depression agravée par prise d'alcool

Bonjour,
Je m'appelle Michel. J'ai 50 ans.
jusqu'à ce jour, je ne suis pas arrivé à "etre". J'étouffe et me laisse aller à des actes suicidaires.
Avant d'expliquer un peu plus, je voudrais juste vous dire que j'ai suivi une analyse pendant 17 ans environ. Je ne vois plus personne depuis bientôt 1 an 1/2 (mon analyste a cessé son activité et j'ai eu peur de devoir tout recommencer à 0 avec quelqu'un d'autre.
Je suis fils unique elevé dans une famille hyperprotectrice (cage dorée) que j'ai eu du mal à quitter physiquement. J'ai rejoint le monde du travail à 28 ans aprés des annees à la fac où j'ai trainé apres ma licence d'anglais pendant pratiquement 4 ans. Pourquoi? Problémes, questionnements autour de mon identité sexuelle. Découverte de mon homosexualité Devenant une véritable angoisse. Paralysie. Lieux de dragues, déprimes, impossibilité de parler
J'ai quitté la Normandie (fac et famille) à 28 ans pour travailler à Paris.
découverte du monde du travail ok mais je me sentais affreusement seul. Donc redragues et toujours seul pendant 5 ans jusqu'au jour ou j'ai rencontré mon ami qui a 17 ans de plus que moi. J'avais trouvé une sorte de port paisible apres ces années de mer trés agitée. Seulement voilà, les années ont passé. Les relations se sont effilochées. Je me suis rendu compte que vivais une sorte de relation paternant/paterné qui ne fontionne plus. Je n'arrive pas à y mettre un terme pour m'assumer tout seul (financièrement notamment). Je pense avoir grandi et j'ai besoin d'une relation équilibrée. J'ai peur et je culpabilise à l'idée de quitter la personne qui m'a pris sous son aile pendant toutes ces années. L'avenir me fait peur. J'ai eu l'impression de le saborder surtout apres avoir commencer à boire beaucoup trop de bières. Résultats dsastreux sur mon compte bancaire. Relations de plus en plus critiques avec mon ami (dettes d'argent envers lui ; dettes reprises par mes parents.....no comment. Aujourd'hui, je me sens continuer à glisser . Pour etre sincère, je me dis souvent que ca ne me dérangerait pas de ne pas me réveiller le lendemain.