bribes de questionnement

C'est qu'en fait je commence à prendre plaisir à m'écouter lorsqu'on me parle, alors qu'avant ce qu'éveillait le discours de l'autre en moi me faisait l'effet d'une intrusion, j'avais l'impression d'être hypocrite en continuant à l'écouter puisque en fait intérieurement je me sentais irrépréciblement préoccupé par ce que je prenais pour un décalage, un conflit de discours, donc culpabilité, stress etc... je me rend compte maintenant que ce deuxième discours qui se tisse en moi sur le discours entrant, c'est seulement ma manière d'écouter donc en gros, si je n'accèpte pas de m'écouter, pour soit disant être à l'écoute entière de l'autre, alors en fait, au contraire, je lui offre un interlocuteur vide, complètement creux, lol presque pas humain.
Et à ce ressenti je me suis senti deux minutes sur la (bonne?) voie  pour être psychothérapeuthe   


Même si (je m'en rend compte) je ne me suis pas bien exprimé, est ce que cela peut vous éclairer sur ce que j'ai voulu dire par écoute intelligente ?
ON pour moi c'est justement une personne qui se croit intelligente en s'appuyant sur des paroles qu'il qualifie d'insensées, comme si elles ne pouvaient elles aussi être par ailleurs rattachées de près ou de loin à une richesse intérieure, richesse pourtant indivisible d'un parcours pour chaque individu.

Pour l'égoïsme dont je parlais, je voulais rendre justice à ce terme souvent mal vu, en me rapprochant de l'hypothèse qu'écouter l'autre, c'est s'écouter soi.

au sujet du 5/  lol,  je ne peux même pas m'imaginer à quel point je suis d'accord avec vous !
Et merci pour ce temps passé