répétition, le peu de temps qu'il daigne lui consacrer, et ses mots "je suis toujours en train de courir pour le voir...je ne le vois pas beaucoup...je ne l'ai jamais pris en vacances,j'ai droit de l'avoir avec moi à Noël!) ne perturbent pas mon fils plus que de l'aider à se construire...Que dire en plus de son mépris à mon égard, des menances constantes dans les trajets voiture à mon encontre, le refus de me parler, de me dire bonjour ! de dire sans cesse qu'on ne peut dialoguer avec moi...se rendre injoignable, m'interdire de l'appeler, demander des lettres recommandées ?
Ce qui pour moi devient ingérable, c'est qu'il cherche à me piéger en bloquant la situation pour que je m'oppose à son droit de visite ou ne lui présente pas l'enfant. en plus il s'arange pour raconter sa versiondes faits, en mon absence et que c'est toujours SA parole (sans donner aucune preuve)  contre la mienne.

Je crains que mon enfant doive subir une manipulation de la part de son père. En aucun cas je ne voudrais lui apprendre à rester sous l'emprise d'un manipulateur...alors que faire ?

Impatiente de vous lire,
Valie